BATNAChoix de l'emplacement
de Batna - 12 février 1844
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| La campagne glorieuse de 1843 contre Abd el Kader
avait porté ses fruits, en Algérie et en France. En Algérie, une forte bande du Tell, de la Tunisie au Maroc, était désormais soumise et ouverte à la colonisation, où tout au moins au commerce européen ; en France, les adversaires de l'occupation avaient fini par accepter, à peu près, le nouvel état de choses. Cependant, l'émir, très diminué, n'était pas abattu. Dans le Sud, ses lieutenants, et l'ex-bey de Constantine, Ahmed, malmenaient fort les aghas nommés par nous. Ben Ganah, notre cheik à Biskra, avait été forcé de fuir devant le kalifa de l'émir, Mohamed-Sghir. Le duc d'Aumale désigné comme gouverneur de Constantine, à la fin de 1843, résolut de rétablir le prestige français et de réinstallant Ben Ganah. ................................. Le colonel Buttafoco, trouva la situation de ce lieu parfaitement propice à l'établissement d'un camp intermédiaire entre Constantine et Biskra, et il y fit élever une redoute en pierres sèches et en fascines où il laissa ses malades, ses impotents et une partie de ses approvisionnements, pour les repeendre en revenant de son expédition (suite dans le corps de l'article.) |
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