Alger: Bab-el-Oued
Une fabrique de meubles est détruite par un incendie
L'intervention rapide des pompiers a permis de protéger les immeubles voisins menacés
C'est un gosse de quatorze ans qui a volontairement allumé l'incendie de Bab-el-Oued
Il voulait ainsi se venger du contremaître qui l'avait menacé de le congédier

LE 22 juillet, vers 21 heures, la fabrique de meubles Michel Averbouch, 18, rue de Normandie, à Bab-el-Oued, était la proie des flammes.

En peu de temps, la fabrique entière brûlait et les pompiers ne pouvaient qu'éviter toute propagation du sinistre aux immeubles voisins.

Une heure plus tard, il ne restait de la fabrique de meubles que les murs et un amoncellement de ferrailles tordues et de poutres calcinées.

Les dégâts étaient évalués à plus de deux millions. M. Averbouch, assuré pour 50.000 francs seulement, était complètement ruiné.

Dès le début de l'enquête ouverte pour déterminer les causes de l'incendie, il apparaissait qu'un foyer avait été allumé par une main criminelle. Restait à trouver qui avait voulu causer la ruine de M. Averbouch.

Les inspecteurs de la police judiciaire apprenaient bientôt qu'un jeune musulman, âgé de 14 ans, employé à la fabrique, accusé du vol d'une somme de 500 fr. par le contremaître de l'établissement, dans l'après-midi du 22 juillet, avait été fortement sermonné et menacé de congédiement.

Les enquêteurs étaient sur la bonne piste et, appréhendé, le jeune garçon avouait son forfait.

Il avait, avec l'aide de quelques camarades, soulevé la porte principale de la fabrique et mis le feu à un tas de copeaux.

Ce jeune criminel sera présenté au Parquet.

(suite dans l'article.)


Extrait de l'Echo d'Alger des 23-7 et 5-8-1949 - Transmis par Francis Rambert
mise sur site : avril 2020

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Une fabrique de meubles

Une fabrique de meubles