L'ALMA
, Alma-Marine, le Corso à 37 km d'Alger
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LA CARRIÈRE DU GÉNÉRAL
BONVALOT Né à Oran, en 1894, le sous-lieutenant Bonvalot sort de Saint-Cyr en 1914. Dès le lendemain de son arrivée sur le front, il se distingue particulièrement dans les rangs du 15° dragons ; il termine la guerre comme commandant de batterie, après avoir été muté dans l'artillerie. En 1920, le lieutenant Bonvalot réintègre la cavalerie. Capitaine en 1923, chef d'escadron en 1934, nous le trouvons après l'armistice de 1940 a Alger, directeur des services du matériel de la cavalerie. En 1948, le colonel Bonvalot reçoit le commandement du 1° R.S.A. Nommé ingénieur général de deuxième classe en mars 1946, il poursuit sa brillante carrière. Mais, hélas ! ses forces l'abandonnent peu à peu, miné par la maladie, le général Bonvalot expirait, à l'hôpital Maillot, le 23 mai 1948. Il était commandeur de la Légion d'honneur, titulaire de sept citations. L'armée d'Afrique perdait l'un de ses meilleurs serviteurs. |
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SAMEDI A L'ALMA Le général CAILLIES a inauguré le camp Bonvalot Les plus hautes autorités militaires de la 10ème région procédaient, samedi matin à l'Alma, au baptême du Centre d'instruction du matériel n°10 qui portera désormais le nom de " camp Bonvalot ", en souvenir du général Bonvalot, qui assura voici quelques années. en terre algérienne, de très importants commandements. A 6 heures, les généraux Caillies, commandant la 10ème région ; Laurent, commandant la division, et Morlières, commandant la 21ème D.I.A.T., sont reçus à. l'entrée du camp par le colonel Roy, directeur régional du matériel, et par le commandant Lepage, commandant le Centre d'instruction n°10. Salué par la musique de la garnison, le général Caillies se fait présenter les officiers et s'incline devant la fille du général Bonvalot, Mme Rivailles. La stèle commémorative est alors inaugurée, le colonel Roy prend la parole pour retracer la brillante carriere militaire du général Bonvalot. LA CARRIÈRE DU GÉNÉRAL BONVALOT Né à Oran, en 1894, le sous-lieutenant Bonvalot sort de Saint-Cyr en 1914. Dès le lendemain de son arrivée sur le front, il se distingue particulièrement dans les rangs du 15° dragons ; il termine la guerre comme commandant de batterie, après avoir été muté dans l'artillerie. En 1920, le lieutenant Bonvalot réintègre la cavalerie. Capitaine en 1923, chef d'escadron en 1934, nous le trouvons après l'armistice de 1940 a Alger, directeur des services du matériel de la cavalerie. En 1948, le colonel Bonvalot reçoit le commandement du 1° R.S.A. Nommé ingénieur général de deuxième classe en mars 1946, il poursuit sa brillante carrière. Mais, hélas ! ses forces l'abandonnent peu à peu, miné par la maladie, le général Bonvalot expirait, à l'hôpital Maillot, le 23 mai 1948. Il était commandeur de la Légion d'honneur, titulaire de sept citations. L'armée d'Afrique perdait l'un de ses meilleurs serviteurs. Le camp Bonvalot Après l'inauguration de la stèle, le général Caillies va passer en revue les jeunes recrues, rangées en fer à cheval. C'est une véritable démonstration de maniement d'armes, aux différentes cadences, qui produit une profonde impression d'harmonie et de précision. A 7 heures, le cortège se dirige vers le stade décoré de drapeaux. Doté d'installations sportives complètes, ce terrain a été construit par les soldats eux-mêmes et leur effort opiniâtre a permis la magnifique réalisation que nous admirons aujourd'hui. Mais voici qu'arrivent groupés en sections, torse nu, pleins de santé et de vigueur, les jeunes du camp d'instruction. Pendant deux heures, le capitaine Cordouan va nous présenter une suite d'épreuves d'éducation physique militaire ; mise en train, travail de plateau, secourisme (notons à, ce propos que le Centre d'instruction du matériel n°10 a participé à la collecte du sang pour 150 transfusions), close combat, parcours du combattant, qui nous permettent de constater l'excellente forme physique des soldats du matériel. Par leur virilité, leur discipline et leur ardeur, ils se sont montrés dignes des vertus traditionnelles du soldat français. |