Alger, Birmandreïs
Les grottes sculptées - la tentation d'Éve
Obole en partie au profit des mutilés de guerre
mise sur site le 19-12-2003...+ le 1-10-2010

 
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(l'algérianiste n° 106/621).
L'origine des falaises sculptées dans le tuf de Birmandreis, aujourd'hui invisibles, est fournie au mot Birmandreïs, page 47 de l'Abécédaire de chez nous, d'André Gille (les Presses du Midi, mars 2003). Voici ce texte: " L'assassinat de la famille Pigalle y avait jadis nourri la chronique locale. Une route relie Birmandreis à la colonne Voirol. De cette route, on pouvait apercevoir, à l'entrée d'une grotte au fond du ravin traversant l'ancienne propriété Giraud, un groupe de statues colossales taillées dans le tuf au pied de la falaise. Il y avait, verdies par la mousse, envahies par le lierre, surmontées d'une corniche à colonnettes, une femme nue allongée, encadrée d'un buste féminin à longs cheveux et d'une tête masculine à barbiche ". Les voisins insinuaient, à tort, que ces statues étaient l'oeuvre d'artistes romains. Elles avaient été en réalité récemment dégrossies par un sculpteur amateur irlandais du nom de Hok ou Hock qui avait habité la propriété. Ces statues ne sont plus visibles depuis 1960, ensevelies sous les assises de la nouvelle route nationale joignant Birmandreïs à la colonne Voirol (notes de M. Rocas). Une vue des sculptures figure dans le tome xx du père Duvollet, p. 61 . L'ouvrage de Chappuis reproduit les vues de la fontaine de Birmandreïs dans les années 1830 et 1930.
André Gille 83000 Toulon

(l'algérianiste n° 108).
Birmandreïs, le village, son histoire? À l'attention de Théo Bruand d'Uzelle 39500 Tavaux (l'algérianiste n° 107/621).
Dans le livre de Claudine Favret, L'Algérie des légendes, elle raconte une histoire du Ravin de la Femme Sauvage où il n'y a mention de la grotte du Ruisseau qu'en trois lignes et rien sur les sculptures. Ayant rencontré un habitant de Birmandreïs, j'ai retenu une version différente. La grotte qu'il a visitée était, disent les anciens, le refuge d'un esclave blanc (français !) affranchi et vivant en ermite. Pour occuper son temps et " meubler " son antre, il aurait sculpté une femme avec un serpent. L'histoire se situerait bien avant la conquête. D'autre part, mon interlocuteur me dit n'avoir aucune connaissance de villa mauresque. Par contre, aux " Vergers " on pouvait voir les ruines d'un aqueduc romain et, entre la route de Kouba à Birmandreïs et la route des " Vergers ", un monastère avec l'église Saint-Charles.
Jacques Vuillame 33 880 Baurech
Les grottes sculptées - la tentation d'Éve