Algérie : la
colonisation
émigration,causes, conseils,concessions,...
20 octobre 1838 ....Monsieur le Préfet...je reçois directement
de MM les maires des demandes d'autorisation de passage gratuit en Afrique
...
Michèle Landois :«
J'ai recueilli ces documents aux AD de Saône et Loire, . Les
embarquements pour l'Algérie se faisaient pour la partie
nord de la France, c'est à dire au dessus d'Orléans.
À cet endroit, les
bateaux descendaient la Saône jusqu'à Lyon ,où
un autre bateau prenait le relais . Puis ensuite les passagers embarquaient
pour l'Algérie , laquelle à cette époque était
le Territoire d'Alger .
N'entrent pas dans ce schéma,
les voyageurs partant par leur propres moyens , le plus souvent
à pied, cela pour des questions d'économie, mais également
politiques etc ..
En lisant les documents que
je vous transmets, vous pourrez voir que les autorités ont
été rapidement amenées à prendre décisions
et directives devant l'afflux des postulants espérant trouver
"là-bas" des conditions de vie et de ressources
meilleures .. et qui se laissaient souvent égarer par des
rapports inexacts ou mensongers .
D'où , la charge donnée
aux Préfets d'apprécier la position des candidats
à l'émigration , en fonction d'un certain nombre de
critères , divisés en quatre classes , mais également
des besoins de l'armée sur place .
Il est à noter que
, plus le temps passe, plus il est demandé aux Préfets
d'accueillir avec réserve, jusqu'en 1840, les demandes d'autorisation
de passage gratuit . A partir de cette date, le mouvement d'émigration
reprend son activité , en s'appuyant sur les certificats
exigés lors des précédentes circulaires et
s'adressant à une population jeune , célibataire,
laborieuse , au casier judiciaire vierge et exerçant des
professions particulièrement utiles aux
travaux que l'administration fait exécuter .
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Document Michèle
et Georges Landois
mise sur site le 27-11-2006
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