Alger: Bab-el-Oued
1°/ Délibération pour l'érection d'une fontaine avec effigie de l'écrivain Robinet
BMOVA du 1-3-1935- Transmis par Francis Rambert
février 2017

2°/PLACE DUTERTRE ( en 1935 encore place de l'Alma)
mise sur site le 2-2-2012

3 °/ Musette revit dans le bronze parmi les fils de Cagayous
Echo d'Alger du 7-4-1934 - Transmis par Francis Rambert
sur site, mars 2014

300 Ko -d 18
retour
 
Délibération pour l'érection d'une fontaine avec effigie de l'écrivain Robinet

PLACE du TERTRE
Autour du monument de Musette, deux bancs en arrondis, qui entendront combien de conversations dans cette langue de Cagayous qu'il a si heureusement fixée pour la postérité

place du tertre
Le boulevard de Champagne passe là où stationne la voiture noire.

Devant le "Jester" : ??? aboutit la rue de Normandie. ,

Sur place Dutertre,en son temps, que ceux de 20 ans ne peuvent connaître, un lavoir.(la moitié d'un tien).
Puis, monument à Musette.

Place "Dutertre"(sic l'annuaire 1961!, propriétaire : G.Rombi), le Rialto cinéma pouvant accueillir 150 à 200 personnes,

A gauche (sur cette carte postale) la rue Pierre Leroux (cf Francis Rambert : alias la "côte de la Bassetta", c'est à dire du lavoir qui se trouvait à mi côte et qui a ensuite été transformé en bibliothèque)rejoint l'avenue de la Bouzaréah.

Francis Rambert :« Ce n'est pas la seule fois que le lieu d'implantation d'un monument est déplacé : il semble bien que le monument de Musette devait être initialement installé place de l'Alma mais il me semble avoir lu qu'il avait été impossible d’expulser le tenancier d'un kiosque qui occupait le centre de la place de l'Alma (j’essaierai de retrouver la source).»

 

Musette revit dans le bronze

Musette revit dans le bronze parmi les fils de Cagayous

Musette, père spirituel de Cagayous, ce titi algérois du début du siècle, possède enfin un monument qui, à côte de son oeuvre vivante, truculente et savoureuse, perpétuera son souvenir.

Sur la tiède petite place Dutertre, au bout de la rue de Normandie, en limite extrême de ce quartier de Babel-Oued où vécurent ceux dont Musette s'est inspiré pour composer son légendaire personnage, on a érigé sans tambour ni trompette une stèle de pierre. Dans la pierre on a scellé un médaillon de bronze représentant les traits de celui que les enfants du quartier appellent Cagayous, que l'on connaît surtout sous le pseudonyme de Musette et qui, en réalité, s'appelait Robinet.

De chaque côté de la stèle, deux bancs de pierre formant hémicycle sont fréquentés par quelques bons vieillards
du voisinage, espagnols ou maltais, qui fument placidement leur bouffarde en regardant jouer des enfants qui sont les petits-fils de Cagayous et qui parlent la même langue.

Comme fond, sur la gauche, il y a quelques vieilles maisons qui datent peut-être de 1900 et que Musette et Cagayous durent connaître. Mais sur la droite se dressent de vastes immeubles modernes dans le poudroiement rose des poussières des carrières voisines.

Le soir venu, la place retrouve son grand calme un peu provincial que doivent hanter seules les mânes de Scargolette, de Mecieu Hoc, de Fifine, de tia Pepa, de celui qu'il a la calotte jaune, de Bacora et de bien d'autres encore, tous héros de « Cagayous », l'épopée algéroise du bon Musette.

A.-L. BREUGNOT.