En voilà un qui ne doit rien à personne.
C'est, en effet, à son effort personnel, à son talent et à son intelligence que Martin Garcias doit tout : situation et réputation.

Après la guerre de 1870-71, le grand-père Garcias quitte les Pyrénées-Orientales et vient, avec son fils, s'installer dans le département d'Oran, aux Trois-Marabouts, dans la commune d'Aïn-Temouchent. Il s'adonne à la culture.

Le grand-père maternel, un méridional également, ouvre, dans le même temps, un salon de coiffure, boulevard Séguin, à Oran.

Peut-on revendiquer origine algérienne plus authentique ?

Son père s'établit tailleur à Oran. Grand amateur de musique, il fait partie de la musique municipale et fonde, avec Regina et Beer, la société musicale de la ville. En 1900, le père Garcias transfère sa résidence à Sidi-bel-Abbès. Il crée dans cette ville la première société musicale et artistique et acquiert une telle renommée que tous les artistes de passage à Sidi-bel-Abbès tiennent à lui rendre visite.

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