BLIDA
- Un village de l'Algérois
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Nos lecteurs se souviennent que
la question d'alimentation en eau potable de la ville des Roses, abondamment
pourvue cependant, avait été, depuis 1930, mise à
l'ordre du jour, les besoins augmentant par la venue du 1er
groupe d'aviation d'Afrique, d'une part. la création
et la mise en service de l'asile
psychiatrique de Joinville, d'autre part, et enfin, par
l'éventuelle création d'une cité militaire. A ces besoins nouveaux, il fallait répondre, et c'est pourquoi le conseil municipal de Blida, pour la première fois, en novembre 1932, décidait le captage et l'amenée en trois étapes. de l'eau de l'Aïn-Bouzar. Guidée par les judicieux conseils de M. Carcopino, ingénieur T.P.E., conseil de la commune, l'oeuvre entreprise a abouti, donnant les résultats escomptés selon les prévisions de M. Carcopino. C'est à une des dernières phases de cette amenée d'eau en ville que l'« Echo d'Alger » avait été convié à assister samedi 22 décembre. A 14 h. 30, à la Fontaine-Fraiche, au pied de l'imposant massif de Chréa, à peine à deux kilomètres de l'agglomération blidéenne, nous trouvons sur les lieux MM. Ricci, maire; Cazes, Bousquet, Chapus et Texier, conseillers municipaux ; Carcopino, ingénieur conseil: Dourel, ancien architecte communal Mascherpa, entrepreneur de travaux publics ; Nomdedeu, conducteur des travaux de la ville. Nous examinons la nouvelle conduite qui prend naissance dans une galerie d'amenée située au fond d'un puits foré en plein roc, et d'où sort une eau abondante et pure dont la renommée n'est plus à faire. ( suite dans l'article.) |
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