| Charles Cluny aura peut-être 
              un bel enterrement. C'est une probabiité. Ce qui est certain, 
              c'est qu'au jour de son trépas il aura des articles nécrologiques 
              copieux et docunentés.
 Tant à. Alger, où il est né, qu'a Paris où 
              il vit, des biographes empresses se sont employés, cependant 
              qu'il se hissait vers la notoriété, à nous 
              renseigner sur sa personnaité.
 
 Tous s'accordent dans la descripion physique qu'ils en font : grand, 
              mince, distingué...Un 
              chansonnier dont les allures seraient d'un diplomate.
 Fils d'un menuisier de Mustapha, 
              ,aujourd'hui décédé, et d'une maman encore 
              vivante, en Algérie, Charles Cluny témoigne, dès 
              l'école primaire d'un goût prononcé pour es 
              études. Il entre au 
              lycée d'Alger comme boursier. Mais, on ne sait 
              pourquoi, les élèves accédant à l'enseignement 
              secondaire dans de telles conditions étaient l'objet de certaines 
              préventions. Charles Cluny préféra quitter 
              le lycée. Elève du père Mailhes , il prépare 
              l'Ecole normale 
              de Bouzaréa où il est reçu à 
              l'âge de quinze ans. Il en sort à dix-huit ans avec 
              son brevet supéieur, son brevet de travail manuel, un brevet 
              d'arabe et son brevet de gymnastique. Et tout aussitôt, il 
              fait ses débuts d'instituteur à l'Arba. 
              Il enseigne ensuite à Orléansville 
              ...
 (début dans l'article.)
 |