Un nouvel hydravion
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L'évolution d'un ou deux
hydravions au-dessus de notre ville et leur amérissage quotidien
dans notre port n'est pas fait pour surprendre nos concitoyens. Au cours de ce siècle, où les inventions succèdent aux inventions, rien n'étonne plus. Cependant il est des améliorations qu'il est bon de connaître, surtout lorsqu'elles peuvent avoir une étroite relation, avec une question aussi importante que celle de nos liaisons aériennes avec la métropole. Combien de personnes se sont posé la question, surtout en constatant avec quelle régularité la ligne aérienne Alger-Marseille fonctionne, de savoir à quel moment cette lign e serait ouverte au trafic des passagers. L',« Echo d'Alger » a, dans de nombreux articles demandé aux services intéressés de hâter cet heureux avènement. attendu avec impatience des deux côtés de la Méditerranée. Or cette question très délicate vient d'entrer dans la voie des réalisations tout au moins en ce qui concerne la partie la plus importante : le côté technique. Enregistrons le fait, avec une satisfaction non dissimulée, il est d'importance. Donc hier matin vers 10 h. 30 les Algérois virent évoluer au-dessus de la ville deux hydravions : un Latham, piloté par Féru, ayant à bord le radio Couilbeau et le mécanicien Etasse et un Cams 58 piloté par le fin pilote Givon, réceptionnaire de l'Aéropostale et dans lequel se trouvaient le radio Le Duigou et le mécanicien Deloustal. C est de ce dernier appareil qui effectuant pour la première fois la traversée que nous voulons parler. (suite dans l'article.) |
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