CIRQUE(S)Le cirque Amar à
Alger - 1935
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Le cirque des frères
Amar, dont tout Alger avait conservé un inoubliable souvenir,
vient de nous revenir avec un programme d'attractions comme il ne
s'en était jamais vues dans notre capitale.
Le succès des premières représentations a dû prouver à ces incomparables organisateurs que le public algérois était sensible à l'étonnant spectacle auquel ils l'avaient convié. Aux numéros équestres, aux facéties clownesques, aux équilibristes, trapezistes, acrobates et illusionnistes prodigieux qui évoquent le cirque d'autrefois dans sa meilleure tradition, les frères Amar ont ajouté des présentations de fauves tout à fait remarquables. Le clou sensationnel en est, nécessairement, ce troupeau de seize éléphants qui ne se contentent pas de mouvements d'ensemble surprenants, mais dont chaque pachyderme a sa virtuosité propre et entend bien nous la faire admirer. Le public a non moins apprécié le dressage des lions, des tigres, des ours blancs que nous présentèrent le dompteur Testaï Damos et MM. Amar aîné et jeune. Une féerie à grand spectacle, évocation magnifique d'une fête à Singapour, animée de ballet persan, danses cinghalaises et acrobatiques, que rehaussaient de bondissants sauteurs d'Agadir, complétait ce spectacle dont nous louerons, sans réserve, l'organisa - tion impeccable, l'atmosphère obtenue, le rythme suivi dans l'ordonnance qui veut que l'intérêt ne soit jamais ralenti et, aussi, cette probité artistique qui confère au cirque des frères Amar des titres de noblesse. (suite dans l' article. |
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