Alger - Marseille - Alger en 10 h.
Le transport des passagers par la voie aérienne entre la France et l'Algérie
est désormais assuré régulièrement.
Image + texte ensuite
Echo d'Alger du 6-6-1934
Envoi : Francis Rambert

sur site : février 2014

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A mon avis, ne pas zoomer à plus de 125 à 150% pour que les dessins ne soient pas trop dégradées...Enfin, "c'est vous qui voyez" (ou pas).
alger-marseille et retour en 10 heures

Lorsque, vers la mi-mai, M. de la Marlière, directeur de " L' Air France" à Alger, convia les journalistes algériens à " essayer ", après un amical déjeuner, le quadrimoteur Lioré qui allait assurer le transport des passagers entre les deux rives françaises de la Méditerranée, il m'avait demandé :
- Vous serez, je l'espère, du premier voyage ?

Et je m'étais excusé : une grande fatigue, le surmenage, l'obligation de suivre quotidiennement les travaux de notre assemblée algérienne.:. et aussi cette lassitude que l'on n'avoue pas, mais qui vous accable tôt ou tard, des longs voyages effectués en vue de reportage et au cours desquels on ne voit rien, rien d autres que ce que l'on a été voir et que l'on s'était imaginé par avance.

Je pensais pourtant : une promesse ie m'engagera guère ; un premier royage n'ayant jamais lieu à l'époque fixée, mais mon intention était tellenent arrêtée que ...je dis non, quand nême.

Or, le 1er juin, à 13 h. 30, un bruit l'avion m'attirait à la fenêtre : " La Ville de Tunis ", le splendide oiseau iaune, ronflant de toute la puissance de ses quatre moteurs, passait au-desus d'Alger effrayant les hirondelles qui, ce jour-là, volaient bas, elles ausi, pressentant l'orage, et allait se poer doucement à l'arrière port.

Quelques instants après, le directeur de "L'Air France " m'appelait au tééphone

- Je compte toujours sur vous pour demain matin, départ à 7 h. 30. Le car vous prendra à 7 heures.
- Mais... je vous avais dit..
- Un tas de choses que je n'ai pas cru. Je sais que vous ne pouvez pas manquer la première traversée de l'hyro que vous n'avez depuis des années essé de réclamer et qui prend, officiellement et sans autorisation spéciale préalable, des passagers...

Et, si faible est ma volonté, si grande i force de l'habitude, qu'oubliant les interviews sollicités, les articles commencés, les rendez-vous pris, le vendredi soir, après avoir quitté les salons du Palais d'été où, si cordialement Mme et M. Carde avaient reçu les journastes avec les délégués financiers, je bouclai ma valise.

(suite : voir article ou PDF)