Ben Aknoun - Châteauneuf,
El-Biar
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Hier matin, une triste nouvelle
se répandait dans les milieux universitaires : M. Battistelli,
directeur du lycée de Ben-Aknoun, venait de mourir à son poste, foudroyé par une embolie. D'autres voix s'élèveront pour retracer la noble carrière de cet éducateur hors ligne qui trouva sa récompense surtout dans la satisfaction du devoir accompli. Nous pleurons, nous, le compatriote fidèle qui s'associait à nos efforts et partageait nos espoirs d'un cur enthousiaste, l'excellent homme qui, meurtri par la méchanceté humaine, atteint dans ses plus chères affections ; gardait intacte sa bonté native et opposait à toutes les épreuves une philosophie modeste et souriante. |
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M. BATTISTELLI
directeur du lycée de Ben-Aknoun est mort Hier matin, une triste nouvelle se répandait dans les milieux universitaires : M. Battistelli, directeur du lycée de Ben-Aknoun, venait de mourir à son poste, foudroyé par une embolie. D'autres voix s'élèveront pour retracer la noble carrière de cet éducateur hors ligne qui trouva sa récompense surtout dans la satisfaction du devoir accompli. Nous pleurons, nous, le compatriote fidèle qui s'associait à nos efforts et partageait nos espoirs d'un cur enthousiaste, l'excellent homme qui, meurtri par la méchanceté humaine, atteint dans ses plus chères affections ; gardait intacte sa bonté native et opposait à toutes les épreuves une philosophie modeste et souriante. Nul ne faisait appel en vain à l'administrateur bienveillant et juste, à l'ami généreux et sûr que fut M. Battistelli. Son souvenir restera pour tous ceux qui 1'ont approché et en particulier au sein de l'Association des Corses d'Alger, qui s'honorait de le compter parmi ses dirigeants. Né en 1898 à Sarola-Carcopino (près d'Ajaccio), M. Battistelii fit ses études en Corse, puis à la Faculté d'Aix~en-Provence, ou il obtint sa licence de philosophie. Nommé surveillant général à, Tunis, en 1922, il occupe. ensuite le mème poste au Lycée Bugeaud d'Alger en 1939, puis il fut élevé aux fonctions de censeur à Constantine et enfin à celles de censeur-directeur à Ben-Aknoun en 1945. Avec ses amis nombreux et les Corses d'Alger, nous nous inclinons devant la dépouille de cet homme de bien et assurons la famille de notre sympathie très émue. |