BOU SAADA, dont le nom signifie lieu du bonheur (ethn.hou
saadi), station de tourisme et centre indigène, ch.-l. d'une commune
mixte de 68.415 hab., qui pour la plupart romadisent sur 1.062.000 hect.,
est située, à 578 m. d'alt., à l'angle S.-O. de la
plaine de Hodna. Son ksar et son oasis attirent et retiennent les artistes.
Guillaumet y fit des toiles remarquables :"la Fileuse" et "la
Séguia " ; Dinet y fixa sa résidence. Saada a été
occupé en 1849, à la suite des événements
de Zaatcha (p. 448-455).
Routes - Alger, 249 k. ; - Aumale, 125 - Biskra, 178 k. ; - Bordj
Bou Arreridj, 128 k. ; - Djelfa, 112 k.
Services automobiles : - pour Aumale, Bir Rabalou et Alger ; --
Tolga et Biskra ; - M'Sila et Bordj Bou Arreridj : Slim et Djelfa.
Hôtels : - ( du Caïd, bd Dinet (37 ch. ; rest.
; jardin ; piscine, golf miniature ; tél. 0-43). Transatlantique,
rue Gaboriau o. ; rest. ; jardin ; piscine ; tél. 0-11). Beauséjour,
rue Gaboriau (17 ch. ; , lél. 0-41). du Sahara (tél.
0-70). l'Oasis (tél. 0-09); d'Orient
Auberge de la jeunesse : - dans l'ancienne propriété
du peintre Dinet, au bord de l'oued (20 lits ; pour tous renseignements,
s'adresser à l'U. F. A. J.,12, rue Auber, à Alger).
Réjouissances folkloriques : - fêtes en avril, avec
défilé de goums, concours de bassours, courses de chevaux,
fantasias ; - danses arabes, t. I. j., au quartier des Ouled Nall ; -
didouarfa, fêtes musulmanes, dans la semaine qui précède
l'Aïd El Kebir
Spécialités - tapis à haute laine et à
points noués ; tissus de laine et de soie ; rouleaux dits "
bousaadis " ; éventails en palmier tressé et brodé,
etc.
Guides : - s'adresser aux hôtels ou au syndicat d'Initiative.
Syndicat d'Initiative : - kiosque, rue Gaboriau, près de
la poste (ouvert de 8 h. 10 h 11 h. 30 et de 14 h. h 18 h. 30).
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partir d'ici, OCR non retouché, se
reporter au PDF ------------------------------------------
En arrivant d'Alger, c'est-à-dire du N., on laisse à g.
le boulevard Etienne Dinet (à l'extrémité, près
des dunes et de la palmeraie, hôtel du Caïd) pour prendre à
dr. la rampe Wagner, qui aboutit près de l'église, en face
du fort Cavaignac, située au sommet d'une colline. En tournant
à g., la rue arrive place du Colonel-Pein, où t le marché
(mardi et mercredi) et où s'élève l'école
de garçons section d'artisanat). A l'angle de l'hôtel de
l'Oasis, la rue tau dessert la poste, le kiosque du S. I., les hôtels
Beauséet Transatlantique.
l'angle de la poste, sur la place Canrobert (arrêt des autocars)
gage la rue Bousquet, qui dessert le quartier des Ouled Naïl Mes).
dr. de la rue Gaboriau, dans le quartier européen, se trouvent
'milice de paix, la gendarmerie et une école de filles avec section
llsanal.
Oubli sur un plan incliné vers l'oued, le ksar indigène
se trouve N. (le l'agglomération moderne. C'est un village d'aspect
déjà lainer qu'on abordera : soit de la place Colonel-Pein
pour visiter ?mosquée des Mouamine, la mosquée des Ouled
Ailly, la mosquée Cheurfa et la mosquée des Palmiers ; soit
de la rue Gaboriau, la rue Bousquet (ci-dessus).
'ooasis, comprenant environ 24.000 palmiers de belle venue, est arrosée
par l'oued Bou Saada, qui s'y est creusé un lit p dément
encaissé et dont les berges escarpées et ombragl palmes
forment un paysage très pittoresque. On ne manque d'y faire la
promenade classique dite des bords de l'Oued.
Dans le prolongement de la rue Gaboriau, le chemin descend petit pente
raide dans le lit de l'oued, qu'on traversera d'abord pour; visiter sur
le plateau de la rive opposée le tombeau du peintre o liste français
Dinet (1861-1930), venu pour la première fois à Bou en 1884,
et, séduit par les paysages et les types du Sud, s'y fixa tivement
en 1905. 11 fut aidé dans sa tâche, comme en ses oeuvres
raires, par Si El Hadj Slimane Ben Brahim (t 1953), dont il fit I adoptif,
car il se convertit lui-même à la religion musulmane nom
de Nacer Ed Dine et fit le pèlerinage de La Mecque ; au b l'oued,
on voit encore la koubba où il aimait peindre.
Revenu au bord de l'oued, on le suit tantôt sur une rive, tant l'autre,
jusqu'à son débouché dans la région des dunes
qui se dév au N. et au N.-O. de la ville et peut faire l'objet
d'une promenad ciale. Mais, si l'on fait la promenade de l'oasis avec
une monture, il est d'usage, on pourra facilement continuer cette promenade
dunes jusqu'à la rencontre de la route d'Alger, par laquelle on
dans la ville.
Il est vivement conseillé aux touristes séjournant à
Bou Saada lever un matin à l'aube pour contempler le lever du soleil
sur I et l'oasis. Spectacle inoubliable dû à la pureté
de l'atmosphère, an leurs très vives des montagnes, et à
la verdure des palmiers. On ne quera pas en outre, en temps de lune, de
faire une promenade de dans la ville indigène, de monter sur la
terrasse devant le fort Cav (Pl. B 3) et de contempler le spectacle nocturne
de la bourgade, de et des dunes.
Exv WONS. -
1. A 1 k. env., en suivant la route de Djelfa, on devant la nouvelle école,
et on monte à dr. pour atteindre un mamelon où a été
placée une table d'orientation.
2° Promenade des Aouinate (3 h. aller et ret.). Remonter jusqu'à
la hauteur du moulin Ferrero. On reviendra par le Selloum vue sur la ville
et la plaine de Hodna.
3° Sidi Azdine (682 m. ; ascension en 1 h. à pied, de préféren
fin de l'après-midi). On suit la route d'Alger jusqu'au cimetière
des mine, d'où l'on bifurque sur la g. pour monter dans les rochers
magnifique sur l'oued Khicha, l'oued Bou Saada, la plaine de les montagnes
d'Ouennougha à l'E., de Maadid au N., du Batenl
DE BOU SAADA A EL HAMEL (15 k. S.-O., par les routes g et V. 3 ; excursion
très recommandée). - La route remonte le ra, l'oued Medjenine
et suit le pied des djebels Moubakhara (1.050 11 Aouïdja. Le pays
est entièrement découvert, sans végétation
appatY le relief du sol est étrange. - 8 k. A g., dans la vallée,
petite palrth - 10 k. Bifurcation à dr. de la route de Djelfa (ci-après).-
13 It.; versée de l'oued Flamel. - 14 k. Nouvelle école
française. On, ensuite le cimetière et on prend à
dr.
15 k. El Hamel, douar de la commune mixte de Bou Saada.
La grande curiosité d'El Hemel est sa zaouia, dont la masse assez
sante domine le village, bàti sur la rive dr. de l'oued Bou Saada,
zaouia (confrérie rahmania), fort importante par le nombre de ses.
(300 en hiver, effectif réduit en été) et qui a plusieurs
liliales, a olfei qu'en 1904, la particularité d'être sous
la direction d'une femme, la boute Latta Zineb, qui avait succédé
à son père, Mohammed Ben belkacem, personnalité religieuse
influente. Le chef actuel est Si El Hadj Mustapha.
Les touristes pourront visiter la mosquée, la zaouïa et les
tond) du marabout. Dans la koubba, de style byzantin et dont la cm centrale
est supportée par quatre faisceaux de cinq piliers chacun, rept)
en particulier, les restes du chef de la famille, Sidi Mohammed Ben II
cem, et de sa fille, Lalla Zineb.
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