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site le 21/12/2002
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A.S.C.A -----Le 2 novembre, après avoir assisté le matin à une messe dédiée à nos défunts, à la cathédrale du Sacré-Cur, nous nous sommes rendus au cimetière du Boulevard Bru, où une cérémonie avait lieu à 9 heures, en présence des Autorités Diplomatiques et Consulaires. Nous avons déposé une couronne de fleurs à la mémoire de tous ceux des nôtres, restés en terre algérienne.
-----A 11 heures, !a même cérémonie se déroulait au cimetière chrétien de Bologhine, (ex St-Eugène). En ce jour de Sabbat, aucune cérémonie ne pouvant se dérouler au cimetière Israélite, une couronne avait été déposée la veille par notre correspondant, comme nous le faisons depuis près de 20 ans.
-----Nous avons constaté avec satisfaction, que ces deux sites avaient été désherbés et nettoyés de façon sérieuse, le cimetière militaire complètement rénovée alors que nous l'avions vu le 15 décembre dernier dans un état déplorable d'abandon. Ce travail de remise en état a été effectué par les Attachés Militaires de l 'Ambassade et du Consulat Général de France.
-----Nous en avons eu une excellente impression, que nous transmettrons au Souvenir Français, à qui nous avions signalé l'an dernier, l'état lamentable du site.
-----Une réunion de travail avait lieu l'après-midi au Consulat, présidée par Monsieur le Consul Général, en présence de son assistante, Madame Ottobrini, sur le devenir des cimetières des petite localités (Ain-Taya. Cap-Matifou). Celui de Blida, point central de notre objectif, ayant été pillé, violé, et en partie Détruit
-----LA.S.C.A interviendra directement auprès de l'A.P.C de Blida, nouvellement réélue, pour lui demander ses intentions, considérant que lancienne municipalité avait déjà formé des projets.
-----Nous avons appris que le cimetière de Cap-Matifou avait été réhabilité. Ce cimetière, conformément à la lettre CAB/JF/MSB n° 13010 du 30.11.1992 du Ministère des Affaires Sociales et de l'Intégration devait être relevé, pour être regroupé dans un ossuaire, avec ceux de lAlma et Birtouta.
-----Cette décision pour le Cap-Matifou étant modifiée, l'A.S.C.A se doit d'en informer les familles ayant déjà donné leur accord pour le transfert des restes mortels dans un ossuaire.
-----Par la suite, nous avons visité les cimetières suivants :
BELFORT (Maison-Carrée)
EL-ALIA KOUBA
-----Le 3 novembre, rendez-vous était pris avec Monsieur Taouchichet, Directeur des pompes funèbres à Alger. Une réunion instructive a eu lieu dans un climat très chaleureux, où divers sujets ont été abordés (le renouvellement des concessions, la réparation et l'entretien des sépultures par les familles, bon de commande ASCA pour faciliter le travail de Monsieur Ammari, notre correspondant sur place, les plans des différents cimetières à nous fournir pour aider les familles dans leurs recherches.
-----Nous avons remercié Mr Taouchichet pour le travail d'entretien des Cimetières Bologhine et Bru et pour nous avoir facilité la tâche au moment de la rénovation du site de Hussein-Dey, réhabilité par l'A.S.C.A, et les familles intéressées.
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Le 4 novembre, visite des cimetières
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HUSSEIN-DEY
CHERAGAS
LA BOUZAREAH
BLIDA
-----Lors de la réunion avec Monsieur le Consul Général, la possibilité a été envisagée de le relever entièrement et d'y établir un ossuaire enterré couvert d'une dalle de béton après enfouissement de quelques restes mortels retrouvés épars dans les allées, et portant la mention : "Ici reposent les restes mortels des anciens habitants de Blida, 1830-1962", sans signe religieux pouvant encore attirer la haine et le désordre.
DALMATIE
Cimetière Israélite BOLOGHINE (ex St Eugène)
-----En ce qui concerne l'Oranie, la réouverture prochaine du Consulat Général d'Oran facilitera la tâche de lA.S.C.A dans cette région. En attendant, le Consulat d'Alger en assure l'intérim. -----Celui de Annaba, réouvert depuis quelques mois, assure sa représentation avec efficacité. Les membres de l'A.S.C.A toujours fidèles à l'objectif qu'ils se sont fixé, ont pu cette année se permettre un tour rapide de quelques cimetières autour d'Alger. Malheureusement, cette visite n'est pas exhaustive, en raison de l'insécurité et du manque de temps.
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