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         Tour d'Algérie, 
          1949 Étape 14 : Souk Arras - Bône
 DAENEKYNDT vainqueur au sprint sur la piste de Bône
 KEBAILI, victime d'une chute perd sept minutes 
          et une place
 Echo du 29-3-1949 - Transmis par Francis 
          Rambert
 2 articles + classement 
          général dans l'article
         
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              Après 
                la dure étape Constantine-Souk-Ahras, certains sportifs 
                Souk- Ahrassiens nous avaient annoncé que l'étape 
                suivante Souk-Ahras-Bône, longue d'une centaine de kilomètres 
                seulement, serait une étape de tout repos et pourtant nous 
                avons enregistré à l'arrivée sur le vélodrome 
                de Bône, plein à craquer, des écarts de temps 
                aussi importants que dans les plus longues étapes du Tour.
 KEBAILI et VAN DIJCK retardés...
 Derrière, c'était la débandade, trempés 
                jusqu'aux os par la pluie, abordant les virages particulièrement 
                nombreux, mals heureusement bien dessinés, les coureurs
 en file indienne essayaient de conserver leur équilibre 
                tout en perdant le moins de temps possible. Parmi les plus prudents, 
                Bourlon, Marcellak, Chibane perdaient dans la descente un terrain 
                qu'ils ne pourraient jamais combler. 
                Kebaili tombait, Aoun Larbi, qui avait voulu suivre 
                Lambrichs, manquait un virage et quand nous nous retrouvions enfin 
                dans la plaine, Lambrichs était toujours en tete. Il était 
                poursuivi par un groupe de huit coureurs composé de Couvreur, 
                Coppini, Fombellida, Dequenne, Orosco, Aoun Larbi, Daenekyndt 
                et Bernardoni.
 
 Vous avez déjà remarqué que Van Dijck ne 
                faisait pas partie de ce peloton, il avait lui aussi été 
                malchanceux en étant victime d'une crevaison.
 
 Lambrichs essaya bien de conserver les 30 secondes d'avance qu'il 
                possédait, mais la chasse était lancée derrière, 
                car trois sérieux clients étaient attardés 
                : Kebaili, Van Dijck et Marcellak. L'histoire de la course s'arrète 
                là, lorsque Lambrichs fut rejoint 2 kilomètres après 
                Barral, à 30 kilomètres de l'arrivée. La 
                lutte se circonscrit entre ce premier groupe constitué 
                et le peloton des attardés qui venait à 4 minutes.
 
 (début, suite dans 
                les articles.)
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         mise sur site : mai 2020
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