| Le port 
        d'Alger | 
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| ----------" La déflagration surprend, sidère un instant se répercute et inquiète dans l'attente d'une suite ou d'un nouveau séisme. Elle installe une peur qui tarde à disparaître et qui diminue peu à peu, au fur et à mesure que se précise le drame et que s'élève un gros nuage noir situant le lieu de la catastrophe... ". R.B. ----------Mercredi 
        14 juillet 1943, la fête nationale fut marquée à Alger 
        par un défilé des troupes alliées, parmi lesquelles 
        des détachements de l'Armée d'Afrique. ----------Une poussière impalpable, des odeurs nauséabondes, enveloppaient Belcourt. Dans ce quartier industriel situé au sud d'Alger, les effluves carboniques exhalés par les cheminées des locomotives des Chemins de Fer Algériens, se mêlaient autrefois à ceux beaucoup plus agréables échappés de l'usine des cafés Nizière, ou aux parfums suaves des oranges de la Mitidja pelées dans l'entrepôt " Amer Picon ". Toutes ces odeurs familières se superposaient aux senteurs exotiques des " Denrées coloniales " du dépôt Molkou situé au n° 30 du boulevard Thiers. Alors qu'en face de l'autre côté de la rue de Suez au N° 32, l'atelier Honorat baignait certains jours, dans un nuage de capiteux enduits cellulosiques pulvérisés sur les carrosseries automobiles. Mais tout cela avait disparu et les souvenirs s'effaçaient devant la réalité de la guerre. ENFER SUR LE BASSIN DE MUSTAPHA. ----------Au-dessus 
        de Belcourt, rue Mozart, située à environ 80 mètres 
        d'altitude, entre la rampe Zaatcha et le 
        boulevard Bru, un témoin perçut une première 
        explosion, aussitôt suivie d'une seconde beaucoup plus forte et 
        de plusieurs autres. Un énorme champignon de fumée noire 
        s'élevait à une centaine de mètres au-dessus du bassin 
        de Mustapha, avec de violentes projections de débris métalliques 
        de toutes sortes. Dans cette rue Mozart à 1350 mètres des 
        quais, l'effet de souffle se traduisit par un violent déplacement 
        d'air qui arrachait tout sur son passage. LE FEU A BORD DES NAVIRES ----------Bien 
        qu'inquiète et traumatisée la population des quartiers de 
        Belcourt et du Hamma ne manifesta aucun mouvement de panique. Dans une 
        grande dignité les Algérois témoignaient leur solidarité 
        et partageaient l'inquiétude de tous ceux qui attendaient le retour 
        d'un proche. Qui, en effet, de Bab-el-Oued à Hussein-Dey, n'avait 
        pas en 1943, un père, un frère, un parent ou un ami travaillant 
        dans les compagnies de navigation ou les ateliers de réparation 
        navale ou pour les sociétés d'acconage. ----------Amarré 
        quai de Fédalah, dans une zone de l'arrière-port réservée 
        aux inflammables, le "Bjøkhaug " procédait à 
        l'aide de ses mâts de charge à l'embarquement de 38 tonnes 
        de mines anti-tanks allemandes " Tellermines Mark I ", récupérées 
        sur les champs de bataille de Tunisie. Bien que potentiellement dangereuses 
        en raison de la présence de détonateurs incorporés, 
        ces mines déposées en vrac le matin même par cinq 
        camions américains, devaient être chargées dans la 
        cale 1 du " Bjørkhaug ". La destination de cette cargaison 
        soi-disant inoffensive et déclassée selon un autre témoin 
        dans un ouvrage, (7), composée de carcasses de camions, de douilles 
        et de mines, était en fait mal définie. QUAND LA VILLE BLANCHE AVAIT LA COULEUR DU SANG ET DE LA MORT. ----------D'après 
        le service historique du Ministère britannique de la Défense, 
        cette explosion aurait fait six à sept cents victimes parmi les 
        dockers et internés italiens, employés à la manutention 
        des matériels débarqués des navires, auxquels s'ajoutaient 
        des marins des unités en escale et du personnel des Ponts et Chaussées. 
        Ce triste bilan se soldait par trois cents morts en majorité déchiquetés, 
        carbonisés, non identifiables mais toujours présents dans 
        la mémoire des Algérois. Tous les témoignages font 
        état d'une grande solidarité, ainsi que de l'absence de 
        panique. Les pharmacies du quartier, notamment celles situées dans 
        les rues de l'Union et Sadi-Carnot, virent affluer un grand nombre de 
        blessés qui ne pouvaient être soignés qu'à 
        l'hôpital le plus proche. ----------Ayant 
        encore à son bord une partie de ses munitions le "Bjorkhaug" 
        gisait encore en 1948, à quelques mètres du quai de Fédalah, 
        dévasté par l'explosion. La cheminée inclinée, 
        sa tourelle débarrassée de son armement antiaérien 
        "Bofors", les palans de son mât de charge, encore équipés 
        de leurs élingues, les supports du canot de sauvetage détruit, 
        firent pendant longtemps de cette épave le témoin d'une 
        tragédie qui endeuilla Alger. ----------Dans le 
        recueillement, parmi les habitués du port encore sous la meurtrissure 
        de cette explosion, une maman, toute vêtue de noir et son jeune 
        fils, venaient chaque année, confier à l'eau du port un 
        modeste bouquet de fleurs. Geste pieux, effectué en mémoire 
        d'un être cher et de tous ceux qui périrent le 16 Juillet 
        1943, sur ce quai de Fédalah. UNE CATASTROPHE BIEN PIRE EVITEE ----------Les dégâts 
        matériels furent considérables, avec sur le quai de Fédalah, 
        la destruction d'une cinquantaine de véhicules, d'importants dommages 
        causés à la centrale thermique de la Société 
        Algérienne d'Eclairage et de Force, S.A.E.F., située quai 
        de Dunkerque. L'explosion du "Bjorkhaug", par ses conséquences 
        sur le plan humain, constitue en elle-même un événement 
        d'une gravité exceptionnelle. Elle n'a cependant affecté 
        qu'une partie de l'agglomération limitée au port et aux 
        quartiers à forte densité de population de Mustapha, Belcourt, 
        le Hamma et le Jardin d'Essai. On frémit à l'idée 
        qu'une extension du sinistre à d'autres secteurs a pu être 
        stoppée de justesse ainsi qu'il apparaît dans ce qui suit. 
        Parmi les nombreux navires en opération dans ce bassin de Mustapha, 
        ce même vendredi 16 Juillet 1943, le Liberty-Ship "Fort 
        Confidence (7) était amarré quai de Lorient situé 
        à une ou deux encablures du quai de Fédalah. Après 
        l'explosion du "Bjorkhaug", l'incendie gagna le "Fort Confidence" 
        immatriculé 81-1-61 sur les 5.300 tonnes d'essence et lubrifiants 
        que ce navire devait embarquer, 2.600 étaient déjà 
        à bord. Devant l'imminence d'une catastrophe, M. Etienne Genoud, 
        officier de port demandait des pilotes et des remorqueurs pour éloigner 
        des navires comme le "John Eaton" qui déchargeait de 
        l'essence. ----------Dans l'arrière-port, le navire ravitailleur "Loire" s'éloignait en hâte du "Fort Confidence" entouré de ses remorqueurs dont les lances à incendie projetaient des tonnes d'eau sur la coque de couleur gris clair, susceptible d'exploser à tout instant, lentement et non sans courir d'énormes risques d'échouage ou de collision, le "Fort Confidence" était hâlé puis sabordé sur un haut fond au large de l'église d'Hussein-Dey, à trois cents mètres à l'Est de l'épave du "Thomas Stone" autre navire bien connu des Algérois, coulé à cet endroit depuis le 16 Juin 1943. ----------Durant près de trois ' mois, l'incendie fit rage sur le "Fort Confidence" devaient périr au cours de la sortie de ce brûlot. ----------Tous ceux qui de leur balcon des boulevards ont assisté au difficile éloignement de ce navire en feu, mesurent encore aujourd'hui, le courage et l'abnégation des hommes qui participèrent à cette opération. Parmi les marins du "HMS Paladin" et "HMS Cormorant" et des remorqueurs des Anglais, Français et Hollandais, reçurent des distinctions britanniques en récompense de leur courage et de leur dévouement. ----------Parmi les Français, il convient de citer les noms de Guillaume Colin, Michel Lubrano, Michel Scotto, Vincent Soccovia, Antoine Soccovia, Vincent Stella. "QUATRE AOUT 1943: L'EXPLOSION DU "FORT LA MONTEE" ----------"Fort la Montée" 29-10-40 : 04-08-43 on fire at Algiers forepart blew up stem sunk by gunfire. ----------Cet encadré, 
        tiré d'un ouvrage britannique, résume, en style télégraphique, 
        la courte existence du "Fort la Montée" sorti le 29 Octobre 
        1942 d'un chantier canadien, en feu à Alger le 4 Août 1943. 
        Partie avant soufflée par déflagration, partie arrière 
        coulée par explosion d'obus. Cette brève évocation, 
        permet cependant de sortir de l'oubli l'abnégation d'hommes courageux 
        qui, au péril de leur vie et par leur sacrifice, évitèrent 
        aux quartiers du Champ de Manoeuvre, Belcourt, Hamma et Jardin d'Essai, 
        un nouveau désastre. ----------Comme tous les "North Sands", ce cargo avait deux cales à l'avant et deux à l'arrière. Au milieu, une cambuse, située au-dessus de la machinerie et sous la passerelle, permettait de stocker des vivres. Immédiatement au-dessus une étroite boulangerie avait une entrée sur le pont. Le "Fort la Montée" pouvait embarquer trois cents hommes avec leurs véhicules arrimés dans les cales inférieures. Des bas-flancs étaient aménagés dans les entreponts pour le couchage. Une importante réserve d'eau potable permettait une navigation au long cours. Il pouvait être utilisé comme navire de charge, ce qui était le cas le 4 Août 1943, où, en escale à Alger il était amarré à un quai du môle Louis Billard. L'ULTIME SACRIFICE D'UN PILOTE ----------Né à Alger en 1906, André, Antoine Urbani appartenait à la grande famille des pilotes de ce port, dont l'accès était réputé difficile, en raison des redoutables effets du ressac. Son père Antoine-Marie Urbani, fut pilote et chef pilote du 1er Juin 1894 au 19 Novembre 1922. Son oncle André Urbani, frère d'Antoine-Marie, exerça le dure métier de pilote du 15 Juillet 1903 au 1er Novembre 1932. A sa sortie de l'école de navigation d'Alger muni du brevet de capitaine au long cours, André Urbani navigua comme jeune officier à bord du transatlantique "Normandie" et sur le Pacifique sud à la barre de navires marchands. Mobilisé en 1939, il servit dans la Marine Nationale avec le grade d'enseigne de vaisseau de lère classe. Démobilisé en Août 1939, fidèle à une tradition familiale, il devint à son tour pilote du port d'Alger à partir du 1er Septembre 1939. Il n'était pas de service ce mercredi 4 Août 1943, mais le destin voulut qu'un pilote soit demandé pour sortir le "Fort la Montée" à bord duquel un banal incendie venait d'être détecté. ----------A son arrivée quai de Fort de France, sur le môle Louis Billard, après avoir gravi deux par deux les marches de l'échelle de coupée, il avait sous les yeux l'épave encore fumante du "Bjorkhaug" et les dégâts importants causés le 16 Juillet soit 19 jours avant à l'usine thermique de la SAEF, aux Huileries et Savonneries d'Algérie (HSA) ainsi qu'à tous les entrepôts de l'arrière-port. Au delà des brise-lames, le "Fort Confidence" laissait toujours échapper un nuage de fumée noire, s'effilochant sous le ciel bleu, au grès de la brise d'été. ----------Une fumée noire âcre se dégageait du "Fort la Montée". Un télégramme reçu de Londres précisait que ce navire était chargé d'explosifs parmi lesquels 150 tonnes de trinitrotoluène stockées dans un entrepont situé sous les tôles surchauffées. ----------Une explosion de cette dangereuse cargaison pouvait détruire tout Alger et notamment les quartiers voisins du port. ----------Les dockers français étaient mis en demeure de quitter immédiatement le bord. Les deux remorqueurs de l'entreprise Schiaffino étaient remplacés par les "HMS Hudson", "HMS Empire Fred", "Rescue Tugs" et par le destroyer 442. Pleinement conscient des dangers que ce brûlot faisait courir à sa ville natale, le pilote André Urbani, son père s'était porté au secours de la goélette "Concorde", drossée à la côte à Fort de l'Eau. Par message n°459 du 29 Novembre 1904, affiché dans les locaux du Pilotage, le Contre Amiral commandant en chef la division navale en Algérie, témoignait sa satisfaction à l'Officier pilote Antoine Urbani, ainsi qu'aux marins-pilotes : Bonadona Alfred, Scotto Nicolas et Antuaure Joseph. ----------Alors que le "Fort la Montée" doublait la bouée à feu vert de la jetée de Mustapha, les obus explosaient, tuant les trois officiers britanniques restés à bord ainsi que des membres de l'équipage du torpilleur 442. Quant à M. Urbani il était éjecté à travers les tôles déchiquetées. Atrocement brûlé au visage et sur tout le corps, il se retrouvait surnageant au large des "Sablettes" avec une énergie hors du commun malgré une jambe à moitié déchiquetée. Il était recueilli, trois heures après par une vedette de la "Home Fleet" et conduit à l'hôpital anglais de Béni-Messous. UN ACTE DE COURAGE PARMI TANT D'AUTRES ----------Par son courage et son abnégation, André Antoine Urbani (notre photo) avait amené le "Fort la Montée" hors des passes. Parvenu au large de la zone arbustive du Jardin d'essai, le navire explosait et se coupait en deux si le gaillard d'avant coulait en profondeur, son étambot jusqu'à la plate-forme de la pièce antiaérienne "Bofors" désormais inoffensive remit en mémoire durant de nombreuses années un désastre heureusement évité par le courage d'André Urbani. Atrocement brûlé, amputé d'une jambe, agonisant en proie aux affres de la mort, ce valeureux pilote s'inquiétait encore auprès de sa famille de l'état critique de son voisin de lit, un jeune midship grièvement blessé. ----------Sur son lit de l'hôpital anglais de Beni-Messous, André Urbani reçut la visite du Général Giraud, commandant en chef. Par décision du 14 Septembre 1943, André Urbani était fait Chevalier de la Légion d'Honneur avec cette citation : "Pilote d'élite, grièvement blessé à son poste le 4 Août 1943 es mort victime du devoir. Par son abnégation et son mépris du danger, s'est montré digne des traditions du corps des pilotes".Signé : Giraud ----------En reconnaissance de ces mêmes valeurs de courage et d'abnégation, l'Amiral Cunningham (Great admirai of the fleet) commandant des forces alliées à Alger lui décernait la D.S.O (Distinguished Service Order) une des plus prestigieuses distinctions britanniques. ----------C'est en vain que les témoins de ces événements dramatiques cherchèrent dans les quotidiens du 4 au 9 Août 1943, la relation de son sacrifice. En raison des mesures de censure imposées à la presse algéroise, seul "L'Echo d'Alger" publiait un laconique avis de décès dans son édition du Lundi 9 Août. ----------"Antoine-André Urbani, capitaine au long cours, pilote du port, enseigne de vaisseau de lère classe de réserve, mort en service commandé à l'âge de 38 ans, le 7/08/1943. Ses obsèques se dérouleront, Lundi 9 Août 1943 à 16h30 au cimetière de Saint-Eugène par sa famille, le chef du service ainsi que par le personnel du pilotage et par des représentants de la communauté corse d'Alger. ----------Bien avant l'heure fixée pour les obsèques, l'Amiral Gervais de Lafond se rendit à la maison mortuaire et en présence de Mesdames Urbani épouse et mère et des deux frères du pilote victime de son devoir, déposait au nom du Général Giraud, la Croix de chevalier de la Légion d'Honneur sur le cercueil recouvert de fleurs et couronnes. ----------Malgré 
        les circonstances imposées par la guerre, une foule dense et recueillie 
        appartenant à toutes les classes de la société et 
        du monde maritime témoignait de l'estime dans laquelle était 
        tenu le défunt. De vibrantes allocutions furent prononcées 
        par : ----------En fait par sa présence, cette foule recueillie devant la dépouille de ce pilote héroïque rendait hommage à toutes les obscures victimes disparues, carbonisées lors des dramatiques événements qui se déroulèrent les 16 Juillet et 4 Août 1943, dans ce port baigné de soleil... ----------A travers 
        les palmiers entourant l'ancien "Oasis" l'étambot du 
        "Fort la Montée" permettait aux passagers des tramways 
        et autobus des CFRA de se souvenir du sacrifice d'André Urbani 
        et de quelques courageux marins anglais. ----------Il n'est pas possible d'évoquer le souvenir de ces sinistres sans rappeler le contexte stratégique dans lequel ils se déroulèrent. Ils sont en effet inscrits dans une série de drames entamée le 9 Juin 1943 avec la destruction de "l'Empire Standard", Liberty Ship de 7.229 tonnes, suivie le 16 Juin de celle du "Thomas Stone", un autre navire américain de 7.134 tonnes. Peu de temps après, au cours de ce même mois d'Août, un wagon de munitions explosait en gare de Maison Carrée. Il faisait de nombreuses victimes parmi la population riveraine de cet important noeud ferroviaire sur la ligne de Casablanca à Tunis, dont les liaisons furent complètement interrompues durant plusieurs jours. ----------En ce mois d'Août 1943, les ports d'Afrique du Nord et notamment celui d'Alger, servaient de base de départ à l'opération "Husky" de débarquement en Sicile. ----------Ce vendredi 
        16 Juillet, de nombreux navires embossés en rade attendaient l'autorisation 
        de prendre un poste à quai. Des centaines d'embarcations de liaison 
        sillonnaient la baie. Un ballon de couleur métallique solidement 
        amarré au mât de chaque cargo était censé prévenir 
        les incursions aériennes. Dans cette partie de l'arrière-port 
        réservée aux inflammables et aux explosifs des hommes travaillaient. 
        Aucun accident ne s'était apparemment produit. Parmi les hypothèses 
        recueillies ce jour là, citons : ----------Même 
        s'il n'est pas possible d'en privilégier une, ces hypothèses 
        furent avancées et restent gravées dans les mémoires 
        des témoins de cette catastrophe. ----------Des apaisements furent pourtant apportés sur les circonstances de ces sinistres par M. Jean Larras, directeur du port, dans l'édition du 11 Août 1949 de l'Echo d'Alger. ----------Malgré le déroulement inexorable des années, la vision de ces épaves demeure toujours vivace. Par violent ressac ou "bafagne" de Nord-Ouest ou d'Est, elles représentaient un danger pour la navigation. En été, elles offraient aux jeunes gens d'Hussein-Dey un plongeoir propice à l'amélioration de leurs performances à la brasse ou au crawl. ----------Issu du recoupement de renseignements puisés dans des archives familiales ou dans des documents authentiques des services français ou étrangers, ce récit n'a pas d'autre objectif que celui de rendre hommage à l'abnégation des sauveteurs et aux innocentes victimes. ----------Il remet en mémoire un des aspects encore méconnus de la vie dans une grande ville comme Alger, durant la Seconde Guerre Mondiale. Le 13 avril 2004. NOTES COMPLEMENTAIRES. 1-) Cette série de " North Sands 
        " comprenait 90 " Victory ship " tous construits au Canada. |