Alger - l'Algérie

COMMUNES ET VILLAGES FRANÇAIS DU SAHEL D'ALGER - 1830-1962
Les quatre communes de la troisième ceinture du Fahs
Le territoire communal de Mahelma

---- Georges Bouchet:

mise sur site le 13-5-2008

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Il est vaste : officiellement 3450 ha.

Il est composite avec trois éléments de plaines, un étroit plateau dominant la plaine de Zéralda où se trouve le village et un très large versant tourné vers la Mitidja.

           Le plateau de Mahelma est en limite de la crête sommitale séparant les deux versants du Sahel. Son altitude maximale est 210m. Il est découpé par des oueds peu ou très peu encaissés qui descendent vers la plaine de Zéralda

Ce plateau est en majeure partie est cultivé.
On y trouve vignes et céréales sur des terres hamri de qualité très convenable.


           Les trois plaines sont éloignées les unes des autres
                      o La plaine du nord n'est que le prolongement de celle de Zéralda, avec le même réseau en damier de chemins de ferme. La limite de la commune est superposée à celle de la forêt des Planteurs. La plaine est à environ 110m d'altitude, avec des points bas restés marécageux encore en 1930.

                      o La plaine du sud appartient à la Mitidja, dans sa partie la plus basse qui fut longtemps marécageuse. On voit sur la commune de Boufarik voisine, les canaux de drainage et l'existence de sources artésiennes. Les terres sont entièrement couvertes de vignobles, avec quelques grandes fermes.
La limite de la commune suit au plus près la route départementale D7 qui va jusqu'à Marengo, en longeant la bordure du Sahel. Elle est à 24m d'altitude, au point le plus bas..

                      o La plaine du Mazafran dont la commune de Mahelma ne possède qu'une petite part est couverte de riches alluvions. On y trouve un grand domaine viticole, celui dit de Saint Hubert. Les sols sont riches, mais pas à l'abri des crues du fleuve. Après la crue de décembre 1951 qui fit de gros dégâts, des travaux furent entrepris de débroussaillages et de rectification des berges, ainsi que d'approfondissement.

           Le versant sud occupe une bonne moitié de la superficie de la commune. C'est un versant incommode et peu fertile. Les oueds y sont plus encaissés qu'un nord, et surtout, les sols y sont argileux La colonisation avait peu pénétré cette région laissée aux indigènes.

Au total c'est la vigne qui domine nettement. Les statistiques indiquent pour 1954 les surfaces cultivées suivantes : vignes 1014 ha
                 céréales 575 ha (dont blé 400 ; 50% blé dur, 50% blé tendre)
                 pommes de terre 32 ha.
Il faut noter que la vigne avait beaucoup perdu depuis 1938. Elle couvrait alors 300ha de plus, et les céréales 300ha de moins. Je reviendrai sur cette tendance avec l'étude de Koléa.

La commune n'est traversé que par deux routes méridiennes. Par contre dans le sens est-Ouest, il fallait faire le détour par la plaine.