Si Mouh ou Mahand et
les Isefra
-----------Dans
la remarquable étude qu'il a consacrée à l'évolution
de la poésie kabyle, dans la Revue Africaine de 1950, M. Mouloud
Mammeri distingue trois étapes, trois styles, étroitement
liés aux modifications de la société. Jusqu'en 1871,
le genre de vie et les structures sociales ont peu changé, l'horizon
est limité, les événements sensationnels sont les
guerres entre tribus. La poésie traditionnelle, avec ses représentants
attitrés, chante ces luttes, célèbre les prouesses
des saints et des prophètes, égrène des sentences
gnomiques pour répondre, selon la sagesse éprouvée
des anciens, à un nombre de cas limité.
-----------Après
1871, l'insurrection et la répression, avec l'intégration
définitive dans l'Algérie française, la paix locale,
les facilités de communication, les contacts extérieurs
multipliés et les bouleversements économiques, le désarroi
social de cette période de transition et d'adaptation difficile
amène une poésie individuelle et individualiste, dont nous
étudierons le représentant le plus typique, inégalé,
Si Mouh ou Mahand.
-----------La
troisième période commence avec le XX' siècle et
plus particulièrement la guerre de 1914. Le rythme de l'évolution
se précipite, la décomposition tribale s'accentue, les libertés
politiques s'élargissent, l'instruction moderne se répand,
l'émigration jusqu'en France devient courante. Survivent des héritiers
de Si Mouh ou Mahand qui ne le font pas oublier, mais contribuent à
augmenter au jour le jour le trésor des isefra. Se développe
un genre approprié aux conditions nouvelles : les poèmes
d'exil, qui disent les difficultés et les nostalgies du travailleur
parti au-delà des mers chercher à gagner son pain et celui
de sa famille.
-----------Nous
nous occuperons ici du plus grand et plus connu des poètes kabyles
et du genre dit isefra (pluriel de asefrou), poèmes
à, déclamer, non à chanter.
LA TOMBE DU POÈTE.
-----------Au
bord de la route de Fort-National à Michelet, avant d'arriver à
cette dernière localité, au lieu dit Tikourabine, où
commence la petite route qui conduit à l'hôpital Sainte-Eugénie,
s'étend le cimetière des Ait Sidi-Saïd ou Taleb, un
petit groupe maraboutique où le poète avait des amis. Sous
quelques chênes verts épars, au milieu des fougères,
s'étendent les dalles de schiste gris qui couvrent les corps par
dessus quelques branchages et un peu de terre. A la tête et aux
pieds, deux autres pierres plates, dressées : les " Témoins
". Aucune inscription, toutes les tombes sont rigoureusement anonymes.
Pendant quelque temps leur identité subsiste dans la mémoire
de quelques hommes de plus en plus rares, puis il n'y a plus rien, si
ce n'est dans le Savoir de Dieu, source de toute existence, dans le passé
comme dans l'avenir. Une vue magnifique s'étend sur la grande Kabylie.
Des vallées bleues et des hauteurs jaunes et vertes couronnées
de tadderts aux maisons serrées se succèdent jusqu'à
la pathétique muraille abrupte et noire du Djurdjura, découpée
par les cimes de Lalla Khadidja, de la Main du Juif, de l'Azrou Gougane
et de l.'Haïzer.
-----------C'est
dans un coin du cimetière réservé aux étrangers,
sur le côté droit de la route en allant vers Michelet et
immédiatement après l'embranchement de Sainte-Eugénie,
que repose Si Mouh ou Mahand. Un vieillard qui l'a enterré, il
y a quarante ans, me conduit à la tombe que bientôt sans
doute personne ne saura plus identifier. Il me raconte les derniers jours
du poète vagabond. C'était l'automne de 1900. Si Mouh ou
Mahand revenait de Tunisie et passait, comme tous les ans en principe,
quelques jours chez ses amis des Ait Sidi Saïd. Il souffrait d'un
abcès au-dessus du nombril, fut hospitalisé à Sainte-Eugénie
et mourut au bout de trois jours. L'administration, conformément
au désir du mort, le fit enterrer au cimetière des Aït
Sidi Saïd.
------------
Allah irhamhou, Dieu l'ait en sa miséricorde ! dit mon guide.
Il buvait volontiers une bouteille entière de pernod. Mais à
la vérité ce n'était pas lui qui buvait ; c'était
son Jinn, son " génie " qui buvait en lui. Pour lui,
il demandait pardon à Dieu et rejetait tout sur la fatalité.
UN VERLAINE KABYLE.
----------- La
plupart des isefra de Si Mouh ou Mohand sont connus, en kabyle et en français,
grâce à Si Amar Ben Saïd Boulifa, qui les publia en
1904 dans son recueil de Poésies kabyles ; mais leur vie dépasse
celle des livres et un halo légendaire enveloppe maintenant leur
auteur, devenu personnage vraiment sacré par ses souffrances autant
que par son talent. Les illettrés les récitent par coeur,
et les exemplaires. rarissimes aujourd'hui, du livre, sont précieusement
conservés dans les akhams de la montagne.
-----------Leur
construction est fort simple : presque tous sont de neuf vers rimant aab
trois fois de suite. Leur valeur humaine est si dense que près
d'un demi siècle après la mort de celui qui les composa,
les Kabyles, loin de leur pays, les soirs de nostalgie, les récitent
avec amour. De pauvres diables disent, en se les appliquant, les vers
sur celui qui commence l'hiver sans manteau, ou celui dont la mère
restée au village, se demande où son fils peut passer la
nuit. Si Mouh ou Mohand mérite une place parmi les " poètes
maudits ", à côté de Verlaine et de Villon,
plus primitif mais non moins émouvant par l'ingénue sincérité
avec laquelle il confesse ses faiblesses et ses hontes purifiées
par la flamme poétique.
-----------Le
" poète kabyle, écrivait
Jean Amrouche, est celui qui a le don d'asefrou,
c'est-à-dire de rendre clair, intelligible, ce qui ne l'est pas.
Il voit au fond des âmes obscures, élucide ce qui les angoisse
et le leur restitue dans la forme parfaite du poème ".
Mouh ou Mohand répond à cette définition. Il naquit
vers 1860, dans la tribu de Aït Iraten, à Icherraïouen,
petit village au-dessus de Tizi-Rached. Il étudia le Coran dans
un zaouia ; mais, orphelin de bonne heure, quitta l'école, ne sut
pas cultiver son petit bien, donna libre cours à son penchant pour
l'amour et la rêverie. Ayant dissipé son patrimoine, il partit
sur les routes en récitant des vers (toujours nouveaux ; il avait
juré de ne jamais redire les mêmes), tantôt bien accueilli
pour ses poèmes, tantôt rebuté pour ses vices, visitant
Bône. Tunis, Alger, Cherchell, aimant, buvant, fumant le kif, souffrant
de lui-même et des autres, berné par les femmes, couchant
souvent à la belle étoile et le ventre vide, ne trouvant
de consolation que dans la musique de ses vers amers, dont les thèmes
sans cesse répétés sont l'amour et la misère,
le péché et le remords, la révolte et la résignation,
finalement le salut.
-----------Il
chante la belle aux tatouages qui a cessé de l'aimer. Il évoque
en acrostiche une française qui s'appelait Philidelphie, Dahbia,
tige d'asphodèle, qui lui a été ravie par un talisman,
la belle Fathima qu'il voudrait " prendre
comme potion ". Il prie les anges d'accueillir avec indulgence
une belle enfant, aux yeux de faucon, qui a eu pitié du poète
errant et que la mort a prise comme tout ce qui est bon et beau. Son coeur"
chargé d'orage " est sans cesse haletant ; il souffre
doublement, de sa misère et de sa vaine tendresse, et plus encore
de celle-ci que de la faim et du froid. J'ai la fureur d'aimer, dirait-il
comme Verlaine; mon pauvre cur est fou. " Ma
blessure étant au cur fait que je me plonge dans les passions
avec rage ".
----------""Egaré
par la folie dont il ne peut se défendre, il affronte la voie vers
l'abîme. "
-----------"
Autrefois favorisé et guidé par le
sort,
-----------"
Je m'occupais à épeler, à réciter
le Coran. " -------------------""Maintenant,
pris par le vice,
-----------"
Je commets avec conscience ce qui est défendu
; " ----------""Je
connais la bonne voie et je m'en écarte.
----------"Ses
habits sont en loques ; son surnom est devenu " fils de Hélas
" ; tout le monde méprise le malheureux hachâichi, fumeur
de kif. Il va passer l'Aïdel Kebir seul, dans un café maure,
sans recevoir de souhaits, sans embrasser aucun parent, sans demander
à personne le pardon mutuel, étranger à tous.
O coeur, tu dois te résigner
Si tu veux rester digne et noble.
C'est aujourd'hui le marché de l'Aïd.
Chaque mosquée, Dieu en est témoin,
De jeunes filles est remplie,
De celles qui ont étudié la science divine,
Tandis que nous, dans toutes les tortures,
Avec de l'absinthe, nous nous plongeons dans l'ivresse, Nous deux
ensemble, mon âme et moi. |
----------"Il
appelle au secours les saints de son pays : Sidi Moussa, Sidi Belloua,
Sidi Ben Ali Chérif, Sidi Ahmed ou Dris, Sidi Ben Eççehab,
Sidi Brahim. Il est près de blasphémer le Dieu qui se joue
de lui, qui humilie les bons et fait prospérer les vils.
Parmi les êtres, les uns voient
leurs peines s'alléger ;
Dans la joie ils ne font que progresser
Et ils se désintéressent de ceux qui souffrent.
D'aucuns, misérables, secoués par tous les tourments,
Pris par la misère et l'amour
Ne font qu'envier le sort des morts. |
----------"Mais
il faut en prendre son parti, subir l'épreuve jusqu'au bout, expier.
L'apaisement viendra. Dieu n'est ni trompeur ni injuste. " N'ai-je
pas Dieu que tu ne peux me ravir ? " dit-il à celle
qui l'a ruiné et laissé tout nu.
Aie pitié
de moi, O mon Dieu !
Je suis comme celui à qui tu as enlevé la vie.
Plus heureux que moi, lui du moins, est dans la paix.
Mon corps se désagrège et fond comme une bougie.
- Calme-toi ô mon coeur, tu n'as rien à dire.
C'est le tour des autres à être heureux.
Courbe-toi et supporte que cette épreuve passe.
|
LA VALEUR MYSTIQUE DE LA POESIE.
----------"Une
autre consolation lui vient de son art. Comme Baudelaire, il demande la
grâce de composer quelques beaux vers
Cette fois-ci, je vais composer un
poème
Plaise à Dieu qu'il soit bon.
Poème qui se répandra dans les vallées et les
plaines.
Quiconque l'aura entendu l'écrira
Et ne voudra jamais l'oublier. |
|
|
----------"Cette
prédiction s'est réalisée ? Aux yeux de ses compatriotes,
particulièrement sensibles aux paroles harmonieuses, aux sentences
bien frappées, Si Mouh ou Mahand, le pécheur, le débauché,
le vagabond, est devenu par la grâce de la poésie une sorte
de saint auquel son inspiration fait pardonner ses faiblesses.
----------"Au
début de sa vocation, m'a-t-on raconté, il entendit une
voix qui lui demandait ce qu'il attendait de la vie en ce monde. Il ne
demanda ni la fortune. ni les honneurs, ni le bonheur, mais seulement
le don poétique.
----------"J'ai
pu recueillir quelques isefra qui lui sont attribués, qu'on lui
fait improviser dans des anecdotes d'allure plus ou moins folklorique
et dont on ne peut garantir l'authenticité. On raconte, par exemple,
qu'il désirait depuis longtemps une jeune fille ; mais le jour
où la perdrix se rendit au chasseur, notre poète fut si
troublé par l'excès de sa joie que la belle eut à
improviser cet asefrou
Avant
de te rencontrer, je désirais beaucoup te voir.
J'avais envie de rester avec toi depuis le soir jusqu'à l'aurore,
Et voici que ton goût est devenu mauvais.
O mon garçon tu n'as plus qu'à reculer.
Le passage du bonheur est fermé pour toi
|
----------"Le
poète se tira d'affaire par d'autres vers
Quand je suis amoureux
et que je fais ce travail,
J'ai d'habitude un cheval qui court droit au but,
Qui galope dans les montées et fait tout ce qu'il veut.
Le soleil est monté à l'Orient et me voici honteux
et perplexe.
Si je suis ton ami, c'est à toi de me soigner.
|
----------"Une
autre anecdote légendaire montre Si Mouh ou Mohand s'improvisant
marchand de beignets à Constantine. Distrait, il laisse tomber
dans la friture la cendre de sa pipe à kif, sebsi. Tous les clients
sont enivrés. Il s'enfuit dans une forêt et met son aventure
en vers. N'est-ce point là le symbole du Poète qui communique
aux autres la ferveur et l'ivresse, mais reste lui-même à
jamais solitaire ?
LE POETE ET LE SAINT.
----------"Mais
la plus belle anecdote qu'on n'ait racontée est celle de la rencontre
du poète avec Cheikh Mohand oul Houssine, le saint du Haut Sébaou,
dont la zaouïa s'élève dans un repli de la montagne,
près de Taka. Après une vie de méditation, ce Wali,
dont les prophéties sibyllines rimées circulent encore,
avait atteint des stations de la voie spirituelle d'où son regard
purifié voyait au-delà des rêves d'un monde illusoire
dont il devait se réveiller par la mort, en 1901, peu de temps
avant Si Mouh ou Mahand lui-même.
----------"Un
jour qu'il allait à une source pour faire ses ablutions, il trouva
le bassin plein de pièces d'or. " Ce n'est pas ce que je demande
", dit-il à la fontaine, qui se trouva alors pleine d'achedhlouh,
viande salée."Donne-moi donc de l'eau,
dit le saint ; je ne te demande pas autre chose. Ce monde est un monde
périssable. Ouama eddounith d'ifani ". Cette légende,
que l'on rapporte de plusieurs autres saints d'Orient et d'Occident, a
donné lieu à un très beau cantique que chantent à
pleine voix dans la montagne les pèlerins de Taka quand ils approchent
du tombeau.
----------"Le
saint reçut donc un jour, peu de temps avant sa mort, le poète
vagabond. Comme on lui annonçait un meddah, un chanteur, un trouvère,
"ce n'est pas un meddah dit-il mais
un çalah, un homme de bien ". Ayant honte
de se présenter avec son attirail de fumeur, le poète avait
caché sous une pierre, avant d'entrer, son sebsi, sa pipe, et son
sac de kif. Mais le cheikh lisait dans les âmes. " Tu
n'as pas apporté tous tes bagages " dit-il, et
il envoya un serviteur chercher la pipe. Puis il pria Si Mouh ou Mahand
de lui dire des vers, qu'il écouta très attentivement, persuadé
qu'un poète est aussi un voyant. Et le visiteur improvisa
O Cheikh Mohand,
fils d'El-Houssine,
Nous sommes venus faire ta connaissance,
Tu es le faucon des lieux inaccessibles.
Mais il te manque un successeur.
Mon coeur en ressent un froid :
Le pays va changer de maîtres.
|
----------"-Et
à moi, poursuivit-il n'as-tu quelque chose à annoncer ?
----------"-
Toi, Dieu te fait mourir célibataire dans un pays étranger.
----------"--
Amen, dit le poète, mais dans un endroit d'où j'irai droit
au paradis .
----------"Ces
prophéties se réalisèrent. Le saint mourut peu après,
et ses biens passèrent à des neveux. Le poète s'éteignit
à l'hôpital, sans famille, et fut enterré dans le
cimetière des étrangers. Nul ne doute pourtant que le buveur
d'absinthe, comme Verlaine, le hachaïchi, comme Baudelaire, n'ait,
par la vertu de ses souffrances et de ses poèmes, un kiosque impérissable
dans le jardin où l'on n'entend que les mots Paix, Paix.
L'AVENIR DES ISEFRA.
----------"Quel
sera l'avenir de la poésie kabyle ? Comment évoluera-t-elle
en même temps que la société ? Comment l'une et l'autre
s'adapteront-elles à des conditions de plus en plus différentes
de l'ancien état de chose ? La société saura-t-elle
choisir entre la tradition saine et la routine sclérosée
? Conservera-telle sa vitalité et sa personnalité tout en
laissant tomber le particularisme surannédevenu néfaste
? Ou au contraire s'obstinera-t-elle dans les archaïsmes dont le
contexte vivant se sera évanoui ?
----------"Pour
la poésie, les conclusions de M. Mammeri semblent pessimistes.
La grande crise sociale, après avoir donné un coup de fouet
à la poésie, finira-t-elle par la décomposer dangereusement
?
----------"Peut-être
peut-on prévoir que l'évolution normale amènera une
scission entre la littérature " populaire " et la littérature
" savante ". On conservera (comme en Provence, en Bretagne,
et dans le pays basque) les isefra en langue vernaculaire, les chants,
les danses traditionnelles, les admirables timouchoucha,
contes, qui correspondent au folklore de tous les peuples. La littérature
savante se fera sans doute de plus en plus en français et en arabe,
langues couramment parlées, seules écrites et dans lesquelles
se sont déjà distingués des écrivains kabyles.
----------"Pour
n'être pas aussi voyant qu'au temps jadis, où chaque tribu
avait son Tyrtée, son faiseur de dithyrambes attitré, le
rôle social du poète oral est sans doute loin d'être
terminé. Professionnel ou non, avec son instrument aux ressources
limitées mais authentiques, il reflétera les soucis de l'actualité,
de l'émigration, de la politique, comme les soucis permanents de
la condition humaine. Il sera sans doute rarement optimiste et joyeux
; il exprimera surtout le sentiment angoissé du déchirement
entre deux civilisations. Cet écartèlement, particulièrement
tragique quand il s'agit d'une civilisation atomique tentaculaire et d'une
culture tribale qui n'avait pas changé depuis de siècles,
facilite sans doute les détraquements et les névroses. Mais
la poésie est un des moyens de catharsis, de purification et de
salut.
Emile DERMENGHEM.
Bibliographie
AMROUCHE (Jean). - Chants berbères
de Kabylie, Tunis, 1939 et Paris, 1947.
BASSET (René). - L'insurrection algérienne de 1871 dans
les chansons populaires, Louvain, 1892.
BASSET (Henri). - Essai sur la littérature de Berbères,
1920.
BEN SESIRA. - Cours pratique de langue kabyle, Alger, 1887.
BOULIFA (Si Ammar ben Saïd). - Recueil de poésies kabyles,
Alger 1904.
CENTRE D'ETUDES BERBERES, Fort-National. - documentation berbère.
HANOTEAU. - Poésies populaires du Djurdjura
Essai de grammaire kabyle. A- d59.
LUCIANI(Dominique). - Chansons kabyles de Smaïl Azikkiou, texte et
traduction, " Revue Africaine ", 1889 et 1890.
MAMMERI (Mouloud). - Evolution de la poésie kabyLe, " Revue
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OUARY (Malek). - Isefra, " Soleil " N" 5, 1951, pages 5-12.
Chants d'Exil, " Forge " N" 1 décembre 1946, pages
29-37.
Chants du- folklore kabyle, texte et traduction, " Forge " N°
4, 5 pp.
RINN. - Deux chants kabyles sur l'insurrection de 1871, " Revue Africaine
", 1887, pages 55-71.
----------"Un
moyen inattendu de conservation et de renouvellement de l'asefrou, auquel
ne pensaient évidemment pas les Hanoteau et les Boulifa, est fourni
par la radio La chaîne kabyle de Radio-Algérie transmet en
effet régulièrement de très vivants poèmes,
notamment ceux de M. Noureddine, qui est écouté aussi bien
à Alger et à Tizi-Ouzou qu'à Paris et à Lille,
qui insiste sur les aspects pittoresques ou délicats de l'adaptation
à la vie moderne et donne de très utiles conseils moraux.
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