| LE modèle des fonctionnaires. 
              L'un de ceux qui ont consacré leur vie à servir  
              sans se servir. Les services que Gérolami a rendus tant à 
              sa petite qu'à sa grande patrie, tant aux indigènes 
              nord-africains qu'à la cause française, sont d'une 
              qualité exceptionnelle. Ils se confondent avec la vie même 
              de cet homme extraordinaire.PLUS.
 Ils auraient pu le conduire à des foncstions d'un haut relief. 
              Gérolami qui est un sage s'est contenté de ce que 
              le destin lui a départi. Sa fierté est de bien connaître 
              le contenu de son dossier : ni recommandation d'homme politique, 
              ni blâme, ni même un avertissement.
 
 Un Algérien d'ascendance corse. Mais un Algérien à 
              la troisième génération. Il est né le 
              16 mars 1832 à 
              Akbou, dans le département de Constantine. Le 
              père, receveur des Contributions diverses, fit toute sa carrière 
              dans le département de Constantine. Resté veuf avec 
              deux enfants, il se remaria. Sa seconde femme le rendit père 
              quatorze fois, Adolphe est l'aîné de ces quatorze derniers.
 Ecole communale. Puis, de onze à dix-neuf ans, le lycée 
              de Constantine où il est interne. De cette époque, 
              les souvenirs de Gérolami se rapportent surtout aux professeurs 
              auxquels l'ancien élève a voué une grande reconnaissance 
              : à Hovet qui initiait aux beautés de la réthorique, 
              à Gourliau qui savait rendre attrayante la langue arabe réputee 
              si ardue. Le premier de ces deux professeurs est mort. Le second, 
              âgé aujourd'hui de quatre-vingt-six ans, est en parfaite 
              santé. Gérolami a eu la joie de le rencontrer l'an 
              dernier à la Mosquée. Le vieillard était venu 
              assister au cours d'arabe et de berbère que notre compatriote 
              faisait à de futures infirmières. La leçon 
              l'intéressa, car il était encore là quand Gérolami 
              parlait à ses auditrices des coutumes et des moeurs indigènes 
              et leur donnait des notions de droit administratif.
 
 Dès sa sortie du lycée, Adolphe Gérolami débute 
              dans l'administration des communes mixtes. Il est envoyé 
              à Souk-Ahras 
              sous les ordres de l'administrateur Barbereau qui était un 
              homme remarquable. La mort de cet excellent fonctionnaire, survenue 
              il y a un an( nota: 1936) , a causé une peine profonde à 
              notre compatriote.
 ( suite dans l'article.)
 
 https://gw.geneanet.org/elkseur?n=gerolami&oc=&p=adolphe
 
 http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/indice-9-un-hopital-pas-comme-les-autres-08-08-2011-1559236.php
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 Nota.- Hôpital Avicenne, ancien hôpital franco-musulman 
            (Bobigny, Seine-Saint-Denis) Date : 1935
 1950-1970 Notice historique : L'hôpital franco-musulman de Paris est inauguré en 
              1935 dans la commune de Bobigny. Il est alors réservé 
              exclusivement aux patients musulmans de Paris et du département 
              de la Seine. Sa création fait suite à l'ouverture 
              de plusieurs dispensaires dédiés créés 
              à Paris: l'un en 1926 dans le 17e arrondissement, réservé 
              aux femmes nord-africaines, un autre en 1928 à la mosquée 
              de Paris, dans le 5e arrondissement, et un autre encore en 1933 
              dans le 15e arrondissement. À la même période, 
              d'autres dispensaires sont ouverts en banlieue à Colombes 
              et à Gennevilliers. Sur proposition d'André-Pierre 
              Godin, conseiller municipal de Paris et ancien fonctionnaire en 
              Algérie, le projet de création d'un hôpital 
              franco-musulman est approuvé par le Conseil municipal de 
              Paris et le Conseil général du département 
              de la Seine. Les architectes 
              Maurice Mantout, concepteur du bâtiment de la mosquée 
              de Paris, et Léon Azéma sont désignés; 
              ils s'inspirent de l'architecture musulmane, et particulièrement 
              de l'art mauresque, pour la construction de certaines parties de 
              l'hôpital comme la porte monumentale et la façade principale 
              composée d'une longue série d'arcades et d'un perron 
              orné de mosaïque. Trois ministres, Henri Queuille, André 
              Mallarmé et Marcel Régnier ainsi que de nombreux notables 
              nord-africains assistent à l'inauguration du nouvel hôpital 
              dont la direction est confiée à 
              Adolphe Gérolami, ancien fonctionnaire en Algérie 
              et directeur depuis le milieu des années 1920, du «Service 
              de surveillance et de protection des indigènes nord africains», 
              rattaché à la Préfecture de police de Paris....
 source: http://odysseo.generiques.org/ark:/naan/a011442407908mJL9Cw
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