Il semble que nous soyons entrés
dans une longue période de grands froids. En décembre
et même en janvier, on avait l'impression que l'hiver à
Alger, à force de clémence, passerait pour ainsi.
dire inaperçu. Les pluies avaient été peu
abondantes. Les reveillonneurs de fin d'année avaient connu,
entre autres, deux nuits idéales. Et Paris, de son côté,
n'avait rien à nous envier puisque ces mêmes nuits
s'étaient gaiement achevées à la terrasse
des brasseries et des restautaurants.
Hélas ! les promesses de dame Nature, ici comme là-bas,
n'ont pas été tenues. Délaissés un
long temps, écharpes, pardessus, et cache-nez ont vivement
fait leur réapparition, tandis que rhume, bronchite, grippe
et le reste s'introduisaient sournoisement et commodément
en nos bronches.
Moins encore que la veille, les squares, hier, n'ont reçu
leurs habitués, vieillards, mamans, marmots... c'est que
le thermomètre dés avant 7 heures avait marqué
2 degres température inférieure de 1° à
celle de lundi. Quant au maximum enregistré, il a baissé
de deux crans, 7°5 au lieu de 9°5. Est-ce que noua allons
à la température de la glace ?
La dernière neige tombée d'abondance
sur la localité date du 27 décembre
1916 ayant atteint environ vingt cm..
(suite dans l'article).
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