Diar es Saâda, la "cité du bonheur"- Alger
LA RÉALISATION DU PROJET DE L'HABITAT DE LA MUNICIPALITÉ D'ALGER
ICI S’ÉDIFIE la Cité du Bonheur DIAR ES SAÂDA

LA RÉALISATION DU PROJET DE L'HABITAT DE LA MUNICIPALITÉ D'ALGER
ICI S’ÉDIFIE la Cité du Bonheur DIAR ES SAÂDA

Les travaux se poursuivent jour et nuit pour être terminés en octobre 1954

PHOTO dans le titre : Ce qu’était, le 4 août dernier, le terrain où va s’édifier la Cité du Bonheur. Le Bordj situé à droite du document a été une des premières « victimes » des terrassiers.

Il y a eu des sceptiques. Il y a eu des espérances aussi. Oh ! une bien petite flamme d'espoir. Puis aussitôt, il y a eu des actes ! Les sceptiques ont été ahuris. Pas tous.

Il reste encore des grincheux à convaincre. Des malveillants à confondre. Et le mince espoir des sans-logis - un espoir raisonné _ a pris consistance. Officiellement, le 4 août 1953.

Trois mois après la prise de fonction de la nouvelle municipalité, M. Jacques Chevallier, député-maire en présence du Gouverneur général, posait en effet la première pierre d’une nouvelle cité.

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Echo du 28-8-1953 - transmis par Francis Rambert
mise sur site : nov.2024
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LA RÉALISATION DU PROJET DE L'HABITAT DE LA MUNICIPALITÉ D'ALGER

LA RÉALISATION DU PROJET DE L'HABITAT DE LA MUNICIPALITÉ D'ALGER
ICI S’ÉDIFIE la Cité du Bonheur DIAR ES SAÂDA

Les travaux se poursuivent jour et nuit pour être terminés en octobre 1954
Ce qu’était, le 4 août dernier, le terrain où va s’édifier la Cité du Bonheur. Le Bordj situé à droite du document a été une des premières « victimes » des terrassiers.

Il y a eu des sceptiques. Il y a eu des espérances aussi. Oh ! une bien petite flamme d'espoir. Puis aussitôt, il y a eu des actes ! Les sceptiques ont été ahuris. Pas tous. Il reste encore des grincheux à convaincre. Des malveillants à confondre. Et le mince espoir des sans-logis - un espoir raisonné _ a pris consistance. Officiellement, le 4 août 1953.
Trois mois après la prise de fonction de la nouvelle municipalité, M. Jacques Chevallier, député-maire en présence du Gouverneur général, posait en effet la première pierre d’une nouvelle cité.

La pose d'une première pierre n’engage pas toujours à quelque chose. Des mois s’écoulent avant que ne commencent les travaux. Le pèlerinage de l'habitat
Vingt-quatre jours sont passés depuis cette solennelle cérémonie. Trois semaines au cours desquelles les terrassiers, puissamment secondés par une vingtaine d’engins mécaniques, ont déjà transformé la perspective des terrains situés entre le chemin Abdelkader et la route bordant le cimetière du boulevard Bru.

Depuis quatre jours, le chantier fonctionne jour et nuit. C’est devenu, le soir, pour les personnes à la recherche de fraîcheur, un lieu de distraction.
Mais pour beaucoup, c’est bien autre chose qu’une banale promenade.
C’est « un pèlerinage de l’habitat ».
On y regarde, avec conviction, s’édifier la future « Cité du Bonheur ».
(Dar-Es-Saâda), 700 logements répartis sur quelque sept hectares de superficie. Une école. Un garage pouvant recevoir 250 voitures. Un bureau de poste. Un marché, etc...
Dar-Es-Saâda, qui doit être livrée en octobre 1954. La Cité de la Promesse réalisée
Dans un mois débuteront les travaux de la cité jumelle qui comptera 1.200 logements dont 800 en première tranche et couvrira douze hectares s’étendant sur le plateau d’El-Mansah.

Elle portera le nom de Diar-El-Mahcoul. « Cette appellation, devait dire M. Jacques Chevallier lors de la pose de la première pierre, traduit la solennité de l’acte que nous accomplissons, puisqu’elle signifie : « La cité de la promesse réalisée ».
Cette promesse, chacun la connaît : mettre en chantier avant la fin de 1953 une première tranche de 1.500 logements destinés à des familles aux revenus moyens ou modestes.
Le programme en cours portant sur les deux cités est supérieur à 1.500 logements, type habitation à
loyer modéré.
Diar-El-Mahcoul I
Diar-el-Mahcoul : près de 3 milliards de travaux
Sur ce nombre, précisons-le, 650 appartements seront accessibles à la copropriété selon le système habituel de prêts à la construction consentis par le Gouvernement général.
Le solde étant mis en location. A l’heure actuelle, le recensement effectué par la ville d’Alger accusait hier - arrêté à la lettre K - 500 demandes de copropriété (eu égard aux prix pratiqués) et trois mille demandes de location.

Cela donne l’importance des besoins d’Alger !
Pour les satisfaire le plus rapidement, l’ensemble des travaux actuellement lancés représente 2 milliards 610 millions..
L’importance du programme entrepris constitue le plus vaste qui ait démarré d’un seul coup en France depuis la fin de la guerre.
Record qui correspond bien à cet objectif de la municipalité Chevallier :
Faire d’Alger une » ville-pilote » !