Alger, Algérie
: documents algériens
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--------L'Oranie
et les Territoires du Sud-Oranais sont, en ce qui concerne l'Artisanat,
divisés en trois zones : --------Les
activités recensées sont groupées dans l'ordre ci-dessous : 1 - ZONE NORD - CENTRE TLEMCEN. --------Cette zone comprend : Oran, Nédroma, Qal'a, Mascara et les douars des communes de Marnia, Sebdou et Montagnac. --------Groupe
1 - Tapis : --------a) La production de tapis dans les centres de Tlemcen, Oran et Nédroma a gardé son importance, elle n'a pas changé de caractère. Le contrôle de la qualité est toujours effectué ; les règlements de l'O.F.L.A.C. tendent à hausser le niveau de la qualité bénéficiant de la garantie officielle. Pour cela, tous les tapis exportés d'Algérie doivent répondre à un minimum de qualité, ils sont contrôlés et identifiés par des étiquettes précisant les lieux d'origine, la qualité de matières employées et le nombre de points noués au dm2 ; mais en vertu d'un arrêté pris en décembre 1955, le plomb de garantie jusqu'alors accordé aux fabrications comptant 224 points noués au dm2, n'est plus accordé qu'à celles comptant au moins 400 points. L'application récente du nouveau règlement ne permet pas de juger de ses répercussions, et, dans le classement ci-dessous,. il ne sera tenu compte que des poids et surfaces contrôlés.
--------Les différences de poids et de surfaces sont minimes et dues surtout aux différences de fabrications présentées sur le marché. L'examen continu du centre permet de dire que le chiffre moyen d'affaires, le nombre d'heures de travail et la masse des salaires distribués ont été maintenus. Cette stabilité est due à la souplesse de la fabrication, celle-ci utilisant des matières premières dont les fluctuations de prix sont compensées par une amélioration continuelle des procédés de préparation, et employant une main-d'oeuvre dont les salaires n'ont pas varié. Il est nécessaire que ces derniers évoluent dans un proche avenir, et, comme ils interviennent dans le prix d'un article destiné uniquement à une clientèle étrangère, différentes aides doivent être envisagées afin de conserver à Tlemcen une de ses principales sources de revenus. --------Les principales clientes de Tlemcen sont restées la Métropole et la Suisse, à la suite desquelles on peut maintenant citer l'Allemagne. --------Le nombre des fabricants n'a guère varié, il oscille toujours entre 55 et 60, la moitié d'entre eux ne produisant pas plus de 500 m2 par an, quelques-uns fabriquant 15.000 mètres environ. --------Le chiffre d'affaires, moyen pour ces dernières an nées se situe à environ, en F : 510 millions. Les salaires distribués à environ 70 millions. --------Les
matières premières employées, provenant toujours des mêmes sources, représentent
en poids --------a) Mascara. — La production de tapis contrôlés à Mascara est issue du Centre Municipal d'artisanat qui joue un rôle éducatif. Elle a atteint en 1955, environ 80 mètres carrés. C'est à Mascara, que la technique très particulière du vieux tapis de Qal'a est conservée. Ce centre fonctionne maintenant depuis cinq années et donne les résultats escomptés ; les élèves qui terminent le cycle d'études prévues et qui en manifestent le désir, sont équipées à domicile par les soins de la municipalité ; elles continuent à être guidées par leur professeur et bénéficient des moyens d'écoulement offerts par la S.I.P.A. d'Alger, organisme de commercialisation soutenu par le Gouvernement Général. --------Le projet de création d'un atelier municipal de préparation et de teinture de la laine n'a pas eu de suite et ne devra être repris que lorsque l'importance de la consommation de matières le justifiera, mais l'implantation d'un artisanat familial du qualité, espéré en 1952 est maintenant une chose faite. --------b) Production non contrôlée. --------La production qui n'est pas présentée aux services de contrôle ne peut sortir d'Algérie, elle est destinée aux marchés locaux, elle est souvent de basse qualité et de prix bas. Les centres de Tlemcen et Nédroma en produisent dans le cadre familial environ 16.000 mètres carrés annuellement pour une vente globale de F : 60 millions environ. Il est difficile d'estimer la production de Qal'a qui doit être aussi importante en surface. A Oran, la population n'étant pas traditionnellement artisanale, toute la production est manufacturière et contrôlée. --------Le centre de Qal'a est toujours producteur de tapis, mais ceux-ci ont perdu leur caractère. Les ouvrages présentés sur le marché font constater un abandon des motifs floraux stylisés au profit de motifs géométriques ; cette transformation du décor, qui s'accentue sans cesse, est due, plus à un souci de travail hâtif, qu'à un besoin d'invention. La production actuelle est pauvre, elle convient à la clientèle visitée par les colporteurs, elle fournit des revenus non négligeables à un nombre important d'artisanes. --------Groupe 2. — Tissages. --------Dans
la zone considérée deux types de tissages sont exécutés : --------2/Le
tissage de haute lisse : travail féminin exécuté à domicile dans
la montagne environnant Nédroma et dans la campagne de Mascara. Ce deuxième
type de tissage permet la confection de pièces de tissus destinées uniquement
à la confection de vêtements traditionnels et n'intéresse que le marché
local. --------a)
Les tissages destinés à l'exportation sont réalisés surtout dans
un but décoratif, ils ne sont pas soumis au contrôle de la standardisation
; ils sont étudiés et réalisés suivant les principes appliqués à la production
de tapis. Dans bien des cas, le manufacturier organise les deux productions
pour la même clientèle obtenant de bas prix par l'emploi de matières mélangées,
la standardisation des dimensions, la simplification des motifs permettant
une réalisation rapide. La stabilité prouvée du marché du tapis est constatée
dans le marché du tissage ; elle peut être estimée pour les trois dernières
années, par l'emploi approximatif annuellement de 275 tonnes de matières
premières — le poids moyen du tissage, au m2, environ 0,400 kg -------Cette production exportée est surtout réalisée en manufactures, travaillant très régulièrement, distribuant annuellement F : 55 millions de salaires à 200 tisserands ouvriers protégés par les lois sociales. -------b) Tissages destinés aux marchés locaux. -------La clientèle campagnarde a maintenu sa consommation provoquant une activité saisonnière chez les producteurs ; les moments de saison morte ont pu être en partie occupés ces dernières années par l'exécution de couvertures et de vêtements commandés par le service de la protection civile en faveur des sinistrés, et par l'administration chargée d'équiper des troupes. -------Une
estimation annuelle des matières employées pour la couverture des besoins
traditionnels fait arrêter les chiffres à -------La valeur globale de ces matières ouvrées atteint, F : 62 millions. -------De plus, environ quarante deux millions de francs de commandes officielles ont été réalisées dans le même centre pour 1955. C'est à F : 15 millions que peut être estimée la rétribution des artisans travaillant dans ce secteur. -------La production des tissages sur métiers de « haute lisse » peut être estimée pour la région de Nédroma de 4 à 5.000 pièces valant 5.000 à 7.000 Frs l'une. -------Le centre de Mascara écoule sa production sur place, à Relizane et sur quelques petits marchés de la côte ; moins importante que celle de la région de Nédroma, elle n'a pu être estimée. -------L'activité textile de la zone 1 provoque un travail important de préparation des matières premières. L'approvisionnement du marché de Tlemcen est assuré par l'apport des laines « Colon » de la région, mais la grande consommation locale fait appel aux ramasseurs qui s'approvisionnent sur tous les marchés d'Algérie, puis aux industriels qui traitent les laines exotiques et procèdent à tous les mélanges. Les plus importants fournisseurs sont installés à Oran (La Sénia), à Tlemcen et au Maroc ; il s'ensuit un prix relativement peu mouvant pour la laine.
-------Les filés de coton, de Fibranne, rayonne et soie sont importés de la Métropole.
580 millions. -------Groupe 3. — La broderie traditionnelle méditerranéenne disparaît des programmes d'enseignement appliqués dans les écoles ; elle est encore enseignée dans certains ouvroirs, en particulier dans celui d'Eugène-Etienne, Hennaya dont les travaux sont de belle qualité. Souvent exécutés sur commande, ils n'apparaissent pas sur les marchés. -------Groupe 4. — La technique de la dentelle est toujours enseignée à Mascara. La production très rapidementécoulée dans les milieux proches du centre municipal ne peut alimenter les comptoirs de vente de la S.I.P.A., lesquels enregistrent des, demandes. -------Groupe
5. ---- Les groupes producteurs de vannerie restent les mêmes,
soit : -------1. -- La qualité des vanneries exécutées aux Azaïl est toujours aussi belle. La production occupe saisonnierement la main-d'oeuvre féminine et s'écoule sur les marchés environnants. -------2. — Aux Beni-Snous, la production de nattes tramées d'alfa naturel et teint, agrémentées parfois de laine est toujours aussi importante. Le chiffre des ventes annuelles annoncé en 1952 a été maintenu à environ : Frs : 15 millions. Ces nattes transitent d'abord au marché du Khémis, puis à Tlemcen pour être réparties sur tous les marchés locaux. -------3. — Les Boqqoya continuent à exécuter les mêmes plats et paniers et les écoulent toujours auprès des touristes. -------4.
— Les Oul'hassa ont gardé leur activité ; l'importance annuelle des ventes
s'est maintenue et peut être estimée à Frs : 10 millions.-----En
résumé, mis à part les travaux des Boqqoya destinés essentiellement aux
touristes, les plats des Azaïl, les nattes des Beni-Snous et les chapeaux
des Oul'hassa répondent à un besoin d'emploi local. L'intervention du
Service dans ces activités se résume à l'achat permanent des très belles
pièces afin d'en encourager le maintien de l'exécution. Les plats des
Azaïl en raison de leur petite taille et de leur prix modique couvent
acquéreurs dans le commerce européen. Les nattes et les chapeaux ne paraissent
pas adaptables lux besoins d'une autre clientèle que celle qui leur est
fidèle. -------Groupe 7. — L'activité traditionnelle concerne toujours, à la campagne, l'exécution de plats, dans la cille, la confection d'arçons de selles et de coffrets. Si les plats en bois tourné gardent la faveur d'une certaine population, la selle est moins utilisée et le coffret est remplacé par des meubles de caractère moderne. Il ne paraît pas possible de diffuser davantage l'usage du plat en bois, la selle ne peut intéresser que les propriétaires de montures dont l'usage se perd, les coffres ne sont plus employés que par une popuilion très pauvre et leur confection ne peut donner lieu à l'exécution d'ouvrages à signaler. L'action du service dans ce domaine est bien limitée. -------Groupe
8. — Le travail du cuir comprend : -------En tenant compte de l'importance de l'abattage à Tlemcen évalué à 200 moutons et 50 bovins journellelent, connaissant les besoins en laine de l'industrie locale, il a semblé logique, au Service de l'Artisanat, 'envisager l'amélioration des procédés de tannerie locaux. Un projet d'installation modernisée et de lance-Lent d'une tannerie coopérative est à l'étude. -------Groupe 9. — Aucune modification n'est intervenue e dans le commerce des bijoux : les productions des ateliers lyonnais inspirées de motifs locaux anciens ont toujours la faveur du public. Aucune influence du service ne peut s'exercer dans cette activité. -------Groupe 10. — Le nombre des ferronniers est minime ; depuis quelques années, plusieurs essais d'emploi fer forgé ont été tentés, ils n'ont pas donné les résultats attendus. -------Groupe 11. — Quelques artisans, à Tlemcen, Mascara et Saïda, sont en mesure de confectionner des mets moulés et ciselés en bronze et des plateaux de cuivre, ciselés et incrustés. Leur activité est peu soin‑ -------Groupe 12. — Le travail des matières plastiques... quelques artisans tlemcéniens transformant la corne objets utilitaires peuvent entrer dans cette catégorie. -------Groupe 13. — Aucun retour à une décoration de caractère local ne s'est manifestée depuis les dernières enquêtes LA ZONE DU DJEBEL-AMOUR, CENTRE AFLO ET COMPRENANT GERYVILLE -------Dans
cette zone qui va de Djelfa à l'Est pour aboutir à Géryville, à l'Ouest,
l'activité artisanale est exercée par une population nomade dont
les productions sont très adaptées aux besoins et se limitent aux groupes
1 tapis et 2 tissages. Quelques travaux de vannerie peuvent être signalés
sans retenir l'attention. -------L'activité des tisseurs nomades n'est pas entièrem ent recensée, mais la production contrôlée, destinée uniquement à l'exportation et apportant de ce fait des ressources nouvelles au pays, a atteint pour les deux dernières campagnes 1955 et 1956 un total de 730 m2 pesant 2.100 kilos. Au prix moyen de 7.000 Frs le M2, c'est un revenu supplémentaire de Frs : 5 millions qui a été procuré à la population. -------Groupe
2. — TISSAGES : -------a) Les tissages à effet de chaîne dits « flidjs " constituent les murs de la tente. Ils sont toujours très parfaitement exécutés et le seront sans doute tant que durera l'usage de la tente ; les sacs et les musettes sont également réalisés par cette technique qui accorde une importance dominante aux rayures. -------b) Les tissages à effet de trame emploient la gamme et les motifs bien définis du tapis au point noué ; leur but est de servir de cloisons pour les séparations indispensables dans la tente. Ces techniques de tissages sont excellentes et peuvent provoquer des travaux ad aptés aux besoins de clients étrangers, c'est dans le but de montrer les résultats obtenus dans ce sens, que le 3 mai 1956, la salle Bordes à Alger a servi de cadre à une grande exposition révélant au public la vie des nomades et les possibilités d'emploi de leurs oeuvres dans des décors modernes. Cette manifestation a atteint son but ; elle a permis d'enregistrer de nombreuses commandes. -------Situé à la limite des zones du Djebel-Amour et saharienne, l'ouvroir d'Aïn-Sefra poursuit son travail d'enseignement de la broderie et du tapis. Si la broderie est méditerranéenne, la proximité du Maroc influence les réalisations en points noués. Il semble d'ailleurs que le temps consacré à ces productions soit minime et ne vise pas à la formation d'une main-d'oeuvre spécialisée. 3° - LA ZONE DES TERRITOIRES D'AIN-SEFRA, CENTRES PRINCIPAUX : BENI-ABBES, ADRAR (TOUAT), TIMIMOUN (GOURARA) -------La population de ces régions réalise des travaux classés dans les groupes : 1. — TAPIS : les tanefsas. -------Groupe 1. -- Les tanefsas réalisés pour servir de tapis sont en tissage plat. Ils se trouvent surtout dans le Gourara. Ils offrent l'aspect de rectangles unis : rouges, verts, noirs, accolés de part et d'autre d'un carré central rouge, sur lequel quelques points noués rappellent les couleurs des rectangles. Ce tapis est peu fabriqué et n'a pas encore fait l'objet d'une adaptation. -------Groupe 2. — TISSAGES : a) Les « Dokkali » réalisés dans les oasis du Touat et du Gourara provoquent une grande activité ; ils font l'objet d'un commerce important tant avec le Nord qu'avec le Sud. Ils ont bénéficié du programme élaboré il y a trois années tendant à redonner à leur fabrication la qualité et par voie de conséquence, l'importance atteinte avant 1938. -------Les dokkali dit d'Adrar et ceux dits de Timimoun sont des tissages lourds composés de bandes de laine et de coton dans lesquels le blanc domine ; quelques motifs géométriques ou floraux très stylisés les parsèment légèrement. Ces tissages sont appréciés comme vêtements et comme tapis de selles par les populations nomades de l'extrême-Sud. -------Les dokkali dits de Fatis sont des tissages très légers réalisés avec un grand souci décoratif ; leur fond blanc est découpé de grands losanges rouges opposés par le sommet. De petits triangles jaunes, verts et rouges viennent meubler indifféremment les zones de fond tirant parti des lois de contrastes et de fins cernés noirs et blancs. Les dokkali de Fatis s'écoulent aisément au développement du tourisme aérien, provoquant des ventes directes et l'ouverture de relations commerciales. -------b) LES TELLIS : Les tellis, faits de poils de chèvres, sont des tissages lourds utilisés comme tapis de sol par la population locale ; leur décor composé surtout de rayures en tons naturels : brun, blanc, noir, utilise parfois le rouge teint. Le tellis est proposé surtout sur le marché d'Adrar ; les relations aériennes lui ont ouvert un débouché auprès des touristes qui apprécient le caractère simple et rude de son décor. -------La diffusion des tissages sahariens dans le circuit commercial a nécessité l'organisation et le contrôle de la production, lesquels ont été possibles grâce à l'aide financière accordée aux centres du Touat et du Gourara. Les chefs d'annexe font contrôler la qualité des teintures et de la contexture, ils approvisionnent les artisanes en matières premières et financent la production ; parvenant en 1954 à faire traiter 80 quintaux de laine, quantité qui sera doublée prochainement et atteindra alors les plus hauts chiffres enregistrés. -------Groupe 5. — La vannerie utilitaire donne lieu à la confection de grands paniers, réservoirs à provisions, et de plats, elle est exécutée dans presque toutes les agglomérations et aboutit à Adrar, Timimoun et plus particulièrement à Beni-Abbés. Les travaux de fantaisie reproduisent à petite échelle les objets usuels et vendus aux visiteurs. Aucun problème d'écoulement ou d'amélioration n'est posé par cette technique. -------Groupe 6. — La poterie utilitaire est rugueuse et n'apporte pas de formes et de décors particuliers ; l'intention du touriste, quelques cendriers sont exécutés à Tamentit. -------Groupe 9. — Les bijoux d'argent comprenant des agrafes gravées — des bracelets creux très légers, ornés de décors dus à l'estampage. Le centre de production, Tamentit, produit très peu. Une renaissance de cette activité ne peut être provoquée que par un enrichissement de la clientèle. Dans le même groupe sont classés les colliers de perles dont la technique est totalement di r férente. Ces bibelots sont souvent fabriqués par les gens qui les portent ou troqués pour une petite somme. -------Les réalisations énumérées dans ces trois derniers groupes ne peuvent, pour des raisons diverses, être influencées, adaptées ou développées. CONCLUSION -------L'action du Service de l'Artisanat a été constante et efficace, elle a permis le sauvetage des techniques anciennes dans tous les cas où leur adaptation aux besoins nouveaux était possible ; elle a exigé et maintenu le niveau de la qualité pour les articles exportés. Elle a libéré les bons artisans de l'emprise des banques, elle a diffusé partout les meilleurs produits de l'artisanat. -------1
— En orientant et en subventionnant les recherches dans les centres municipaux
et les ouvroir privés. -------Pour cela, le centre municipal de Mascara et l'ouv roir des Surs Trinitaires d'Eugène-Etienne - Hennaya bénéficient des conseils de deux adjointes techniques du service. -------Le service de contrôle et d'estampillage des tapis est assuré par quatre agents à Tlemcen et 1 agent à Oran. -------Des
prêts de matières premières et de petit équipement ont été accordés à
Tlemcen à 219 artisans pour une somme globale de 31.400.000 fr. Dans le
Djebel-Amour, les avances faites aux artisans atteignent environ 5 millions.
Dans les territoires d'Aïn-Séfra, cinq millions également ont permis le
financement des campagnes de fabrication. Les meilleurs produits de l'artisanat
de ces régions ont été exposés : à Paris, Florence, Munich, Alicante,
en plus de leur présence aux. Foires locales à Oran, et Temcen. A l'Exposition
Nationale du travail, où seuls sont présentés toutes les trois années
les lauréats algériens, depuis 1949, année de la mise en place du Service
dans le département, 16 titres de :--------------«
Un des meilleurs artisans de la France d'Outre-
Mer » ont été accordés aux représentants des régions qui viennent
d'être passées en revue. -------Parmi les projets en cours de réalisation, il faut signaler l'installation à Oran, d'un centre de documentation et d'exposition permanente. FONCTIONNEMENT DU SERVICE -------Le
Service est domicilié : --------
à Mascara, Place Lafontaine - Bab-Ali - siège du Centre municipal dirigé
par une Adjointe Technique. F. FAUCK. |