| TLEMCEN** - Carte Michelin - pli 12.
 Tlemcen ( Pour 
        plus de détails, lire " Tlemcen " par G. Marçais 
        (Coll. Les Villes d'Art Célèbres - Ed. H. Laurens - Paris)) 
        offre au touriste les deux aspects caractéristiques de l'Algérie 
        d'une part le calme religieux des mosquées et les ombrages reposants 
        de petites places pittoresques, d'autre part l'activité bruyante 
        des moteurs dans les fabriques et dans les champs.
 Au pied des falaises qui la dominent presque à pic vers le Sud, 
        Tlemcen s'élève dans sa délicieuse campagne, où 
        s'étendent de vastes olivettes, des vergers, des boqueteaux de 
        figuiers, de caroubiers et de térébinthes. Son climat d'altitude 
        y rend le séjour reposant et ses trésors d'art hispano-mauresque 
        uniques en Algérie intéresseront le touriste amateur d'art.
 
 L'industrie des tapis créée là de toutes pièces 
        par le Gouvernement Général de l'Algérie permet de 
        donner un travail rémunérateur à la population et 
        connaît un essor considérable. Elle se double par de nombreuses 
        fabriques de couvertures de laines aux bandes colorées.
 UN PEU D'HISTOIRE Une tragique destinée. 
        - Un vieux dicton tlemcenien veut que la ville ait sept murailles, sept 
        enceintes et que ses habitants ne dorment ni le jour, ni la nuit. Le rayonnement 
        de Tlemcen, sa position au coeur du Mogreb, son importance économique 
        et la douceur de sa campagne ont, en effet, toujours attiré sur 
        elle les menaces de ses ennemis.
 Dès l'antiquité, les romains établissaient une cité 
        florissante, célèbre pour la qualité de ses fruits, 
        sur le plateau du Mefrouch qui s'étend au pied de la falaise de 
        Lalla- Setti. Au 8e s., Idris 1er, venant d'Arabie, fondait sur les ruines 
        de la cité romaine la première ville musulmane d'Agadir 
        et y élevait une mosquée. Du 10e au 13e s. la ville fut 
        cinq fois détruite et cinq fois reconstruite.
 
 Le Siège de Mansourah. - C'est 
        l'épisode le plus fameux de l'histoire de Tlemcen. Et l'importance 
        des ruines des remparts et de la mosquée qui en subsistent dit 
        assez ce que dut être la bataille entre les deux villes. En 1299, 
        le sultan mérinide de Fès, Abou-Yakoub, entreprit d'élever 
        autour de Tlemcen une enceinte isolant du reste du monde la cité 
        investie. Rarement siège fut si complet, à telle enseigne, 
        dit le chroniqueur, qu'un être invisible aurait eu de la peine à 
        entrer dans la ville où la famine ne tarda pas à faire son 
        apparition.
 
 Pendant ce temps, Abou-Yakoub élevait à Mansourah une vraie 
        ville, ceinte de remparts; il s'y faisait construire un palais somptueux, 
        y édifiait une riche mosquée et de nombreux caravansérails. 
        Les caravanes venaient vers la nouvelle ville au nom glorieux de Mansourah, 
        la victorieuse. " Les troupes d'Abou-Yakoub annexaient le pays au 
        royaume de leur maître. Les ambassades des Etats voisins délaissaient 
        Tlemcen pour la nouvelle capitale. Pendant huit ans, cet état de 
        choses ne fit qu'empirer. Vint enfin le jour de printemps 1307 où 
        le Tout-Puissant exauça les prières des
 protecteurs de la cité. A Fès, le Sultan venait de mourir 
        et son petit-fils, pressé de prendre sa succession abandonna le 
        siège de Tlemcen, dont 120.000 habitants avaient péri.
 
 Sept ans plus tard, les Mérinides subissaient un nouvel échec 
        devant Tlemcen. Mais en 1337, à la fin d'un nouveau siège 
        de 4 ans, ils enlevaient la ville dans laquelle ils se plurent à 
        édifier les monuments qui font aujourd'hui sa gloire.
 PRINCIPALES CURIOSITÉS 
        (visite durée 2 h. environ) Grande Mosquée**. 
        - Se déchausser - Offrande au gardien. Cette mosquée 
        fut élevée au 12e s. par les rois de Tlemcen à l'emplacement 
        d'un édifice plus ancien dont subsistent d'intéressants 
        témoignages. Elle se signale extérieurement par son très 
        beau minaret carré de briques ocre rouge qui fut élevé 
        au 13e s. et décoré de stuc ciselé et de faïences 
        polychromes.
 De la place de la mairie, on pénètre directement dans la 
        vaste salle de prières dont les 13 nefs de 6 travées sont 
        supportées par des arcs en fer à cheval, reposant sur de 
        robustes piliers blancs. Au sol sont étendus des tapis aux tons 
        chatoyants.
 
 Le mihrab* (p. 24) est la partie la plus décorée de l'édifice. 
        Un arc outrepassé, aux fines sculptures retombe sur des colonnettes 
        de marbre et se détache sur le mur où se déploie 
        un triple bandeau de belles inscriptions coufiques. Cette somptueuse décoration 
        de plâtre sculpté frappe par l'élégance et 
        la répartition des courbes scripturales ou végétales 
        qui la composent.
 
 En avant du mihrab, et éclairant la nef s'élève une 
        superbe coupole* sur nervures ajourées et sculptées dont 
        on retrouve le type à Tolède et à Cordoue. Elle est 
        datée de 1136 par une inscription qui court autour de sa base. 
        Au-delà de la salle de prières, s'ouvre la cour aux ablutions 
        (du 13e s.) dans laquelle se voient deux belles fontaines aux mosaïques 
        multicolores.
 
 La mosquée s'ouvre à l'Est par une petite porte qui donne 
        sur une pittoresque ruelle à arcades.
 
 Mosquée de Sidi-l'Halloui*. 
        - Laisser la voiture après le pont sous la voie ferrée et 
        prendre le chemin qui descend vers le village et le sanctuaire. On jouit 
        alors d'une très belle vue sur cette mosquée au gracieux 
        minaret décoré de briques sculptées et aux toits 
        multiples recouverts de tuiles vernissées.
 Le minaret carré aux belles proportions, est surmonté de 
        trois boules et d'un croissant.
 
 Cette mosquée, ainsi que le village qui s'étend à 
        ses pieds doit son nom à un mystique, Sidi Abou-Abd-Allah-Ech-Chaoudi. 
        Savant et juriste andalou, c'était un ancien cadi de Séville 
        où il jouissait d'une considération incontestée, 
        lorsque, au début du 13' s., il prit le bâton de pélerin 
        et s'en fut au Mogreb. On le vit bientôt à Tlemcen où 
        il consacra sa vie à soulager les misères avec les petits 
        profits d'un commerce ambulant de pâtisseries et de beignets " 
        halloua ", qui ont fini par lui donner leur nom et en faire une sorte 
        de " papa gâteau ".
 
 La mosquée s'ouvre vers le Nord par une porte sévère 
        dominée par un auvent de bois sculpté. (Se déchausser). 
        La cour intérieure s'orne de très belles mosaïques 
        vertes et de faïences polychromes. Sa salle de prières est 
        couverte d'un plafond de bois, supporté par des arcs reposant sur 
        de minces colonnes.
 
 Sidi-Lahsen. - Ce village pittoresque 
        est situé un peu à l'Ouest de Sidi-l'Halloui. Sa mosquée 
        possède un intéressant minaret du 15e siècle.
 
 Quartier des Nader. - Ce quartier 
        a pour centre la place des Victoires d'où l'on jouit d'une belle 
        vue sur Sidi-Bou-Médine. La rue de Mascara est le souk aux étoffes 
        (Kissaria), la rue IbnKaldoun est celle des brodeurs sur cuir, des tanneurs 
        et des bouchers. La place Bugeaud enfin est le théâtre d'un 
        marché pittoresque.
 
 Musée. - Visite tous les jours 
        de 10 h. à 12 h. et de 15 h. à 17 h. Entrée : 30 
        F. C'est l'ancienne mosquée de Sidi-Bel-Hassen, petit oratoire 
        privé sans doute réservé aux princes et sultans de 
        Tlemcen et aux grands de la cour. De 50 ans seulement plus jeune que la 
        Ste-Chapelle de Paris, elle date de 1296. Elle se caractérise par 
        ses dimensions modestes et sa grâce exquise. Mais la plus grande 
        partie de sa décoration a disparu car elle a servi de magasin à 
        fourrage et d'école franco-arabe, avant de recevoir une destination 
        plus conforme à sa nature.
 
 Extérieurement, son petit minaret carré décoré 
        de briques ciselées et ses toits de tuiles aux belles proportions 
        forment un tableau pittoresque.
 
 A l'intérieur, l'ancienne salle de prières est recouverte 
        d'un beau plafond de cèdre ouvragé supporté par de 
        minces colonnes d'onyx. Le mihrab* est l'un des plus beaux que nous ait 
        laissé l'art hispano-mauresque. Deux fines colonnettes supportent 
        l'arc ouvragé dont la partie haute est encadrée de bandeaux, 
        sur lesquels courent de magnifiques inscriptions. Au-dessus s'ouvrent 
        trois petites fenêtres dont les plâtres ciselés laissent 
        filtrer une lumière tamisée.
 
 Le musée abrite une belle collection d'inscriptions latines et 
        arabes, de mosaïques, de faïences et de poteries. Au premier 
        étage, on voit des vestiges de préhistoire découverts 
        dans la région et les collections géologiques et historiques 
        réunies par M. Brevet, ancien curé de Tlemcen.
 AUTRES CURIOSITÉS Tombeau du Rabb-AI-Ankaoua. 
        - Il est situé à la sortie de la ville, à droite 
        de la N 22 conduisant à Beni-Saf. Le Rabb-Al-Ankaoua était 
        rabbin de la grande synagogue de Tlemcen, où depuis le 12° 
        s. subsiste une communauté juive importante. Savant et philosophe, 
        Al-Ankaoua avait enseigné la science religieuse à Marrakech 
        et à Honaïne (p. 103) avant de venir à Tlemcen où, 
        depuis le 14e s. son tombeau est très vénéré. 
        Le jardin qui l'entoure est, pendant une semaine entière, le théâtre 
        de prières et de réjouissances. Elles commencent le 34' 
        jour qui suit la Pâque israélite. Ces fêtes auront 
        lieu le 19 mai en 1957, le 8 mai en 1958, le 26 mai en 1959.
 Synagogue. - Elle abrite dans de hautes armoires vitrées, 
        des rouleaux manuscrits des saintes Écritures.
 
 Ancien bassin. - Il longe le rempart 
        qui s'étend à l'Ouest de Tlemcen. Cette vaste piscine, !ongue 
        de 200 m., large de 100 et profonde de 3, fut construite pour distraire 
        la fille d'un roi de Tlemcen. Des miroirs d'eau semblables se retrouvent 
        à Fès et à Marrakech.
 
 Mechouar. - C'est l'ancienne résidence 
        fortifiée des rois et princes de Tlemcen, enfermée dans 
        une muraille d'enceinte. Actuellement, c'est un dépôt de 
        véhicules de l'armée.
 
 Bain des teinturiers. - Il date des 
        11 e et 12e s. On y reconnaît le plan des thermes romains transformés 
        en hammam par les musulmans. La salle principale est couverte d'une coupole 
        supportée par des colonnes et entourée de galeries.
 
 Jardin de la pépinière. 
        - Agréable jardin fleuri sous l'ombrage de beaux arbres.
 ENVIRONS Mansourah* 
        : ruines ; koubba de Lalla-Setti** 
        : site ; vue - circuit de 15 km en auto - environ 2 h.
 Quitter Tlemcen par la sortie n" 2 du plan et suivre la N 7 en direction 
        de Marnia. On laisse oientôt à gauche la N 22 en direction 
        de Sebdou, à hauteur d'une ligne de fortins en ruines. 1 km plus 
        loin dans un paysage d'oliviers au feuillage argenté, on prend 
        à gauche une petite route goudronnée. Laisser la voiture 
        à hauteur du minaret isolé en
 
 Mansourah. - Du camp que es Mérinides 
        de Fès établirent aux portes de Tlemcen en 1299 (voir p. 
        145) il ne reste que les ruines des remparts et d'un minaret et les remparts* 
        de pisé dont subsistent des pans de mur et es ruines de 80 bastions 
        s'étendaient sur 4 km et enfermaient un vaste espace de 100 hectares. 
        Avec le temps ils ont acquis une très belle patine dorée. 
        De l'ancienne mosquée ne subsistent que des murailles en pisé 
        et la moitié Nord du minaret* (restaurée). Cette grande 
        tour de pierres sculptées est une oeuvre admirable de hardiesse 
        et de pureté de lignes. La décoration de sa porte, constituée 
        de trois arcatures, est unique en Algérie. Au-dessus, s'élèvent 
        .n étage nu, puis un étage de sculptures encadré 
        par de fines arcatures. Ce minaret était incrusté ce faïences 
        dont certaines subsistent et brillent au soleil. A l'intérieur, 
        un chemin en spirales permettait d'atteindre à cheval le sommet 
        du minaret. L'écroulement de la moitié Sud de cet édifice 
        a vivement frappé l'imagination populaire. L'explication la plus 
        simple est rapportée par la légende arabe suivante pressé 
        de voir la tour terminée, le sultan fit appel à deux architectes, 
        l'un musulman qui éleva la partie la plus belle et la plus solide, 
        l'autre par un juif qui n'apporta pas à son uvre tout le 
        soin nécessaire. En fait l'écroulement est dû au pourrissement 
        des linteaux de bois lui provoqua une crevasse dans le monument.
 
 Reprendre la voiture et poursuivre vers le village moderne de Mansourah, 
        où l'on prendra, à droite, en direction de Sebdou, la N 
        22 qui offre, au milieu des olivettes, de jolies vues sur la campagne 
        tlemcenienne. 3 km plus loin, prendre à gauche un chemin caillouteux 
        qui s'élève sur les iancs du Djorf-El-Kébir ou grande 
        falaise, en réservant, à gauche, des vues de plus en plus 
        vastes. Dn quitte bientôt le rebord.de la falaise et l'on parcourt 
        un plateau couvert de vignes et d'arbres '-uitiers. Laisser la voiture 
        près d'une maison isolée, à droite, et prendre à 
        gauche un sentier qui, entre les vignes, les champs ou lés terres 
        incultes, se dirige vers la koubba que l'on aperçoit en face le 
        soi.
 
 Koubba de Lalla-Setti**. - 1 h. à 
        pied AR. Cette koubba est élevée en l'honneur de la fille 
        de Sidi Abd-El-Kader-Diilali', patron de Bagdad, d'où son nom de 
        Lalla-Setti; ces deux noms, respec'vement berbère et arabe, signifiant 
        Madame. Elle occupe un site** à 1.025 m. d'altitude sur le -ebord 
        de la falaise abrupte, d'où l'on jouit d'une vue ** exceptionnelle 
        sur Tlemcen et sa campagne toute verdoyante d'arbres fruitiers, piquetée 
        de villages au nombre desquels on reconnaît Mansourah et Sidi-Bou-Médine. 
        Les minarets des mosquées mettent dans ce décor la note 
        religieuse de l'Islam Nord-Africain.
 
 Reprendre la voiture et poursuivre le chemin qui court au pied de la pinède 
        qui garnit le versant Nord du djebel El-Beniane et ramène, par 
        le plateau du Mefrouch, à Tlemcen.
 
 Agadir, Sidi-Yakoub* et Sidi-Bou-Médine** 
        : oratoires musulmans. 7,5 km en auto AR, plus 2 h. de marche 
        ou de visite.
 
 Quitter Tlemcen par la porte Bab-El-Djied et suivre la route d'Agadir. 
        Laisser la voiture un peu après le minaret qui s'élève 
        à gauche de la route.
 !Agadir. - Ce village, bâti à l'emplacement d'une ville romaine 
        nommée Romarin, abrita une j-losguée élevée 
        par Idris I dès le 8' s. De cet édifice, seul subsiste de 
        nos jours le minaret dont le socle est fait de pierres portant des inscriptions 
        romaines et dont la partie haute, faite de briques
 -auges ciselées, très pittoresque, avec son réseau 
        d'arcades lobées, de mosaïques polychromes et re losanges 
        émaillés, remonte au 13e siècle.
 
 Poursuivre à pied le chemin qui se prolonge au-delà d'Agadir 
        (1 / 4 h. à pied AR). A l'extrémité un tournant à 
        gauche apparaît la Koubba de Sidi Daoudi.
 
 Koubba de Sidi Daoudi. - Cette koubba 
        couverte d'une coupole à 12 pans abrite le tombeau de Idi Daoudi, 
        le premier patron musulman de Tlemcen. C'est un gracieux petit édifice 
        blanc, enfoui crans le feuillage clair de vieux oliviers et de figuiers.
 
 Regagner la voiture et faire demi-tour jusqu'à un carrefour où 
        l'on prendra à gauche une route vers le bois sacré de Sidi-Yakoub.
 
 Sidi-Yakoub *. - C'est un lieu de 
        promenade très agréable. Sous l'ombrage de gigantesques 
        té binthes s'élèvent le modeste tombeau de Sidi-Yakoub, 
        la koubba de briques dite tombeau de sultane (12e s.) et la koubba de 
        Sidi Louahb-Ben-Monabbih, autre saint personnage de Tlemcen.
 
 Reprendre la voiture et rejoindre la N 7 qui ramène à Tlemcen. 
        Avant de pénétrer dans la ville on prendra à gauche 
        la route de Sidi-Bou-Médine. On traverse alors l'ancienne Makbara 
        ou champ des morts puis on verra, à un carrefour à droite 
        le cimetière musulman.
 
 Cimetière musulman. - Bordé 
        de hauts cyprès et de haies de cactus. Ses très nombreuses 
        tombes blanches sont envahies par les herbes.
 
 Un peu plus loin, arrivé à une bifurcation, prendre à 
        gauche. On aperçoit à droite la kouba de Sidi Snoussi et 
        un petit minaret isolé au pied duquel s'élève le 
        tombeau de Sidi MohammE Ibn-Ameur où la population musulmane vient 
        prier les soirs de lune rousse et les nuits de comète par crainte 
        d'une guerre.
 
 Bientôt on passe au pied de la koubba, à gauche tombant en 
        ruines, de Sidi Abou-Ishâq-Et-Tair. Illustre marabout qui vivait 
        là au 13e s. et avait dit la légende, le pouvoir de voler 
        comme un oiseau. Ne lui arrivait-il pas d'assister, dans la même 
        journée, aux prières de midi à la Mecque, de 5 h. 
        à Jérusalem, et du soir à Sidi-Bou-Médine. 
        On parvient ainsi au village de Sidi-Bou-Médine.
 
 Sidi-Bou-Médine **. - Tombeau et mosquée. Description 
        p. 135.
 
 Cascades d'EI-Ourit* : site; grotte 
        des Beni-Ad : concrétions. 34 km en auto AR, plus 1 h.. marche 
        ou de visite. Demander la clef de la grotte au S. I. de Tlemcen et emporter 
        des lampes. Quitter Tlemcen par la sortie n° 1 du plan. La N 7 assez 
        sinueuse se déroule dans un beau payscr d'oliviers et court sur 
        les flancs du djebel Chouka. Elle domine le ravin de l'oued Saf-Saf et 
        glisse au fond du cirque grandiose taillé, dans les falaises rouges 
        du djebel Hanif, par l'oued c s'y précipite en pittoresques cascades.
 
 La route se poursuit jusqu'au village de colonisation d'AM-Fezza. A la 
        sortie de ce village, prend à droite une route goudronnée 
        d'abord bordée de vignes, puis de terres cultivées. Bientôt 
        le gc dron cesse et l'on s'élève sur les flancs du djebel 
        Dokara.
 
 Grotte des Beni-Ad. - Elle s'ouvre par un porche à l'extrémité 
        de la route d'accès qui se termi par une boucle. Un long couloir 
        en pente débouche dans une première salle souterraine aux 
        bel proportions. Deux autres salles font suite et sont décorées 
        de concrétions.
 
 
 
 
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