Aïn-Taya, sur la côte algéroise.
HIER, A AIN-TAYA, M. GRAEVE a inauguré l’école des HEURAOUAS

Echo d'Alger du 21-10-1953 - Transmis par Francis Rambert

HIER, A AIN-TAYA, M. GRAEVE a inauguré l’école des HEURAOUAS

M. Graeve, directeur du Cabinet civil du gouverneur général a inauguré hier après-midi, à Aïn-Taya, l’Ecole des Heuraouas. Cette école, due au talent de M. Roger Legendre, architecte, compte 4 classes et 3 logements, C’est au mois de mars dernier que M. Hector Burkhardt, maire d’Aïn-Taya, conseiller général et (depuis) conseiller de l’Union française, demandait à M. Legendre de construire en 5 mois cette école pour moins de 14 millions.

Il fallait résoudre une série de problèmes nombreux et délicats. Le résultat fut brillamment acquis.

« Voici comment nous avons procédé. disait hier M. Legendre. Nous avons tenu compte des différents éléments de la construction : terrain, suppression du béton armé, adoption d’une ossature métallique légère, standardisation des éléments, abandon de certaines servitudes, revêtement du sol, charpentes, plafonds. Nous avons tout calculé au plus juste. »

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sur site avril 2025

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HIER, A AIN-TAYA, M. GRAEVE a inauguré l’école des HEURAOUAS

HIER, A AIN-TAYA, M. GRAEVE a inauguré l’école des HEURAOUAS

M. Graeve, directeur du Cabinet civil du gouverneur général a inauguré hier après-midi, à Aïn-Taya, l’Ecole des Heuraouas. Cette école, due au talent de M. Roger Legendre, architecte, compte 4 classes et 3 logements, C’est au mois de mars dernier que M. Hector Burkhardt, maire d’Aïn-Taya, conseiller général et (depuis) conseiller de l’Union française, demandait à M. Legendre de construire en 5 mois cette école pour moins de 14 millions.

Il fallait résoudre une série de problèmes nombreux et délicats. Le résultat fut brillamment acquis.

« Voici comment nous avons procédé. disait hier M. Legendre. Nous avons tenu compte des différents éléments de la construction : terrain, suppression du béton armé, adoption d’une ossature métallique légère, standardisation des éléments, abandon de certaines servitudes, revêtement du sol, charpentes, plafonds. Nous avons tout calculé au plus juste. »

Le 1er octobre, l’École accueillait 280 garçons. Elle avait coûté 13 millions 5, alors que le prix plafond en métropole pour un bâtiment identique est de vingt-cinq millions.
Dans son allocution M. Graeve souligna : « L’œuvre de sagesse et de raison que constitue l’École des Heuraouas est un excellent exemple de construction efficace et peu onéreuse. »
M. Graeve avait été accueilli par M. Hector Burckhardt. De nombreuses personnalités assistaient à cette manifestation : MM. Rogier, sénateur ; Lechani, conseiller de l’Union française ; le président Belaïche ; le président Froger ; le colonel Jamilloux ; Me Ould Aoudia ; M. Imalayéne, délégués à l’Assemblée algérienne ; M. Lavaysse, représentant le préfet ; M. Slgala ; M. Marenco ; M. Ibazizen ; MM. Bonnome, Wattez, Claro, Lartigues.

Au cours d’un lunch servi à Surcouf, MM. Ibazizen, Jamilloux, Rogier et Graeve prirent successivement la parole. Ils rendirent hommage à l’esprit dynamique et réalisateur de M. Burckhardt et le félicitèrent chaleureusement pour sa récente élection au Conseil de l’Union française. M. Graeve insista sur la nécessité de mener à bien la scolarisation. « La formule T. I. C. (travaux d’intérêt communal) si heureusement appliquée à Aïn-Taya doit, dit-il, donner de bons résultats. »

M. Burckhardt associa tous ses collaborateurs aux paroles élogieuses dont il avait été gratifié.