L'HÔTEL DE L'OASIS, A BISKRA
Ceux qui connurent l'hôtel de l'Oasis, il v a plusieurs années,
à sa fondation, en 1888, et qui le fréquentent aujourd'hui,
apprécient les modifications qu'inlassablement le sympathique
propriétaire, M. Lucien Schmidt, ne cesse d'y apporter.
Les chambres, au nombre de quarante, sont toutes aujourd'hui munies
des derniers perfectionnements : lits spacieux, mobilier choisi
avec goût, électricité, sonneries électriques
; elles sont, en outre, vastes, très aérées,
au plafond très haut. Un personnel stylé et zélé
est, à toute heure, à la disposition des voyageurs.
Le plus grand attrait de l'hôtel est sans contredit l'immense
véranda vitrée, de 60 mètres de long, où
pendant les heures monotones de l'après midi, on peut-flâner,
lire ou travailler, installé dans les rocking-chair qui ne
sont pas les sièges les moins appréciés.
La terrasse qui coiffe tout l'immeuble est spécialement aménagée
pour que l'on y puisse jouir à l'aise du spectacle grandiose
du Sahara mystérieux qui s'en va, tout là-bas, rejoindre
de sa ligne fauve l'azur du ciel immuablement bleu. On domine aussi
sur la gauche les palmeraies et l'Ammar-Khadhou " la joue rose
", dont la teinte justifie le nom au coucher du soleil.
Dans un autre ordre d'idées, il n'est pas inutile de parler
du restaurant de l'hôtel de l'Oasis. On y déguste une
cuisine soignée, très légère, bien que
toujours recherchée et dans laquelle n'entrent que des aliments
et des condiments de toute première qualité.
Enfin, et c'est ce que nous voulions réserver pour la fin,
l'hôtel de l'Oasis est accessible à toutes les bourses.
M. Schmidt y a conservé la bonne tradition française
qui consiste à offrir ce qu'il y a de meilleur aux meilleures
conditions.
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