Draria
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Les premiers émigrants français
et étrangers qui vinrent s'établir en Algérie
dès les premières années qui suivirent la conquête,
y furent attirés par le mirage de la terre nouvelle, par les
promesses alléchantes de l'Administration... Nombreux furent
ceux qui, trop confiants dans les possibilités de l'une et
dans le bon vouloir de l'autre, trouvèrent la mort sur le sol
qu'ils avaient rêvé d'asservir. Ces pionniers, avec le
recul du temps, font l'effet de conquistadors très purs, luttant
seuls contre des armées. Maladies, traîtrise des indigènes,
dérobades de l'Administration remplirent abondamment de fiel
la coupe qu'ils portaient à leurs lèvres. Nombreux furent
ceux qui après des années de lutte, au cours desquelles
ils avaient réussi à triompher de la maladie, de la
terre et de tout, un beau soir au détour d'un sentier, trouvèrent
une mort hideuse sous le poignard d'un arabe. Ainsi tous les villages algériens furent construits dans le sang. Le coquet village de Draria, situé à 15 kilomètres, d'Alger, l'ut formé à la suite d'un incendie qui détruisit les lieux dits Drariah, Beni-Arbia, Ouled-Srirah. Les tribus arabes qui occupaient ces villages mirent le feu aux gourbis, et assassinèrent les colons de la région avant de passer à l'ennemi. Ceci se passait en novembre et décembre 1889. N.B : CTRL + molette souris = page plus ou moins grande TEXTE COMPLET SOUS L'IMAGE. |
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Les premiers émigrants français
et étrangers qui vinrent s'établir en Algérie dès
les premières années qui suivirent la conquête, y
furent attirés par le mirage de la terre nouvelle, par les promesses
alléchantes de l'Administration... Nombreux furent ceux qui, trop
confiants dans les possibilités de l'une et dans le bon vouloir
de l'autre, trouvèrent la mort sur le sol qu'ils avaient rêvé
d'asservir. Ces pionniers, avec le recul du temps, font l'effet de conquistadors
très purs, luttant seuls contre des armées. Maladies, traîtrise
des indigènes, dérobades de l'Administration remplirent
abondamment de fiel la coupe qu'ils portaient à leurs lèvres.
Nombreux furent ceux qui après des années de lutte, au cours
desquelles ils avaient réussi à triompher de la maladie,
de la terre et de tout, un beau soir au détour d'un sentier, trouvèrent
une mort hideuse sous le poignard d'un arabe. |