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Georges Bouchet:
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Comme toutes les communes de la bordure sud du Sahel, le territoire dépendant de Saoula empiète sur la Mitidja. C'est même le seul dont la limite sud est repoussée jusqu'à la rive gauche de l'oued el Harrach. Il est donc triple. Le nord est un plateau vallonné limité à
l'est par la vallée un peu encaissée de l'oued Kerma (branche
occidentale). C'est d'ailleurs un peu en aval de Saoula que se rejoignent
les deux branches, dites orientale et occidentale, de cet oued qui fut
un lieu d'embuscade dans les années 1830. Le talus, comme dans la commune voisine de Crescia domine
de façon assez abrupte la plaine. Il est entrecoupé de ravins
sans écoulement pérenne, et largement recouvert de broussailles.
C'est le Saoula laissé aux indigènes par la colonisation.
Il y a très peu de fermes et, du moins en 1930, il n'y avait aucune
route directe vers la plaine. En 1950 il y en avait une qui prenait, au
village, derrière la poste, continuait à travers les terres
des Ouled bou Zoa et rejoignait le chemin de ferme qui aboutissait dans
la plaine à une auberge signalée par la carte. La plaine de l'Harrach est très basse : 20 mètres
à peine. Elle était marécageuse avant les travaux
de drainage du XIXè siècle. Dans les zones bien drainées
on avait planté de la vigne. Bien que située dans la commune
de Saoula, les gens résidant ici se sentaient plus proches de Birkhadem
ou de Kouba que de Saoula, car les routes étaient bien meilleures. |