L'école d'apprentissage
maritime d'Alger
DANS LE PORT D'ALGER
1.- Une école professionnelle indigène
vient d'être créée à bord du "Bapaume"
Echo du15-11-1929 - Transmis par Francis
Rambert
Beaucoup de lecteurs ont pour accoutumé de
croire que le journaliste sait tout, connait tout et peut parler
de tout en connaisance de cause.
Conune si la science universelle nous était accordée
du seul fait de notre entrée dans une salie de rédaction
!
Or, une fois de plus, je viens d'avoir la preuve que beaucoup de
choses et même des plus intéressantes échappent
à la vigilance pourtant en éveil des modestes travailleurs
qui ont accepté la mission de suivre les événements
et de renseigner le public,
L'aviso « le Bapaume »
Il est, comme me l'avait appris la lettre de M. Roudja ben Abdallah,
ancréà l'Amirauté.
Ce n'est pas un vieux bâtiment, comme trop de bateaux-écoles,
il ne date que de 1919.
Long de 75 mètres, il est large de 8 m. 70, son tirant d'eau
est de 3m10, son déplacement, de 850 tonnes.
Chauffé au mazout, il est actionné par deux turbines
de 2.500 cv. chacune. Sa vitesse peut atteindre 20 noeuds et il
est armé de deux canons de 14 cm. et d'une pièce de
75 mrn.
(suite dans l'article)
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mise
sur site le janvier 2018...
2.-
A BORD DU BAPAUME
Quatre-vingt-dix jeunes indigènes apprennent un métier
et prouvent leur valeur
Dans le port, un peu de houle
effraie quelque peu les terriens que nous sommes lorsqu'ils voient
se balancer mollement dans la darse de l'Amirauté,le "Bapaume
» que nous venons visiter.
Nos lecteurs ont déjà entendu parler de cet aviso
à bord duquel, il y a deux ans, fut organisée une
école professionnelle indigène de marins.
Marins, dont certains démontrent rapidement qu'ils
peuvent acquérir une valeur certaine, nous dit le commandant
Morier qui très amicalement nous a convié à
visiter l'école qu'il dirige et qui, non moins aimablement,
voulant ménager notre appréhension sans doute illusoire,
nous évite tout d'abord la montée à bord et
nous conduit sur les quais de l'Amirauté.
(suite dans le deuxième
article.) |
Echo
du 3-12-1931 - Transmis par Francis Rambert
mai 2018
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