La future école maternelle
du Champ-de-Manuvre pourra recevoir 703 élèves
TROIS CENTS ENFANTS SERONT SCOLARISÉS
DES LA RÉALISATION DE LA PREMIÈRE TRANCHE...
Nous nous sommes faits souvent lécho,
dans ces colonnes, des doléances exprimées par les
familles du quartier du Champ-de-Manuvre en faveur de la scolarisation
des « tout- petits ».
Il y a deux ou trois ans, un bâtiment de fortune recevait
une centaine denfants de 3 à 6 ans, répartis
en trois classes. Cétait « lécole
maternelle » du quartier.
Or, pour permettre de nouveaux aménagements et la construction
dimmeubles, cette école fut démolie. Elle na
jamais plus été remplacée. Par contre, les
logements qui viennent dêtre bâtis ont réuni,
dans cette partie de la ville, 1.200 familles nouvelles, ce qui
augmente sérieusement les besoins actuels. Et les immeubles
vont continuer à sélever et à se peupler...
On comprend alors langoisse des familles.
Pourtant un projet a été conçu par un architecte
dAlger, accepté et adopté par les autorités.
Que devient-il ? On nous a affirmé quil est actuellement
dans les cartons du service de larchitecture en « état
dadjudication ».
Jusquici, la difficulté majeure pour construire une
école - ou tout autre établissement - résidait
dans lacquisition dun terrain. Pour la future école
maternelle du Champ-de-Manuvre, la question ne se pose pas,
lemplacement existant déjà. Il est situé
rue Ernest-Renan, entre les rues Legendre et Nungesser-Coli, cest-à-dire
le long du groupe scolaire Lutaud.
La première tranche du projet prévoit sur ce terrain
de 4.000 mètres carrés environ, la construction de
sept classes modernes et aérées de 50 élèves
chacune ; une « salle de propreté »
et des aménagements conçus suivant le récent
programme scolaire ; une large servitude, un grand préau
couvert ; une vaste salle de jeux de 30 mètres sur 7 mètres,
et une cour de 1.600 mètres carrés.
Ce projet prévoit, dans sa deuxième tranche, un étage
qui permettrait de doubler le nombre denfants scolarisés,
soit au total 700 élèves.
Il est donc urgent de mettre le projet en chantier, car la situation
des enfants de ce quartier est des plus pénibles.
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