BORDJ BOU ARRERIDJ

Berthe Ollagnié, dernière "Merlinette".

Je vous informe du décès de Berthe Ollagnié dite "Toutoune" (ma tante) dernière "Merlinette" (Nota : Voir sous la photo.)née le 15/10/1921 à Bordj bou arreridj.

Née dans une famille composée de sept enfants dont le père était agent aux CFA..Le dit père étant oncle de Robert MERLE et cousin de Pierre BLANCHARD (pour la petite histoire).

Engagée en 1943 dans les transmissions.

Après sa formation à Hydra, elle fera la campagne d'Italie, le débarquement en Provence où elle rencontrera un oncle capitaine de tirailleurs Algériens.

Elle retrouvera à la libération de Strasbourg ses frères René:(Génie) et Maurice (Transports). Le troisième frère était lui prisonnier dans un camp essentiellement composé de russes ( après trois tentatives dévasions infructueuses).

Elle se maria en 1946 avec un officier des transmissions saharienne et eu deux filles.


Cordialement Pierre ARNAC

Transmis par Pierre Arnac, 15-9-2021
mise sur site :sept.2021

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berthe ollagnié

http://fortificationetmemoire.fr/wp-content/uploads/2016/01/2013-09-Les-Merlinettes-AS.pdf
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Merlinettes
Les Merlinettes est le surnom donné aux femmes du Corps féminin de transmission (CFT) de l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale. Leur surnom est dérivé du général Merlin, commandant les transmissions en Afrique du Nord, qui eut l'idée de cette création et qui en conduisit la réalisation à l'hiver 1942 en Afrique du Nord. Elles sont les premières femmes « soldats » de l'armée de terre française.

À l'hiver 1942, le général Lucien Merlin commande les transmissions des trois armées françaises1. Il décide de créer le Corps féminin de transmission (CFT) et lance une campagne de recrutement jamais faite auparavant de personnel féminin par voie d'affichage en Afrique du nord française1. Sur les affiches, on peut lire des slogans tels que « Pour libérer la France. Françaises, venez au Corps Féminin des Transmissions » ou « Françaises, engagez-vous dans les Transmissions »1. Ce recrutement intervient dans une période de pénurie de combattants pour l'armée française et donc le but est de libérer des hommes pour le combat1. À l'issue de cette campagne, 1275 opératrices sont recrutées et formées comme radio, téléphoniste, télétypiste, radio/secrétaire d'analyse, électriciennes1, formations alors non spécifiques aux femmes, et réparties au sein des trois armes. Selon l'historien Luc Capdevila « C'est la première fois qu'un corps spécifique de femmes soldats sans missions qui relèvent d'un corps traditionnel est créé. »1. Auparavant les femmes au sein de l'armée se trouvaient dans le domaine sanitaire — infirmières ou ambulancières — ou secrétaires1.

Après leurs formation, 150 d'entre elles sont engagées, au niveau corps d'armée et supérieur, sur le théâtre d'opération en Tunisie en mars 1943 puis 377 intègrent le Corps expéditionnaire français en Italie (CEF)1. Elles débarquent à Naples et progressent, avec les forces françaises du général Juin lors de la campagne d'Italie, de Monte Cassino, du Garigliano à Rome pour atteindre Sienne. C'est dans cette ville qu'elles participeront au défilé du 14 juillet 1944.

En avril 1944, les Merlinettes sont 1095 dont 37 officiers et 121 sous-officiers1.

Le 9 août, celles du Corps expéditionnaire rembarquent à Tarente sur la côte Adriatique et le 16 août, les Merlinettes débarquent à Saint-Tropez lors du débarquement de Provence. Certaines vont participer également à la campagne de l'armée aux ordres du général de Lattre de Tassigny de la Provence à Strasbourg, puis après le franchissement du Rhin, l'avancée vers Sigmaringen. Après l'armistice, les unités de transmissions du CFT s'arrêtent définitivement à Innsbruck le 9 juillet 1945.

La valeur de leur engagement est souligné par le général Carpentier, chef d'état-major du CEF : « dans des circonstances extrêmement dures, le personnel féminin des transmissions a été admirable » et par le général de Lattre de Tassigny : « les volontaires féminines de la 1re Armée (...) ont fait preuve d'un dévouement souriant, d'un zèle sans défaillance, certaines même d'un héroïsme magnifique. Elles peuvent être fières de la part qu'elles ont prise à notre victoire ».