CIRQUE(S)LE CIRQUE AMAR a débuté
en Alger- 1949
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Affluence des grands
soirs, la nuit dernière, pour les débuts du Cirqu
Amar. Féerie de lumières. flonflornd'orchestre, encombrement
de la chaussée par de nombreuses voitures, tout, à
Bab-el-Oued, respirait, 1a nuit dernière, le succès.
Les applaudissements crépitèrent, très denses
à maintes reprises, sous l'immense chapiteau vert du Cirque.
La première représentation du Cirque Amar à
Alger s'étant terminée à une heure tardive.
nous donnerons, dans notre numéro de demain, une relation
complète de cette manifestation réussie.
--------------------------------------------------------------------------- Le nouveau spectacle des Ama r est une réussite totale. Il enchantera petits et grands en ces jours de fête. Comme d'habitude, aucun détail n'a été négligé par les animateurs du fameux Cirque, pour le plus grand plaisir des spectateurs : ils étaient près de cinq mille, jeudi dernier et leurs applaudissements fusèrent très denses, souventes fois, au cours d'une parade brillante, vivante, dynamique et surtout très variée. Il y eut, tout d'abord, l'amusante cavalcade de poneys légers, montés par les plus malicieux des singes. On trembla un peu pour les jongleurs René et Ibn très à l'aise sur un rouleau d'une perfide mobilité. Les Chinois a Tientsin » sont d'une adresse et d'une souplesse incroyables. L'un d'eux, le plus téméraire, donne le frisson, en filant avec l'adresse d'une anguille au travers de trois cerceaux hérissés de seize couteaux pointus et de huit torches. C'est ensuite le camaieu rose des sauteurs marocains, les agiles a Boussetta ». Un murmure, suivi d'une clameur d'admiration : c'est, présenté par l'élégant M. Carré, un défilé équestre d'une impeccable précision. Et voici les éléphants valsant sur la musique du a Beau Danube bleu T. Des éléphants d'une grande coquetterie avec leurs résilles couleur de fraise et leurs ongles peints au blanc d'Espagne. Miss Franciana, pailletée d'émeraude et de rubis, évolue gracieuse et téméraire sur un trapèze lunaire. Puis, c'est le bondissement des Bello, audacieux et défiant toutes les lois de la pesanteur dans leurs jeux icariens pour le plus grand ravissement de l'oeil, amusé par ces jeux aériens traçant des sillons gris argent sous le chapiteau vert. Le dompteur Hans, bleu et or, fringant comme un midship, fait travailler ses ours blancs, auréolé: d'un voile caramel. Enfin, la sensation de la soirée : les huit lions de l'Atlas présentés par le dompteur Victor Sanlewitch et les tigres royaux du Bengale, dressés par le dompteur Abdesselam. Ces deux tableaux vivants (et rugissants) constituent les deux clovs de la soirée. Nous renonçons à vous en dire b beauté. Mais nous ne vous cacherons pas que le terrible lion « Pacha s, le seul lion au monde à marcher sur fil de fer ou sur corde, nous a fait trembler jeudi soir pour le brun Abdesselam. Nous craignons d'avoir épuisé tous nos adjectifs. Au risque d'user des mêmes qualificatifs que précédemment, mettons en lumière la joliesse des chevaux en liberté de M. Willl Mayer ; les ébats comiques et musicaux des clowns Cele, Rudy et Cie (l'étincelant costume pailleté de l'Auguste fera mourir de jalousie plus d'une élégante). Evoquons encore la marche cavalière (c'est le cas de le dire) du pur-sang " Brillanté" , monté par M. Carré en chevalier de légende et qui évolue sur les plus beaux motifs mélodiques du « Faust" de Gounod ; la symphonie en or des Ricos les exercices, souvent péril- leux et toujours pleins de grâce des Antarès ; enfin, les jeux du Far-West, avec les Colorados. Il y avait une chambrée nombreuse et de qualité jeudi soir, au Cirque Amar. Il y avait des enfants ravis et des milliers de grandes personnes ravies, comme de petits enfants. C'est le plus beau compliment que l'on puisse adresser au spectacle du Cirque Amar. François MIRALLES. (suite dans l' article. |
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