sur site le 23-3-2003
L'Armée Française sauve la France et l'Europe
L'armée d'Afrique en Italie
pnha n°93, septembre 1998

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-----La Corse et la Sicile libérées, les alliés
disposaient de bases rapprochées
d'un grand avantage sur le plan stratégique.
-----Fin novembre 1943, les armées Clark et Montgomery, débarquent en Italie du Sud. L'une dans le golfe de Salerne au sud de Naples, l'autre en Calabre. Elles se dirigent vers le nord, l'une le long de la mer Thyrenienne, l'autre vers l'Adriatique. L'avance de leurs troupes se faisait lentement mais sûrement, utilisant des moyens énormes. Après avoir libéré Naples leurs progressions rencontraient une résistance de plus en plus forte et résolue. Cette résistance provenait d'un ordre du Maréchal allemand Kesserling, commandant en chef en Italie de freiner cette avance par tous les moyens afin de consolider une ligne de défense infranchissable entre Naples et Rome sur une trajectoire la plus étroite de la botte italienne.
-----Cette ligne de défense appelée "Gustav" était construite dans les "Abruzzi" région de l'Italie centrale baignée à l'Est par la mer Adriatique et à l'ouest par la mer Thyrenienne, qui comprend les cimes les plus élevées des Appenins - entre 2 000 et près de 3 000 mètres dans sa partie nord - et, entre autres difficultés, le fleuve "Garigliano" qui se jette dans le Golfe de Gaetà après avoir serpenté et recueilli les eaux de la vallée du Liri, dont il avait pris le nom à son origine.
-----Le maréchal Kesserling avait choisi les contreforts les moins élevés que dans la partie nord pour faire établir sa ligne de défense, dans l'ancienne province de Campobasso, avec comme point central "Cassino", nom connu dans tous les pays depuis les célèbres batailles qui s'y sont
déroulées et les innombrables sépultures des soldats qui ont laissé leur vie pour l'honneur de leur pays qui les avait engagés dans une guerre dont bien souvent ils ne comprenaient ni les tenants ni les aboutissants.
-----Sur cette ligne de défense "Gustav" Cassino n'était qu'un petit village, mais le mont Cassin était situé sur un point haut de 500 mètres sur lequel un monastère construit au Moyen-Âge par les Bénédictins avait été transformé en une "place forte" entourée de sommets de 800 à 1500 mètres d'altitude, difficiles d'accès, aménagés de blockauss en quinconces reliés entre eux par des tranchées bétonnées aux points faibles et protégés par des champs de mines. Ensemble solidement fortifié qui devait interdire tout passage vers le nord. De fait, trois mois après leur arrivée les troupes americano-britanniques, qui entreprirent de nombreux assauts pour approcher la ligne "Gustav", subirent des pertes considérables en hommes et en matériel sans avancer d'un pouce. L'hiver approchait, elles s'embourbaient et devaient affronter les rigueurs du climat de la région. Les blindés étaient cloués au sol, soumis aux tirs précis d'intervention.

L'Armée d'Afrique en action

-----Les généraux américains et britanniques avaient eu l'occasion de voir l'Armée d'Afrique au combat en Tunisie, en Sicile et en Corse, ils avaient apprécié son courage et son abnégation dans les batailles qu'elle engageait dans des conditions difficiles dans des régions au sol tourmenté. A leur départ pour la libération de la Sicile et de la Corse, ils souriaient en les voyant partir certes avec des blindés "made in U.S.A", mais aussi avec des chevaux et des mulets "made in Africa". Cela leur rappelait-il la guerre de l'Ouest ?
-----Sur l'offre insistante du général Giraud, l'Etat - major anglo-saxon fut convaincuqu'un corps expéditionnaire français engagé en Italie pourrait s'avérer capital pour opérer dans de telles conditions. Il serait commandé par le Général juin et rattaché à la Vè Armée américaine commandée par le Général Clark. Le général Juin connaissait ses guerriers, il savait sur quels terrains et dans quelles conditions ils pouvaient se battre et vaincre. Ils l'avaient prouvé au Maroc pendant la guerre du Rif et quelques dizaines d'années après, en Tunisie, ils avaient confirmé leurs qualités de baroudeurs. Il les avait familiarisés avec l'emploi d'armes nouvelles, entraînés sur les plans physique, technique et moral. Il les mènerait sur d'autres terrains pour d'autres victoires. Ils feraient l'admiration des alliés, eux, qui pour la plupart n'avaient pas eu le temps d'arriver sur les champs de bataille en 1940, ils rachèteraient par leur bravoure cette inadmissible et fulgurante défaite.
-----Le 5 novembre 1943, les premières unités du C.E.F.I. (Corps Expéditionnaire Français en Italie) embarquent sur des Libertyships, où dans les cales de ces bateaux ont été chargés, véhicules, armements, munitions, chevaux et mulets. Le convoi s'éloigne sous le regard protecteur de Santa-Cruz. En mer un message du Général Juin est lu en français et en arabe.
-----"officiers, sous-officiers, caporaux et soldats du premier groupe de débarquement. L'heure tant attendue a enfin sonné. Devant vous s'ouvrent les champs de bataille d'Italie où vous serez appelés à combattre"... "Reprenant à revers les chemins qui ont maintes fois fleurdelisé nos aigles et les étendards de la République, le moment est venu pour vous de montrer la foi qui vous anime et de témoigner de votre valeur militaire et de votre esprit de sacrifice"... "N'oubliez pas que nos traditions sont dhonueuc et dlscltluxe par quoi s'af
firment les vertus d'un peuple et la force
de ses armées" "Soyez dignes de la glorieu
se mission qui vous est confiée, soyez
dignes de vous-mêmes et du passé qui
vous regarde".

-----Après une escale à Bizerte, le convoi met le
cap sur l'Italie, le 25 novembre 1943, les
premières unités débarquent près de Naples et rejoignent les premiers contreforts de la ligne "Gustav" où les troupes du Général Clark sont regroupées. Après étude de la situation sur le terrain, le général juin propose au général Clark de relever ses unités clouées aux pieds du Pantano et de tenter une attaque avec ses troupes plus aguerries dans ce genre de combats et de prendre et d'occuper cette première position.
-----La relève s'effectue et le 10 décembre 1943 les soldats d'Afrique partent à l'assaut. Les combats sont rudes, le Pantano tombe le 16 décembre mais cette position ne peut-être tenue car elle est couverte par la Mainarde située à 1500 mètres d'altitude, si cette position n'est pas prise ce sera le retour à la case départ avec toutes les pertes qui s'en seraient suivies. L'attaque de la Mainarde est décidée.Au prix de souffrances et de nombreuses pertes, la compagnie muletière dans la neige et la boue, approvisionne les combattants et repart avec leurs morts et les blessés "La Mainarde" est enlevée le 28 décembre. C'est l'horreur de la guerre, les morts et les blessés emmêlés jonchent le sol, c'est la tristesse des vaincus alors que les vainqueurs fourbus mais heureux pleurent leurs morts et savourent leur victoire. Ce que les anglo-saxons n'avaient pas réussi en trois mois d'un automne particulièrement agréable, le Corps Expéditionnaire Français l'avait réalisé en hiver en une vingtaine de jours. Ce sera le cadeau de fin d'année de l'Armée d'Afrique à leurs alliés.

Le Belvédère

-----Le Belvédère est une zone de défense redoutable, une forteresse des Abruzzes jugée imprenable avec ses monts Monna Casale, Abatte, Cifalco, autres et le Belvédère. En accord avec les généraux Clark et Alexander, le Général juin décide de passer à l'assaut de cette place forte avec une division récemment débarquée, commandée par le général de Montsabert comprenant trois régiments d'infanterie algérienne et un régiment tunisien. Cette opération a pour but l'accès d'une partie de la vallée du Liri qui est une ouverture sur Rome et de dégarnir la zone d'Anzio - 60 km de Rome - où le général Clark doit établir une tête de pont. Cette offensive sera l'une des plus difficiles et des plus meurtrières. Nos troupes gravissent les pitons, s'accrochent aux pentes abruptes et chargent souvent à l'arme blanche à plus de 1000 mètres d'altitude. Là encore, les compagnies muletières assureront un rôle essentiel.
-----Le 25 janvier 1944 les objectifs sont atteints, le Belvédère laisse ses passages parsemés de morts, de blessés, de prisonniers et d'armements et les américains débarquent àAnzio.

Le Général Giraud

-----Dès les premiers jours et par la suite également le Général Giraud, commandant en chef des armées françaises était venu sur le terrain, visitant les cantonnements, se portant aux observatoires avancés et exposés, commentant les tactiques avec le Général Juin qu'une parfaite entente réunissait. Il se rendait également dans les PC. des généraux Clark et Alexander qui lui témoignaient une très grande admiration qui compte tenu également des résultats obtenus rejaillissait sur le Corps Expéditionnaire qui agissait sur un secteur qui lui était imparti.
-----Il obtint le renforcement du Corps Expéditionnaire par deux autres divisions dont l'une la 1`r` D.EL., qui avait combattu en Egypte et en Tripolitaine, sous les ordres du Général Brosset.
-----Désormais il n'y avait plus qu'une seule et même armée française qui se battait mais le Général Leclerc ne s'y incorporait pas

Cassino

-----Restait Cassino qui était l'objectif principal du Général Alexander. Après les durs combats du "Belvédère", les Français prenaient un repos bien mérité et pansaient leurs blessures.
-----Cette trêve était mise à profit pour reconstituer leurs unités les compléter en matériel et en armement. Elle recevra l'appui important de la IVè Division du Général Sevez, de groupements de Tabors du Général Guillaume et la Division annoncée du Général Brosset.
----- Pendant cette période, les forces anglo saxones, qui avaient à coeur de prendre la
place forte de Cassino, lançaient de nouvelles attaques précédées de violents bombardements qui détruisirent apparemment complètement la place forte constituée dans le monastère.
-----Mais Cassino résistait toujours et ses ripostes restaient aussi meurtrières. Après ce nouvel échec il ne restait plus au Général Alexander qu'à renoncer, du moins provisoirement, à un succès qui lui aurait ouvert la route de Rome et permis d'y entrer le premier, mais Cassino dernier verrou, l'en empêchait.

 

Le Plan du Général Juin

-----Les occupants des sommets sont les verrous des vallées. Il faut donc attaquer et prendre par surprise ces positions pour permettre aux blindés de progresser rapidement en toute sécurité relative. Alors que les américains d'un côté, les britanniques de l'autre procéderaient à des bombardements nourris, laissant supposer une tentative d'assauts sur les ailes, dans un premier temps les troupes françaises devraient occuper les monts du Faito et du Majo et progresser en direction de la vallée du Liri. Cette attaque serait assurée par la IVè D.M.M. du général Sevez, la II D.M.I. du Général Dody et la 1è D.I.M. (ou 1è D.F.L.) du Général Brosset. Cette opération réussie la IIIè D.I.A. du Général de Monsabert serait lancée à la conquête sur Ausonia et Esperia. A son tour la Divison du Général Guillaume constituée de 25 000 hommes avec ses tabors et ses 4000 mulets se lancerait dans la partie la plus difficile : la prise et le nettoyage des monts Arunces et Petrella. Les défenses de Cassino prises à revers seraient obligées de décrocher non sans subir de grosses pertes.

-----Le général Clark est d'accord, le Général Alexander sceptique l'accepte partiellement en pensant qu'il ne sera qu'une diversion limitée à une manoeuvre de débordement vers le nord.
-----Le 11 mai 1944, le Général juin fait diffuser son ordre du jour : "Combattants français de l'armée d'Italie, une grande bataille dont le sort peut hâter la victoire et la libération de notre Patrie s'engage aujourd'hui"... "la lutte sera implacable"... "Appelés à l'honneur d'y porter nos couleurs, nous vaincrons comme nous avons déjà vaincu en pensant à la France martyre qui nous attend et nous regarde. En avant".
-----Les divisions françaises minutieusement préparées, sont regroupées dans le plus grand silence dans la tête de pont du Garigliano. Dans la nuit du 11 au 12 mai 1944, elle partent à l'assaut et non sans difficultés et sans pertes sévères, le plan Juin réussi, il ouvre une nouvelle brèche sur la
route de Rome, la ligne Gustav cède sur 25 km de large et 12 de profondeur. le 16 mai, le maréchal en chef allemand Kesserling donne l'ordre d'évacuer Cassino. Le 22 mai il est contraint d'ordonner un repli général sur la ligne "César" dernier obstacle avant Rome.
-----Le 23 mai pour couvrir sa retraite il lance une furieuse contre-attaque contre la 3è D.I.A. renforcée par le 3è Spahis marocain et les chars du 7è Chasseurs d'Afrique essentiellement composés de chantiers de jeunesse créés par le Maréchal Pétain. Après trois jours d'une furieuse bataille les Allemands cèdent et les Français reprennent leur progression.

La Course sur Rome

-----Qui entrera le premier dans la capitale de l'Italie ? Rome, témoignage de 27 siècles de civilisation, avec ses constructions d'autant de siècles qui rappellent ses gloires et ses souffrances, ses grandeurs et ses décadences : La VIè armée du général Clark partie d'Anzio par la côte rejoint la voie Appia, la VIIIè armée britannique par une voie parallèle, la Casilina, prennent la direction de Rome. A tout seigneur tout honneur. Ce sont les Américains qui feront leur entrée dans la capitale le 4 juin 1944, précédant les Britanniques, et les Français qui sont détournés pour contourner la ville par le Nord-est et rejoindre la via Cassia ce qui ne les empêchera pas de participer au défilé triomphal de la libération.

La poursuite et la déception

-----Les forces allemandes défaites, bombardées, se repliaient en désordre sur des routes où s'enchevêtraient carcasses de chars, véhicules, armements de toutes sortes, morts et blessés. Le général juin n'entendait pas leur donner le temps de s'organiser et de se regrouper. Les alliés viennent de débarquer en Normandie, il suggère de profiter de cette situation pour poursuivre l'avance des troupes alliées vers la Lombardie, la Venetie, l'Istrie,la Hongrie pour passer enAllemagne et rejoindre Berlin. Stratégie qui devait éviter le débarquement de Provence et tous ses avantages entre autres, devancer les Russes dans la course sur Berlin.
-----Les généraux Wilson, Conseiller du Président Roosevelt, Alexander, Clark et même Churchill approuvent ce projet. C'était sans compter sur les accords Roosevelt-Staline à Téhéran. Roosevelt refusera l'exécution de cette initiative qui ne manquera pas d'ouvrir de nombreuses controverses encore à l'ordre du jour. La poursuite est engagée, les Américains sur la côte vers Pise, les Britanniques vers Florence et l'Adriatique, les Français entre les deux.
-----Le 3 juillet 44, à la suite d'une heureuse manoeuvre d'encerclement le IIIè Régiment de Tirailleurs algériens entre dans Sienne où les habitants les accueillent dans la joie et sous les ovations.
-----Le 22 juillet la ville de Castelfiorentino est atteinte, Florence se profile à l'horizon. C'est là que, par ordre supérieur, les troupes alliées devront cesser leur progression. C'est là aussi que par ordre du Général De Gaulle, cessera le commandement du Général Juin, qui sera mis sur une voie de garage avec le titre pompeux de chef d'Etat - Major Général de la Défense Nationale. ----------Les victoires brillantes, trop brillantes du Général Juin, grand vainqueur de la bataille d'Italie ne pouvaient ou plutôt ne devaient ternir l'image de marque d'un Comité Français de libération Nationale et surtout celle de son Président Charles De Gaulle qui n'avait aucune lettre de créance sérieuse à présenter si ce n'était celles conquises dans la souffrance et le sang par l'armée d'Afrique, créée par le Général Weygand poursuivie et commandée par le Général juin en collaboration avec le général Giraud.
-----Les pertes subies sont lourdes et témoignent des durs combats mais aussi de l'engagement sans réserve de l'Armée d'Afrique pour la France et pour son drapeau.
-----7 250 tués - 4 200 disparus - 30 000 blessés, pour un effectif de 120 000 hommes. Dans toutes les capitales et particulièrement Washington, New-York, Londres, Moscou, Rome, sans oublier Alger, Casablanca et Tunis, les batailles et les victoires du Général Juin et de ses soldats sont commentées, on rappelle l'ordre du jour du 14 mai 1944 "malgré une résistance farouche, sur des positions qu'il croyait inexpugnables, l'ennemi s'est replié, désorganisé, battu... Je demande à tous de redoubler d'efforts et de vigueur. Le magnifique succès d'hier est le gage de la victoire de demain. En avant".Juin
-----Et entre autres messages ceux du général Alexander commandant en chef des armées alliées en Italie "La rapidité et l'impétuosité de votre splendide corps sont des plus impressionnantes... dans le plus difficile des terrains vous avez ouvert la porte de la victoire. Veuillez transmettre l'expression de ma reconnaissance et de mon admiration à vos soldats français et accepter pour vous-même mes félicitations les plus chaleureuses pour la manière foudroyante dont vous menez les opérations".
-----Du général Clark "Sincères félicitations pour vos importants succès. La prise d'un terrain essentiel et dominant par les troupes françaises est d'une valeur capitale... C'est un honneur d'avoir vos troupes dans le cadre de la 5ème armée".
-----Du général Truscott "Vos héroïques soldats nous ont donné un grand exemple à suivre. La France peut être fière de vous".
-----Du Général Marshall, chef d'Etat Major Général des armées américaines "Félicitations au Général juin et à ses commandants de division du Corps expéditionnaire français pour le grand succès qu'ils ont remporté. Dites-leur qu'ils ont fait revivre l'armée française que je connaissais, celle de la Marne et de Verdun".
-----De sa majesté le Roi Georges VI "Félicitations les plus chaleureuses pour votre remarquable contribution à nos récents succès".
-----Du Président Roosevelt "Le général d'armée Juin... a rendu des services extrêmement méritants... sa connaissance approfondie de la guerre de montagne lui a permis de préparer et de diriger des opérations couronnées de succès".
-----De De Gaulle "Chef de guerre incomparable qui a écrit en Tunisie puis en Italie, l'une des pages de gloire de l'Armée française. A fait des unités du Corps Expéditionnaire Français une armée forte, aguerrie, ardente, digne de libérer le sol
de la Patrie
".
-----Une fois de plus et ce ne sera pas la dernière, De Gaulle dit ce qu'il ne peut pas ne pas dire pour ne pas être en reste, mais le commandement sera retiré à Juin quelques jours après pour être placé sur une voie importante mais de garage !
Et pour conclure
-----Du général Kesserling Commandant en chef des armées de l'axe Rome-Berlin en Italie "Sans le Corps Expéditionnaire Français les alliés n'auraient jamais forcé le seuil de Cassino"

Le départ d'Italie

-----La progression des alliés ne devait pas dépasser le cours de l'Arno, c'est-à-dire une ligne Pise-Florence, poursuivie par un minimum de troupes anglo-saxonnes.

Dissolution du C.E.F.I

-----Après le 5 juillet les forces françaises commencent à reprendre la route de Naples et de Torente. Les glorieux drapeaux reprennent leur position dans leurs fourreaux et les instruments de noubas dans leurs étuis. Elles seront incorporées dans la 1ère Armée commandée par le Général de Lattre de Tassigny dans la bataille de France et d'Allemagne.

Roger Dhostie