a)
RADIODIFFUSION
LE RESEAU ÉMETTEUR
----------Le réseau
algérien comprend un certain nombre d'émetteurs O.M. (ondes
moyennes) et d'émetteurs O.C. (ondes courtes).
----------Ces
derniers relientà destination du Sud Algérien et des territoires
éloignés une partie des programmes en langues française,
arabe et kabyle.
----------Le
réseau O.M. a pour mission essentielle de desservir l'Algérie,
quoiqu'il s'entende bien au-delà de ses limites.
----------Pour
comprendre la composition et l'efficacité de ce réseau
O.M., il faut se rappeler
-----------
Que les ondes moyennes qui couvrent la gamme de 525 à
1.605 Kc/s ou (570 à 187 m) se propagent à la fois le
long du sol (rayonnement direct) et par réflexion sur des couches
ionisées de l'atmosphère (rayonnement indirect).
----------Le
rayonnement direct dont la portée varie avec la longueur d'onde
et la nature du terrain, a lieu de jour et de nuit,
----------Le
rayonnement indirect lui, n'a lieu que la nuit. Il n'apparaît
qu'à une certaine distance de l'émetteur (100 kilomètres
environ) et peut atteindre des distances de 1.500 à 2.000 kilomètres
et même plus avec une intensité importante.
-----------
Que l'émission proprement dite utilise un canal d'environ
15 Kc/s autour de la fréquence moyenne, qui caractérise
l'émetteur. Ainsi, l'émetteur d'Alger 306 m. ou 980 Kc/s
couvre la bande 987,5 - 972,5 Kc/s (303 m. 80, 308 m. 20).
----------Les
considérations qui précèdent montrent que l'on
ne peut multiplier indéfiniment le nombre d'émissions,
car chacune d'elles tient une place non négligeable et qu'il
faut prendre de nombreuses précautions pour que deux émetteurs
diffusant des programmes différents partagent la même longueur
d'onde.
----------En
fait, et quoiqu'arbitrairement on ait adopté seulement 9 Kc/s
entre deux fréquences successives (ce qui au départ proscrit
une haute qualité d'écoute) il a fallu dans 121 canaux
faire tenir un millier environ d'émetteurs. Ce fut l'objet du
plan de Copenhague (1948).
----------L'Algérie,
quoique n'ayant avant 1948 officiellement que deux longueurs d'onde,
s'en est vu attribuer 4 pour les émissions en langues française
et arabe. Son réseau va être constitué comme suit
au cours de l'année 1957.
----------ALGER
1 : 200 KW 980 Kc/s
----------ALGEK
2 : 200 KW 890 Kc/s
----------CONSTANTINE
1 : 20 KW 1.304 Kc/s
----------CONSTANTINE
2 : 20 KW 1.142 Kc/s
----------ORAN
1 : 40 KW 1.142 Kc/s
----------ORAN
2 : 40 KW 1.304 Kc/s
----------Il
a été complété à Bône par un
petit émetteur à faible puissance fonctionnant sur la
longueur d'onde commune internationale (1.484 Kc/s ou 202 m.).
----------Pour
la chaîne kabyle, aucune longueur d'onde n'avait été
attribuée. Cependant le plan de Copenhague permettant certains
accords, la longueur d'onde (1.421 Kc/s - 206 m.) a pu être utilisée
en Algérie. La puissance prévue est de 40 KW (Algérie
2).Cette chaîne est complétée par un émetteur
à Bougie (1 KW 1.594 Kc - 189 m.) et à Michelet (5 KW
- 1.570 - 191 m.).
----------Les
émetteurs Alger 1, Alger 2 (200 KW chacun) Alger 3 (40 K.W) sont
en réalité composés chacun de deux émetteurs
de puissance moitié.
----------Ainsi
Alger 1, comprend deux émetteurs de 100 KW couplés. Lorsqu'un
de ces deux émetteurs tombe en panne un système automatique
l'élimine et l'auditeur ne perçoit pas de panne.
----------IL
convient de signaler que par suite des accords internationaux, les émetteurs
Alger 1, Alger 2 et Alger 3 ne doivent avoir dans la direction du Nord
qu'une puisante réduite. L'ensemble rayonnant de ces émetteurs
comprend donc deux pylônes. Celui qui est le plus au Nord rabat
vers l'Algérie les ondes qui normalement. se dirigeraient vers
le Nord. Les accords internationaux sont donc respectés et la
puissance apparente de ces émetteurs en Algérie considérablement
accrue.
----------Pour
émettre vers le Nord et les Territoires du Sud, 4 émetteurs
ondes courtes sont prévus ; 3 doivent relayer les chaînes
française, arabe et kabyle, le quatrième étant
en réserve.
----------La
puissance totale installée en Algérie va être de
865 KW, auxquels il convient encore d'ajouter celle de l'ancien centre
émetteur d'Alger conservé en réserve 185 KW, soit
au total 950 KW contre 25 en 1946. C'est de très loin le plus
étoffé et le plus puissant d'Afrique du Nord.
LES STUDIOS
----------Un effort
important a été fait pour doter l'Algérie des studios
indispensables à la production des émissions pour trois
chaînes.
-----------
Jusqu'en 1943, il n'existait qu'un seul studio situé rue Berthezène
qui n'autorisait qu'une seule chaîne d'émission : la
chaîne française.
-----------
En 1944, après la construction, en 1943, de trois nouveaux studios
dans l'immeuble 10, rue Hoche, une chaîne
arabe fut constituée dont les émissions furent
données à partir de l'ancien studio de la rue Berthezène,
les studios Hoche étant affectés aux émissions
en langue française.
------------
En 1.945 furent mis en service des studios secondaires à Oran,
Tlemcen, Bougie et Constantine.
-----------
En 1948, à la mise en service de la chaîne
kabyle un deuxième studio fut construit rue Berthezène.
----------Les
réalisations qui précèdent, bien que fort insuffisantes.
surtout en matière de matériel technique. ont permis de
constituer puis d'exploiter trois chaînes d'émissions jusqu'en
1949. La complexité croissante des émissions imposa à
partir de cette date la refonte de 1'ensemble des studios et le remplacement
de leur équipement technique démodé par un matériel
moderne. Ces travaux furent effectués
------------
En 1949 et au début 1950 pour les studios Hoche qui furent entièrement
refaits (4 studios au lieu de 3) ;
-----------
En 1950 pour les studios d'Oran, Tlemcen, Bougie et Constantine ;
----------En
1950 pour le centre de réception de Dély-Ibrahim rattaché
aux studios Hoche ;
-----------
En 1952 et 1953 pour les studios Berthezène qui furent également
entièrement refaits.
----------Actuellement
sont en service
1. - Rue Hoche, à Alger
----------Quatre
studios (190 m3, 350 m3, 400 m3, 50m3 qui comportent l'équipement
suivant :
----------4
consolettes de prise de son avec 2 ou 4 plateaux tourne-disques par
consolette ;
----------3
tables d'enregistrement sur disques 33 t/m.
----------2
tables d'enregistrement sur disques 78 t/m.
----------3
magnétophones fixes 38 cm/sec. et 19/30 cm/sec.
2. - Rue Berthezène, à Alger
----------Deux
studios (250 m3 et 150 m,3), 2 cabines speakers de 30 m3 qui comportent
le matériel suivant :
----------2
consolettes de prise de son avec 2 ou 4 plateaux tourne-disques par
consolette ;
----------1
table d'enregistrement sur disques 78 t/m. ;
----------1
magnétophone fixe 38/76 cm/sec. ;
----------1
magnétophone fixe 19/38 cm/sec.
3. - Pour les reportages à Alger
-----------
2 cars 1.000 kg avec moyens d'enregistrement sur bandes magnétiques
et sur disques ;
----------Plusicur
valises reportages, magnétophones portatifs et enregistreurs
portatifs sur disques.
4. - A Bougie
----------1
studio 180 m3 avec
-----------
1 consolette réduite de prise de son ;
------------
1 consolctte magnétophone portatif.
5. - A Constantine
----------1
studio 75 m3 avec
----------1
consolette réduite de prise de son ;
----------1
table de gravure lecture de disque 78 t/m ;
----------1
magnétophone fixe 3876 cm-sec. ;
----------3
magnétophones portatifs.
6. -. A Oran
----------1
studio 130 m3 avec
-----------
1 consolette réduite de prise de son ;
-----------
1 table de gravure 78 t/m. ;
------------
1 magnétophone fixe 38/76 cm/sec. ;
-----------
3 magnétophones portatifs.
7. - A Tlemcen :
----------1
studio 110 m3 avec
-----------
1 consalette réduite de prise de son ;
-----------
1 table de gravure 78 t/m.
----------Ces
moyens, joints à l'utilisation de salles extérieures à
Alger (Rex, Casino Music-Hall et autres) permettent d'attendre la Maison
de la Radio définitive en cours de construction.
----------Il
y est prévu outre une centaine de bureaux et d'annexes pour l'ensemble
des services et la partie télévision dont il sera question
plus loin :
- 2 studios de 600 m3 ;
- 2 studios de 340 m3 ;
4 studios de 150 m3 ;
4 studios de 100 m3 ;
- 2 salles de magnétophones ;
1 salle publique de 450 places ; - 2 salles de répétition
; - 2 salles d'échos ;
- 1 grande salle technique - 2 discothèques ; - 1 bibliothèque.
----------Cet
ensemble permettra le regroupement de la totalité des services
et des studios d'Alger. Il sera vraisemblablement terminé en
1959.
b) TÉLÉVISION
----------Depuis
le 24 décembre 1956 la télévision fonctionne en
Algérie. Sa mise en route a pose, par suite de l'existence de
groupes ethniques différents, des problèmes très
délicats.
----------Pour
une personne non avertie des problèmes de télévision,
le plus simple paraissait d'affecter un émetteur de télévision
par chaîne, mais malheureusement c'est impossible.
----------On
ne dispose en fait pratiquement avec la définition de 819 lignes
adoptée en France que de 4 canaux, donc seulement de 4 émissions.
L'expérience ayant montré qu'en particulier à Alger
il était nécessaire pour desservir la ville d'avoir un
émetteur local et pour la campagne un émetteur régional,
il fallait donc utiliser les 4 canaux. Comme ils sont adjacents, cela
signifiait automatiquement mélange. Il fallait donc trouver une
autre solution.
----------La
plus simple paraissait alors de partager les heures ou jours d'émissions.
Cette solution que nous pourrions qualifier de paresseuse ne résolvait
en fait rien. La télévision se doit, en effet, de transmettre
au moins un journal télévisé quotidien, des magazines,
des reportages d'actualité. Avec un émetteur " partagé
r, il fallait ou sacrifier un groupe ethnique un jour sur deux, ou passer
deux fois les mêmes émissions avec commentaires dans des
langues différentes. Cala conduisait à revoir les mêmes
émissions deux fois au moins (à l'heure actuelle la télévision
réalise 31 heures de programme par semaine, le journal télévisé,
les magazines reportages occupant 8 heures d'antenne, si on avait dû
multiplier ce nombre par deux il ne serait resté que 15 heures
de programme artistique, c'est-à-dire environ 7 heures par groupe
ethnique). Cette solution était donc aussi à rejeter.
----------La
R.T.F. a été alors amenée à proposer aux
sociétés construisant les postes récepteurs d'envisager
un système de télévision comportant une image unique
accompagnée de deux sons. Les constructeurs de postes ont de
leur côté demandé que le nouveau système
permette d'utiliser les récepteurs existants pour des raisons
de prix et de commodité.
----------Le
problème ainsi posé semblait ardu. Il n'avait encore jamais
été résolu et avait même 6t4 déclaré
pratiquement insoluble dans un pays limitrophe de l'Algérie.
Différentes solutions furent proposées qui ne satisfaisaient
en fait personne, jusqu'au jour où un technicien eut une idée
qui parut, lorsqu'elle fut exprimée, excessivement simple.
----------Depuis
longtemps tous les techniciens de la radiodiffusion connaissent en -effet
le principe de l'émission par impulsions.
----------Dans
ce système l'émetteur diffuse pendant des temps très
courts (de l'ordre de la milliseconde) successivement des tranches de
différents programmes.
----------Le
récepteur ne fonctionne que pendant les temps où le programme
désiré est émis et reste bloqué pendant
les autres programmes.
----------Ce
blocage qui nécessite un organe spécial dans les récepteurs
de radiodiffusions ordinaires a été réalisé
sans organe supplémentaire en utilisant un système de
balayage du téléviseur. On peut donc utiliser les récepteurs
construits en série avec une modification mineure.
----------Le
système employé est donc en définitive un système
à modulation par impulsion, les impulsions étant faites
au rythme de balayage de lignes. Il permet donc deux sons.
EMETTEUR DE TÉLÉVISION
----------Les
mesures de champ ont conduit à installer l'émetteur de
T.V. à Cap-Matifou.
Il est situé face à Alger dont il est distant d'environ
15 km. Le système rayonnant est situé sur un pylône
de 60 m. environ. Aucun rayonnement n'est émis vers le Nord.
Compte tenu du gain d'antenne sa puissance apparente est de 3 kw (29
kw en mai 1957).
----------L'émetteur
est relié par relais hertzien aux studios (un relais de secours
est prévu en cas de pannes). L'émetteur couvre pratiquement
la ville d'Alger, sa banlieue et une grande partie de la Mitidja.
----------Les
studios et moyens de production
1. Situation au 30-5-57.
1- sont actuellement en service
----------Aux
Eucalyptus
- 2 studios de tournage de films avec loges. - 1 atelier de confection
des décors. - 1 machine à développer à grande
vitesse.
----------Au
Foyer civique (
voir, cliquer ici)
- 1 studio provisoire pour émissions en direct qui subsistera
jusqu'à la mise en service des studios T.V. de la Maison de la
Radio avec loges.
----------Au
boulevard Bru (Maison
de la Radio définitive)
- studio de 300 m3 avec régie et loge.
- 1 salle avec 4 télécinémas (deux 16 mm., deux
35 mm.). - 1 salle de projection avec projecteurs 18 et 35 mm. - 5 tables
de montage et des projecteurs 16 mm. - 1 filmathèque.
2,, La Maison de la Radio du boulevard Bru, à Alger,
comportera
- 3 studios T.V. (270-175-145 m2 de plateaux) avec 2 cabines speaker.
- 1 studio de post synchronisation.
- 2 studios de projection.
- 1 laboratoire de développement de films.
- 1 ------------ de tirage de films.
- 1 ------------ de photographie.
- 5 salles de montage de films,
- 1 filmothèque.
-- 1 salle de télécinéma 16 et 35 mm.
- 1 atelier de construction des décors.
----------Ces
installations seront mises totalement en service en fin d'année
1957.
II. - PROJETS.
En fin d'année 1957 est prévue la mise en service à
Oran d'un centre Vidéo comportant - 1 studio T.V. avec 2 cabines
speaker.
- 1 salle de télécinéma.
- 1 - de montage de films.
- 1 -- de projection.
----------Au
31 décembre 1946, il n'existait en Algérie que 125.000
auditeurs déclarés dont 11.000 Musulmans et 114.000 non
Musulmans. Au 31 décembre 1956 il y en avait 358.000 dont 127.000
Musulmans et 231.000 non Musulmans. En 10 ans, le nombre total des auditeurs
a triplé : celui des Musulmans a plus que décuplé,
et celui des non Musulmans doublé.
----------Le
tableau suivant indique année par année depuis 1956 l'augmentation
du nombre de comptes. (1 compte par auditeur payant la redevance radiophonique).
Il convient d'ailleurs de souligner que depuis le 1er avril 1950, si
une personne possède à son nom deux ou plusieurs postes
à son domicile, elle ne compte que pour un auditeur. Cela fausse
donc légèrement depuis cette date la statistique et ne
permet pas une comparaison exacte avec. d'autres pays qui la comptent
autant de fois qu'elle a de postes. Pour rendre les chiffres comparables
avec ces pays, il conviendrait d'ajouter environ 30.000 auditeurs de
plus pour l'Algérie.
DATES
|
Nombre
de postes déclarés (nombre,
de comptes)
|
ALGÉRIE
|
M,ETROPOLE
|
Augmentation en nombre
|
Annuelle en %
|
Augmentation annuelle en % du
nombre de postes déclarés
|
31-12-56
|
358.000
|
46.000
|
13
|
4,8
|
31-12-55
|
312.000
|
35.000
|
12,6
|
5,7
|
31-12-54
|
277.000
|
22.000
|
8,6
|
5,5
|
31-12-53
|
255.000
|
20.000
|
7,9
|
6,4
|
31-12-52
|
235.000
|
20.000
|
9,3
|
6,6
|
31-12-51
|
215.000
|
26.000
|
12
|
7,3
|
31-12-50
|
189.000
|
16.746
|
9,6
|
6,3
|
31-12-49
|
173.254
|
18.195
|
11,8
|
4,9
|
31-12-48
|
155.059
|
|
|
|
----------L'accroissement
très important et très supérieur à la plupart
de celui des autres pays est dû à l'augmentation importante
de la puissance du réseau du volume des émissions et à
l'amélioration du niveau de vie de la population musulmane. Il
faut souligner en effet qu'actuellement la population musulmane achète
plus de postes que celle non musulmane. Le tableau suivant permet d'en
juger
AUGMENTATION DU NOMBRE DE COMPTES
|
TOTAL
|
MUSULMANS
|
NON MUSULMANS
|
De 1946 à 1948
|
37.118
|
11.765
|
25.353
|
Moyenne annuelle pendant cette
période (1946 à 1948)
|
12.373
|
3.922
|
8.451
|
De 1949 à 1951
|
59.944
|
25.602
|
34.339
|
Moyenne annuelle pendant cette
période (1949 à 1951)
|
19.881
|
8.535
|
11.446
|
De 1952 à 1954
|
62.000
|
34.000
|
28.000
|
Moyenne annuelle pendant cette période (1952 à 1954)
|
20.700
|
11.333
|
9.333
|
1955 et 1956
|
81.000
|
45.000
|
36.000
|
Moyenne annuelle pendant cette
période (1955 et 1956)
|
40.500
|
22.500
|
18.000
|
----------Les
auditeurs sont d'ailleurs répartis très inégalement
en Algérie, comme l'indique le tableau ci-dessous :
|
ALGÉRIE
|
Département
d'Alger
|
Département
d'Oran
|
Département Constantine
|
SUD
|
Musulmans
|
127.000
|
54.000
|
31.000
|
34.000
|
8.000
|
Non Musulmans
|
231.000
|
104.000
|
79.000
|
44.000
|
4.000
|
Total
|
358.000
|
158.000
|
110.000
|
78.000
|
12.000
|
----------il convient
en outre de signaler qu'à l'intérieur de chaque département
les auditeurs sont en majeure partie groupés autour de quelques
villes importantes.
----------La
ville d'Alger à elle seule compte 67.000 auditeurs.
----------La
ville d'Oran 40.000.
----------La
ville de Constantine 9.000, celle de Bône 16.000.
----------L'auditoire
" Télévision " est encore assez mal défini.
----------L'émetteur
ne dessert qu'Alger et ses environs. On peut estimer à fin juin
1957, le nombre de téléspectateurs à 6.000 environ,
----------Cet
accroissement très important est surtout dû à la
campagne publicitaire faite en liaison avec le syndicat algérien
dés radio-électriciens. Un salon de la Télévision
a eu lieu 3 semaines avant le démarrage effectif ; toutes les
marques ont montré leurs téléviseurs et la télévision
a présenté chaque jour près de 6 heures de programmes
dont quotidiennement 2 heures par jour en direct. Il y eut ainsi environ
2.500 à 3.000 téléviseurs vendus avant l~ démarrage
du poste.
LE BUDGET
----------Quoique
le nombre d'auditeurs se soit accru d'une façon relativement
importante en Algérie, leur nombre est encore très insuffisant
pour couvrir les dépenses de la Radiodiffusion. En application
de l'ordonnance du 2 novembre 1945 le budget de la Radiodiffusion en
Algérie fait partie du budget métropolitain, laissant
ainsi à la charge du budget national le déficit. Jusqu'à
présent le taux appliqué a été celui de
la Métropole avec toutefois un certain décalage dans le
temps.
RECETTES
----------Elles
proviennent uniquement de la redevance radiophonique. Elles ont été
En
|
1946
|
1947
|
1948
|
1949
|
1950
|
De, en F
|
27.000.000
|
39.000.000
|
77.000.000
|
101.000.000
|
148.000.000
|
En
|
1951
|
1952
|
1953
|
1954
|
1955
|
De
|
213.000.000
|
274.000.000
|
331.000.000
|
346.000.000
|
431.000.000
|
En
|
1956
|
1957
|
|
|
|
|
500.000.000
|
560.000.000(prévision)
|
|
|
|
----------Soit
en 12 ans de : 3.047.000.000 fr.
DEPENSES.
----------Les
dépenses supportées sont de deux ordres : dépenses
d'investissement et d'exploitation. Une partie en est payée
par la région d'Alger (elle constitue d'ailleurs la plus grosse
partie et est déjà de très loin supérieure
aux encaissements), l'autre est réglée par la direction
générale de Paris et se rapporte à des dépenses
communes à l'ensemble de la Radiodiffusion (marchés très
importants de matériel, conventions avec l'A.F.P., les industries
du disque, les droits d'auteur...).
----------Ces
dépenses ont été :
En
|
1946
|
1947
|
1948
|
1949
|
1950
|
Investissement
|
. 24.000.000
|
50.000.000
|
15.000.000
|
90.000.000
|
82.000.000
|
Exploitation
|
81.500.000
|
134.000.000
|
231.000.000
|
257.000.000
|
337.000.000
|
Total
|
105.500.000
|
184.000.000
|
246.000.000
|
347.000.000
|
419.000.000
|
En
|
1951
|
1952
|
1953
|
1954
|
1955
|
Investissement
|
39.000.000
|
51.000.000
|
238.000.000
|
101.000.000
|
22.000.000
|
Exploitation
|
473.000.000
|
522.500.000
|
538.000.000
|
589.000.000
|
746.000.000
|
Total
|
512.000.000
|
573.500.000
|
776.000.000
|
690.000.000
|
768.000.000
|
En
|
1956
|
1957
|
|
|
|
Investissement
|
820.000.000
|
1.620.000.000
|
|
|
|
Exploitation
|
865.000.000
|
1.450.000.000
|
|
|
|
Total
|
1.685.000.000
|
3.070.000.000(évaluation)
|
|
|
|
----------Soit en
11 ans un total de 9.376 millions de francs dont 6.224 millions d'exploitation
et de 3.152 millions de francs pour les investissements.
----------Le
déficit pris en charge par le budget métropolitain ressort
donc pour la seule année 1957 à environ 2.510 millions de
francs et pour la période de 1946 à 1957 à 6 milliards
389 millions.
----------A
titre indicatif, les différents postes du budget 1956 ont été
les suivants
----------Investissement
51,5 %
----------Direction
- Administration 18 % 3,7 %
----------Exploitation
technique Personnel 8,7 % 18 %
----------Exploitation
technique Matériel 12,7 % 26,5 %
----------Dépenses
artistiques 19,3 % 39,5 %
----------Dépenses
d'informations 4,4 % 9
----------Frais
de perception de redevances 1,6 % 3,3 %
----------100
% du total des dépenses 100 % frais exploitation seuls
-LES
SERVICES
----------Services
de production.
A. - RADIODIFFUSION
----------Les
services de production comprennent sur chacune des trois chaînes
des services artistiques et des services d'information assistés
de services annexes : discothèque, bibliothèque, régie.
----------Pour
satisfaire tous les goûts, les programmes font appel à
de nombreux genres, ainsi qu'il ressort des pour centages des différentes
émissions
CHAINE FRANÇAISE
Musique classique lyrique |
11 %
|
Musique légère et chansons
variétés |
43 %.
|
Émissionséducatives
et littéraires |
8
|
Émissions
féminines magazines |
7 %
|
Théâtre et émissions
policières |
8
|
Informations et reportages sports |
16 %
|
Divers |
7 %
|
CHAÎNE ARABE
Informations |
19
|
Chroniques, magazines, reportages
|
9
|
Emissions religieuses |
5 %
|
classique religieuse |
11 %
|
Musique moderne |
16 %
|
Musique populaire |
13 %
|
Théâtre
variétés |
18 %
|
Emissions éducatives et littéraires
|
9 %
|
CHAINE KABYLE
Informations |
16 % |
Chroniques, magazines, reportages |
12 |
Emissions religieuses |
3 % |
Musique populaire |
33 |
Musique moderne |
18 % |
Théâtre variétés
|
18 % |
----------Services
des Informations et du Journal Parlé.
----------Ils
sont chargés de rédiger les bulletins d'informations et
du journal parlé, des sports, des magazines et des reportages.
La chaîne française utilise 14 journalistes au mois et
200 collaborateurs payés au cachet ; les chaînes arabe
et kabyle respectivement 18 et 100.
----------Les
informations et journaux parlés sont rédigés d'après
les nouvelles fournies par l'Agence France-Presse, l'Agence Continentale
de Presse et des correspondants particuliers. La R.T.F. métropolitaine
fournit également une heure chaque jour, par liaison spéciale,
des informations.
----------Ils
donnent les nouvelles de l'étranger, de la Métropole,
de l'Union Française et de l'Algérie. Alors que les services
des informations en langue française donnent une revue de presse
quotidienne de journaux en langue française, ceux en langue arabe
donnent des commentaires de la presse du Moyen-Orient 2 fois par semaine
et hebdomadairement une revue de presse des journaux en langue française.
Ls informations sur la chaîne arabe sont données en classique
et en dialectal.
----------Les magazines. - Il y en a 9
sur les chaînes arabe et kabyle et 10 sur la chaîne française
: ils traitent de sujets divers (juridiques, familiaux, sociaux, tourisme,
cinéma, lettres et arts...)
----------L'émission
quotidienne " La demi-heure de la femme ", quoiqu'ayant un
fond musical est du ressort de ce service.
----------Les
reportages. - Ils sont très nombreux et mettent en priorité
en évidence les réalisations effectuées en Algérie
(problèmes de l'eau, de la scolarisation, de l'amélioration
rurale, des réformes municipales, du développement de
l'industrie) et les problèmes d'actualité.
----------Mais
l'activité de ces services déborde très nettement
le cadre de l'Algérie. Les reporters d'Alger collaborent aux
productions métropolitaines " Paris vous parle ", "
Journal parlé de 20 h. 00 métropolitain ".
----------Les
sports. - Chaque semaine, outre les annonces des manifestations
sportives, leurs pronostics résultats et commentaires, une sinon
deux manifestations font l'objet de retransmissions.
----------Enfin
les chaînes arabe et kabyle présentent une émission
dominicale " Alger vous parle " diffusée en Métropole
et qui sert de liaison ainsi que le prouve son abondant courrier entre
l'Algérie et la Métropole.
----------Services
artistiques.
----------Pour
réaliser les émissions artistiques, la chaîne française
dispose d'un orchestre de 63 exécutants et d'une troupe d'interprétation
de 17 acteurs pour le théâtre et de 6 pour les ouvrages
lyriques ; elle utilise environ 1.000 artistes' payés au cachet.
----------Les
émissions en langue arabe et kabyle emploient un orchestre de
21 exécutants mais 2.000 artistes environ sont payés au
cachet.
----------a)
Emissions musicales.
----------L'orchestre
de la R.T.F. dans sa grande formation présente sur la chaîne
française des concerts publics hebdomadaires de Novembre à
Mai. Chaque semaine un soliste international était la vedette
de ces concerts.
----------Les
programmes ont été consacrés aux plus grandes oeuvrais
de la musique française ou à des Festivals do musique
étrangère : allemande, russe, anglaise et américaine.
----------En
formation plus réduite cet orchestre participe à la réalisation
d'émissions lyriques enregistrées en studio et à
des émissions de musique légère.
----------Les
émissions de " musique de chambre " et de " vedettes
de passage " enregistrées avec les solistes des concerts
symphoniques, complètent la production musicale.
----------Les
émissions lyriques sont réalisées à l'aide
de la troupe sédentaires de six chanteurs recrutés à
Paris, auxquels s'ajoutent les éléments locaux pour les
supplémentaires et des vedettes engagées fréquemment.
----------Quant
à la chaîne arabe, elle donne des émissions de musique
classique ou andalouse, populaire, moderne, folklorique (bédouine).
----------Des
studios extérieurs (Tlemcen, Oran, Constantine, Bougie) donnent
l'éventail complet des traditions et des écoles artistiques
de ce pays.
----------Des
émissions de musique moderne occidentalisée et exécutée
par des musiciens européens, sont également assurées.
----------Pour
ce qui est de la chaîne kabyle les formations disparates, désarticulées
et squelettiques de jadis ont fait place à de véritables
orchestres bien homogènes etjudicieusement dosés sur le
plan instrumental. Citons :
-----------
" l'orchestre de la station " qui accompagne les chanteurs
du genre traditionnel et folklorique ;
-----------
" l'orchestre jazz " qui accompagne les chanteurs modernes
;
-----------
" La Chorale Féminine " admirablement homogène
est parvenue à exécuter des " ourar " (musique
de danse et chants rythmés) avec un brio qui soulève l'enthousiasme
des auditeurs et auditrices.
----------Il
y a lieu de souligner que le studio de Bougie apporte, dans le domaine
folklorique, une large contribution également appréciée.
----------b)
- Émissions théâtrales.
----------En
plus de la troupe locale déjà complétée
par des artistes venant de Paris et d'autres pris sur place, la R.T.F.
a fait appel à des vedettes des principales scènes métropolitaines.
----------Les
émissions dramatiques en studio ont présenté un
répertoire tant classique que moderne : " Jules César
", de Shakespeare (version Boissy) ; " Le menteur ",
de Corneille ; " Lorenzacio ", de Musset, " Don Carlos
", de Semer
----------Les
grands mélodrames célèbres, des oeuvrais de Robert
de Flers, Georges Neveu, Victorien Sardou, de Letraz, Henri Becque,
André Roussin, Haraucourt, Rostand, etc...
----------La
chaîne arabe réserve la majeure partie de sa production
aux auteurs locaux, mais donne également nombre d'adaptations
de pièces occidentales, classiques ou modernes : " Chatterton
", " Le roi Lear ", " L'Ecole des maris ",
" Le bourgeois gentilhomme ", " L'homme qui assassina
", " Kean ", " On ne badine pas avec l'amour ",
" Hamlet ", " Yerma , de Frederico Garcia Lorca, "
Knock ", " La vérité est morte ", d'E.
Roiblès.
----------Quant
à la chaîne kabyle, ayant franchi victorieusement le stade
des farces, sketches et contes, elle affronte la diffusion de véritables
pièces théâtrales adaptées des grands dramaturges
fiançais.
----------c)
Emissions de variétés.
----------Sur
la chaîne française, les émissions de variétés
sont composées d'une part d'émissions venant de Paris,
d'autres part d'émissions produites en Algérie soit en
direct soit en studio, en utilisant des artistes locaux ou des vedettes
de passage.
----------Sur
les chaînes arabe et kabyle où tout est fait sur le plan
local on peut citer l'heure de l'auditeur, l'offrande musicale, les
promenades folkloriques...
----------Enfin,
sur les 3 chaînes les émissions littéraires, culturelles
et poétiques, dont une partie est consacrée aux auteurs
ou aux problèmes algériens, traitent de sujets artistiques
et scientifiques en général. Des émissions enfantines
et policières hebdomadaires, des ouvrages lyriques complètent
les grandes émissions.
B) TELEVISION
----------La
Télévision elle aussi, essaie de toucher tous les genres.
----------Quoique
n'ayant débuté que le 24 décembre. 1956, elle présente
hebdomadairement 31 h. de programmes se répartissant comme suit
:
Film du commerce |
25 %
|
Théâtre - Lyrique |
20
|
Variétés |
19 %o
|
Enfantine |
5 %
|
Journal télévisé
|
16 %
|
Magazine - Reportage sportif |
9 %
|
Divers |
6 %
|
----------Sur
ces 31 heures d'émissions la télévision métropolitaine
en fournit en moyenne 11 h. par semaine. Ce sont surtout du théâtre,
des variétés et des ouvrages lyriques.
Services du Journal Télévisé - Magazine - Reportage.
----------Ils
sont chargés du journal télévisé biquotidien,
des sports reportages et magazines télévisés. Ils
emploient 16 journalistes dont 5 cameramen.
----------Le
Journal télévisé est réalisé entièrement
sur place à l'aide des bandes envoyées par United Press
et France Vidéo et les sujets tournés sur place (en moyenne
deux à trois sujets par jour).
----------Ce
service a également dans son ressort les magazines de la femme,
art, sciences et voyages où sont présentés les
différents pays et leurs principales réalisations, le
magazine de l'aviation, les magazines des sports. Il réalise
également chaque semaine une retransmission sportive en direct.
Services artistiques
----------Les
services artistiques de la Radiodiffusion des trois chaînes conçoivent
les programmes artistiques télévisés qui sont réalisés
par le service de production.
----------A
ce service dont dépendent les réalisateurs, script, maquilleuses,
présentatrices.., sont également rattachés les
services de visionnage de films et kinescope. Une division d'administration
sert de liaison entre le service et les services administratifs et financiers.
----------Il
emploie 45 personnes.
----------Chaque
vendredi soir alternativement un ouvrage dramatique ou un ouvrage lyrique
bénéficiant de la venue des vedettes déjà
citées en Radiodiffusion est présenté aux téléspectateurs.
----------Notons
parmi les grandes réalisations locales télévisées
: La reine morte de Montherlant, Les vignes du Seigneur
de Robert de Fiers, L'Illusionniste de Sacha Guiitry, A souffert
sous Ponce Pilate de Paul Raynal, Mam'zelle Nitouche de Hervé,
La Veuve Joyeuse, de Frantz Liehar et Le Médium, de
Carlo Menotti.
----------En
outre chaque semaine le " moment musical
" présente la vedette qui se produit aux concert
symphoniques de la chaîne française, la " musique
arabe " montre les principales formations de la chaîne
arabe.
----------Deux
émissions enfantines une en français l'autre alternativement
en arabe et kabyle sont données en direct.
Services techniques
----------Ils
sont chargés d'entretenir, d'exploiter le réseau, de surveiller
et diriger les travaux, d'effectuer la prise de son des émissions,
de les enregistrer et les diffuser en Radiodiffusion. En télévision
ils réalisent les prises de vue en studio et les prises de son.
Ils sont chargés de développer et monter les films tournés
en Algérie. Ils construisent les décors. Leur tâche
est donc très variée et très lourde. Ils comptent
en 1957 cent soixante dix unités spécialisées.
Services administratifs. (note
du site: il manque des lignes sur l'original)
----------Dépenses
(852 millions de paiement et 40.00 cachets payés au mois, 4.000
cachetiers) de la liquidation des dépenses (852 millions de paiement
et 40.000 cachets payés en 1956), de la perception de la taxe
radiophonique.
----------Malgré
une mécanisation très poussée le travail a subi
une augmentation d'environ 75 % par rapport aux statistiques de l'année
1953. Cette augmentation ressort d'une part de l'importance des paiements
effectués et d'autre part des recrutements intervenus par suite
de la création de nouveaux services et notamment de la télévision.
Cet accroissement de travail n'a pourtant entraîné qu'une
augmentation inférieure à 30 % de l'effectif, existant
en 1953.
QUELQUES NOMBRES
(voir
fichier pdf joint.Cliquer sur cette phrase)
SERVICES DE PRODUCTION
-----------En
1946 la R.T.F. en Algérie effectuait en Radiodiffusion 135 heures
d'émissions par semaine et en 1957 234 h 15.
-----------
En 1957 la Télévision produit 31 heures de programmes
par semaine.
-----------
En 1956, 4.000 artistes, journalistes, conférenciers ont été
entendus sur nos antennes.
-----------
Une émission théâtrale de Radiodiffusion d'une heure
environ nécessite 12 heures de répétition, de Tévision
8 jours à deux répétitions par jour.
----------Pourcentage
de répartition des différents genres d'émissions
----------A.
- RADIODIFFUSION
-------(voir
fichier pdf joint.Cliquer sur cette phrase)
----------B.-REPARTITION
DES AUDITEURS DECLARES EN ALGERIE
-----------
En 1946, il y avait 11.000 auditeurs musulmans et 114.000 non musulmans.
----------Mais
en 1957 il y a 127.000 auditeurs musulmans et 231.000 non musulmans.
-----------
Jusqu'en 1951 les musulmans achetaient moins de postes que les non musulmans,
mais actuellement l'inverse se produit.
-----------
83 foyers sur 100 chez les non musulmans possèdent la radio,
alors que 8 foyers sur 100 chez les musulmans en sont dotés.
-----------
Le département d'Alger compte 158.000 auditeurs (54.000 musulmans
- 104.000 non musulmans). - Le département d'Oran compte 110.000
auditeurs (31.000 musulmans - 79.000 non musulmans).
----------Le
département de Constantine compte 78.000 auditeurs (34.000 musulmans
- 44.000 non musulr^a,ns). - Le Sud compte 12.000 auditeurs (8.000 musulmans
- 4.000 non musulmans).
----------La
ville d'Alger compte à elle seule 67.000 audi
----------La
ville d'Oran compte à elle seule 40.000 auditeurs.
----------Les
villes de Constantine et de Bône en comptent respectivement 79.000
et 16.000o
----------C.-SERVICES
ADMINISTRATIFS
fichier
pdf joint.Cliquer sur cette phrase
----------Le
Service de perception des redevances est entièrement mécanisé
et l'envoi des différents avis se fait automatiquement.
----------En
1956 les services d'Alger ont payé 852.000.000 de francs (73.000.000
en 1946) et ont liquidé 40.000 cachets (19.000 en 1946).
----------D.-SERVICES
TECHNIQUES
fichier
pdf joint.Cliquer sur cette phrase
----------Depuis
1946 la puissance du réseau a été multipliée
par 37,5 et l'Algérie a actuellement le réseau le plus
puissant d'Afrique du Nord.
-----------
La puissance de l'émetteur Télévision installé
à Alger est de 27 Kw (puissance crète apparente pour Alger).
----------E.-RECETTES
ET DEPENSES ANNUELLES
fichier
pdf joint.Cliquer sur cette phrase
----------De
1946 à 1957 les redevances vont rapporter 3.047.000.000 de francs
mais les dépenses vont s'élever à 9.376.000.000
de francs. La Métropole a donc payé 6.329.000.000 de francs.
-----------
Le nouvel émetteur d'Alger coûte 1.200.000.000 de francs.
-----------
Le bâtiment de la Maison de la Radio-Télévision
va coûter environ 1.200-000.000 de francs.
-----------
Les investissements faits en Algérie atteignent 3.152.000.000
de francs.