| Les ports principauxLe port de Bône
 
         
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  Plan du port de Bône, années 1940
 |  SITUATION Comme ceux d'Alger et d'Oran, le port de 
        Bône est situé dans la partie Sud-ouest d'un golfe. Mais 
        il est bien mieux protégé que les premiers. La chaîne 
        de l'Edough, orientée Sud-Ouest-Nord-Est et terminée par 
        un promontoire abrupt, le Cap de Garde, le met en effet à l'abri 
        des vents dominants du Nord-ouest et d'Ouest. Il n'est soumis qu'aux rares 
        tempêtes d'Est et de Nord- Est ; encore dans cette direction le 
        fetch n'est pas grand (la-Sardaigne est à 200 km. seulement et 
        les îles de la Galiteà 110 km.).
 De l'extrémité du Cap de Garde au port de Bône, la 
        côte s'étend à peu près Nord-Sud, accore et 
        à fonds bien du point de vue du tonnage de jauge (14.663.546), 
        rocheux ou sablonneux, avec les anses bien protégées du 
        Caroubier, des Corailleurs et du Fort Génois (le mouillage offert 
        par cette dernière est excellent). Le port lui-même est construit 
        à l'embouchure des Oueds Boudjimah et Seybouse dont les eaux de 
        crue charrient une grande quantité de limons argileux heureusement 
        entraînés au loin vers l'Est par un courant littoral. Cette 
        circonstance favorable permet une extension suffisante du port par des 
        fonds moyens. Au Sud et à l'Est du port la côte basse et 
        sablonneuse s'étend jusqu'au Cap Rosa dont la latitude est à 
        peu près celle du Cap de Garde.
 
 Ainsi placé, le port est signalé aux navigateurs : de jour 
        par le massif de l'Edough dont le point culminant est à 1.098 m., 
        de nuit par les phares d'atterrage du Cap de Garde et du Cap Rosa et par 
        les phares secondaires établis sur les musoirs de l'avant-port.
 
         
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  port de Bône, années 1950-60
 |        HISTORIQUE Au débarquement des Français 
        en 1832, la ville de Bône ne comptait pas 2.000 habitants. Elle 
        avait perdu la prospérité qu'avait connue Hippone aux tome 
        et IVè siècles. Resserrée entre les contreforts de 
        l'Edough et la Seybouse, elle s'étendait à proximité 
        d'un delta marécageux et malsain. Sa situation géographique, 
        à l'extrémité Nord d'une plaine fertile devait cependant 
        inciter les nouveaux conquérants à y installer l'entrepôt 
        d'une des régions les plus riches de l'Algérie.
 La Marine y construisit aussitôt un débarcadère à 
        l'abri de l'éperon rocheux appelé " Pointe-Cigogne 
        ".
 
 L'exploitation de l'hinterland bônois, les aléas et les difficultés 
        des opérations des navires au mouillage rendirent nécessaire 
        la construction d'un abri plus commode et plus sûr. C'est ainsi 
        qu'un premier projet fut approuvé le 4 juin 1855 qui, réalisé 
        durant la période 1856-1869, constitua le port initial avec :
 1°/ une darse de 12 ha. avec quais accostables aux navires sur 320 
        m. au Nord et 270 m. à l'Ouest dans laquelle continuait à 
        se jeter l'Oued Boudjimah ;
 2°/ un avant-port de 70 ha. fermé, au Nord par la jetée 
        Babayaud et au Sud par la jetée Vial.
 
 La Compagnie Moleta El Hadid installa, sur la partie Sud de la darse, 
        deux appontements pour l'embarquement des minerais de fer.
 
 L'envasement par les apports de l'Oued Boudjimah fut arrêté 
        en 1876 par le détournement de cette rivière dans la Seybouse 
        au moyen d'un canal de 700 m. de longueur et de 35 m. de largeur.
 
 Peu d'années après, le développement de la colonisation 
        de l'arrière pays, l'extension des zones cultivées et des 
        industries, l'augmentation du trafic ferroviaire et routier et du tirant 
        d'eau des navires obligèrent les Pouvoirs Publics à agrandir 
        et à moderniser le port. La loi du 7 septembre 1885 approuva un 
        nouveau programme de travaux comprenant :
 
 1° la création d'un nouvel avant-port de '47 ha. fermé 
        au Nord et à l'Est par une jetée de 920 m. de longueur enracinée 
        à la Pointe du Lion et au Sud par la jetée Sud prolongée 
        sur 315 m. ;
 
 2° la transformation de l'avant-port initial en grande darse par la 
        fermeture de la passe Sud et l'ouverture d'une passe de 70 m. dans la 
        jetée ;
 
 3° la construction entre la pointe Cigogne et la jetée Babayaud 
        d'un quai de rive, l'aménagement d'un vaste terre-plein en arrière 
        et l'installation d'une cale de halage à l'extrémité 
        Nord de ce quai ;
 et 4° l'approfondissement des bassins à la cote 7,50 par dragages.
 
 Ces travaux, commencés en 1886, furent interrompus de 1894 à 
        1899, puis repris, pour être achevés en 1911.
 
 Pour répondre aux nouveaux besoins du commerce maritime dus à 
        la mise en exploitation des gisements de phosphates de chaux du Kouif 
        et des mines de fer de I'Ouenza et du Bou-Kadra, des travaux d'aménagement 
        complémentaire furent exécutés.
 
 Une première fois, la loi du 21 avril 1904 autorisa :
 la construction de deux 
        éléments de quai de 215 m. et de 122 m. de longueur au Sud 
        de la grande darse ;
 la construction d'un terre-plein 
        de 35 ha. au Sud de la petite darse à l'embouchure de la Seybouse 
        ;
 et des dragages généraux 
        aux cotes -8 et -9. Ces travaux furent achevés en 1911.
 
 Puis deux nouveaux quais de 200 m. et de 400 m. au Sud, respectivement, 
        de la petite et de la grande darse furent construits et à leur 
        achèvement concédés à la Compagnie des Phosphates 
        de Constantine et à la Société de l'Ouenza qui se 
        chargèrent de leur équipement.
 
 Pour permettre aux gros cargos d'accoster aux quais Sud, l'approfondissement 
        de la partie médiane des deux darses fut autorisé par décret 
        du 12 octobre 1922.
 
 Enfin, la construction des quais sur tout le pourtour de la petite darse 
        fut achevée en 1935.
 LE PORT ACTUEL 
         
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  port de Bône,
 |  La protection du port de Bône est assurée 
        :- Au Nord et à l'Est par la jetée du Lion de 920 m. de longueur 
        ;
 - Au Sud-est et au Sud par la jetée du Sud, de 1.452 m. de longueur, 
        par la jetée Bouclier longue de 278 m., par une jetée guide-lames 
        de 320 m. de longueur et par une levée de protection dite " 
        Guide Seybouse " sur 762 m. de longueur.
 
 Ces jetées sont à talus. La jetée du Lion, la plus 
        haute, est établie sur des fonds atteignant la cote de -14.
 
 La passe d'entrée, entre la jetée du Lion et la jetée 
        du Sud, a 235 m. de largeur et des fonds moyens de -1 1 ,5o ; elle est 
        Orientée au Sud-est quart Sud.
 
 Trois bassins constituent le port actuel. Les plans d'eau ont pour superficie 
        :
 
         
          | Avant-port | 47 ha |   
          | Grande darse | 50 ha |   
          | Petite darse | 11 ha |   
          | Total | 108 ha |  Soit un plan d'eau abrité total de 168 ha.représentant 58 
        % environ de la surface totale des bassins du port d'Alger et 90 % environ 
        de la nappe d'eau du port d'Oran.
 
 Les quais accostables des deux darses ont une longueur totale de 5.154 
        m. pour vingt-huit postes. La surface totale des terre-pleins est de 59 
        ha. environ. La surface utilisable, en dehors des hangars et des voies 
        publiques, est de .38 ha. dont près de 14 ha. concédés 
        à la Compagnie des Phosphates de Constantine et à la Société 
        de l'Ouenza.
 
 Les voies ferrées du port représentent une longueur totale 
        de 5 km. 3 dont 1 km. 5 environ de voie métrique ; elles sont reliées 
        à la gare des C. F. A. au fond de la petite darse et à la 
        gare de triage du terre-plein Souleyre.
 
 En plus du hangar de 5.80o m. carrés de la base aéronautique 
        navale, construit dans la partie Ouest de l'avant-port, le port dispose 
        de neuf hangars dont huit à un étage, de 9.850 m. carrés 
        de surface utile et de deux parcs de stockage : l'un en arrière 
        du quai Nord de la grande darse de 17.000 m. carrés, l'autre sur 
        le terre-plein Souleyre de 33.000 m. carrés.
 
 Les appareils, de levage et de manutention installés sur les quais 
        sont :
 - Une bigue fixe électrique de 110 tonnes sur le quai Nord de la 
        grande darse, appartenantà la Chambre de Commerce ;
 - Une grue titan fixe électrique de 10 tonnes sur le quai Nord-ouest 
        de l'avant-port, appartenant à la base des hydravions de la Marine 
        ;
 -- Un portique mobile à charbon de 40 tonnes à 75 tonnes 
        de débit horaire, suivant éloignement et nature du charbon, 
        sur le quai Nord de la grande darse ;
 - Un portique mobile à charbon de 100 tonnes de débit horaire 
        sur le quai Sud de la petite darse, spécialisé pour la centrale 
        électrique.
 
 La Compagnie des Phosphates de Constantine a installé au quai Sud 
        de la grande darse deux portiques permettant de charger chacun un navire 
        au débit de 300 tonnes-heure et un portique roulant de même 
        débit pour le stockage et la reprise des phosphates..
 
 La Société de l'Ouenza possède aussi un outillage 
        moderne permettant la manipulation de 7.000 tonnes de minerai par vingt-quatre 
        heures et comprenant trois appareils mobiles,,de chargement d'un débit 
        horaire de 300 tonnes chacun, deux portiques de stockage sur rails avec 
        dispositif de reprise soit par tunnels sous le parc de stockage soit par 
        bennes preneuses.
 
 Trois pontons mâtures de 8o tonnes, 6o tonnes et 6 tonnes appartiennent 
        à l'Algérie qui les met, le cas échéant, à 
        la disposition du public.
 
 Le matériel flottant comprend en outre cinq grues flottantes de 
        3 à 10 tonnes, dix-sept chalands ou allèges dont six de 
        40 à 100 tonnes et onze de 100à 200 tonnes de pontée 
        en lourd, cieux chalands citernes de 25 et 90 tonnes.
 L'AVANT-PORT ET LES 
        DARSES L'avant-port a des fonds atteignant 12 et 
        13 m. Dans la partie Nord-ouest se trouve la plage d'amortissement de 
        la houle dite plage de la Grenouillère. A l'Est de cette plage 
        ont été construits un petit quai de 40 m. de longueur servant 
        au débarquement des matières dangereuses et un terre-plein 
        de 95 m. X 70 m. occupé par les installations pétrolières 
        (quatre réservoirs de 3.900 m. cubes de capacité totale) 
        de la Compagnie Industrielle des Pétroles de l'Afrique du Nord.
 L'emplacement au Sud de la Grenouillère est réservé 
        à la base d'hydravions.
 
 C'est dans l'avant-port que se font les opérations des navires 
        pétroliers ; les têtes des pipe-lines aboutissant aux réservoirs 
        du terre-plein Souleyre sont placées dans l'angle des jetées 
        Sud et Babayaud et celle des bacs de la Shell sur l'élément 
        droit de la jetée du Lion où quatre navires peuvent mouiller 
        en pointe.
 
 L'avant-port et la grande darse communiquent par la passe de 70 M. de 
        la jetée Babayaud. Les fonds de ce dernier bassin varient de -8 
        à -10.
 Ses limites sont :
 - à l'Ouest le môle Cigogne avec un terre-plein de
 ha. 8 où sont édifiés les bâtiments de la Santé, 
        la Capitainerie et les Services du Port et un hangar de 800 m. carrés 
        ;
 
 - au Nord-ouest le beau quai de rive de 024 m. de longueur bordant un 
        terre-plein de 110 m. de largeur où s'élèvent trois 
        hangars coursives dont un de 55o m. carrés et deux de 1 000 m. 
        barrés, les docks-silos coopératifs pour le stockage de 
        110.000 quintaux de céréales, une usine de fabrication de 
        briquettes appartenant à la Société Charbonnière 
        de l'Ouest et la station de pilotage;
 - à l'Est la jetée Babayaud.
 - au Sud et Sud-est la jetée Sud et les quais concédés 
        aux Sociétés minières.
 
 Dans l'angle Nord de la grande darse est placée la cale de halage 
        pouvant recevoir des bateaux de 400 tonnes et de 40 m. de longueur maximum.
 
 De la grande darse, les navires pénètrent par la passe Cigogne 
        de 135 m. de largeur dans la petite darse de forme rectangulaire et de 
        370 m. X 250 m. de dimensions, bordée de 1.040 m. de quais construits 
        sur piliers et voûtes par des fonds de -7 pour les quais Nord et 
        Ouest et au moyen de blocs artificiels pour le quai Sud où la profondeur 
        est de -10.
 
 Sur les terre-pleins Nord et Ouest sont situés les hangars des 
        Compagnies postales de navigation affectés au service des voyageurs 
        et au trafic des marchandises périssables et des colis postaux.
 
 Le quai Sud-est réservé aux opérations du trafic 
        général.
 En arrière des quais Sud des deux darses s'étend le vaste 
        terre-plein A.-Souleyre avec :
 - les installations de la Compagnie des Phosphates de Constantine et de 
        la Société de l'Ouenza ;
 - la centrale électrique de 40.000 CV. de la Compagnie du Bourbonnais 
        qui alimente le port, la ville de
 
 Bône et l'Est Constantinois ainsi que la ligne électrifiée 
        du Chemin de fer Bône-Duvivier-Souk-Ahras-OuedKeberit :
 - les dépôts d'hydrocarbures des Sociétés pétrolières 
        de 12.155 m. cubes de capacité totale
 - et la gare de triage de 5 ha. pour les wagons de phosphates, de minerais 
        de fer et les wagons-citernes.
 AMÉNAGEMENT ET 
        EXTENSION PREVUS Parmi les travaux dont l'exécution 
        est envisagée à brève échéance figure 
        la construction d'un port de pêche dans la partie Ouest de l'avant-port, 
        entre la jetée Babayaud et une jetée à construire 
        dans la direction sensiblement Nord-Est-Sud-Ouest à partir du terre-plein 
        des Sociétés pétrolières. Ce projet répond 
        à une nécessité : Bône compte en effet parmi 
        les ports de pêche les plus importants de l'Algérie.
 En 1938, quatre-vingt-dix bateaux de 585 tonneaux de jauge totale étaient 
        armés pour la pêche côtière qui a produit 1.140 
        tonnes de poissons. Une halle aux poissons équipera le futur port 
        de pêche.
 
 Pour faciliter les opérations' des courriers postaux principaux 
        chargeurs de primeurs, la Chambre de Commerce envisagé :
 - le dérasement de l'éperon attenant au môle Cigogne 
        qui gêne actuellement l'évolution des navires accostant au 
        quai Nord de la petite darse et la construction d'un quai de 110 m. ;
 - la construction de deux éléments de quai de 180 et de 
        145 m. prolongeant le môle Cigogne dans la grande darse et créant 
        un nouveau poste à quai en eau profonde (-10) ;
 - la construction d'une gare maritime et de deux hangars sur le môle 
        Cigogne.
 
 Enfin, à échéance plus longue, les ingénieurs 
        proposent la création d'un vaste bassin au Sud de la grande darse 
        et d'un terre-plein de 15 ha. prolongeant celui concédé 
        à la Société de I'Ouenza, qui est tout juste suffisant 
        pour le trafic du minerai de fer.
 ACTIVITÉ DU PORT Le port de Bône est le débouché 
        offert aux produits de tout l'Est Constantinois, riche région agricole 
        et minière. L'arrière-pays, d'une superficie de 32.000 km. 
        carrés environ, est relié au port :1° par un réseau de lignes de chemin de fer à voie normale 
        (la ligne venant du Kroubs et de Guelma ; la ligne Tunis-Ghardimaou-Souk-Ahras-Duvivier 
        ; la ligne minière électrifiée Oued-Keberit-Bône) 
        ;
 2° par deux voies ferrées métriques desservant la zone 
        littorale de riches cultures : la ligne Saint-CharlesJemmapes-Bône 
        et la ligne La Calle-Bône ;
 et 5° par trois routes nationales :
 - la route nationale N° 12 d'Alger à la frontière tunisienne 
        par Philippeville-Bône-La Calle ;
 - la route nationale N° 20 de Constantine à Bône ;
 - la route nationale N° 21 qui, partant de Bône, constitue à 
        partir de Souk-Ahras la grande rocade Oudjda Ghardimaou et est prolongée 
        au Sud de Souk-Ahras par la route nationale N° 16 vers Tébessa 
        et la frontière tunisienne à Bou-Chebka.
 
 En 1938, Bône était relié aux ports méditerranéens 
        de la Métropole par trois lignes régulières hebdomadaires 
        assurées par des navires postaux.
 
 II était en relation avec les ports français de l'Atlantique, 
        de la Manche et de la Mer du Nord.
 
 Les navires des principaux pays européens y faisaient escale.
 
 Le cabotage sur les autres ports algériens et vers la Tunisie est 
        important.
 
 Comme port, de voyageurs, Bône a assuré en 1938 l'entrée 
        de 9.690 voyageurs et l'embarquement de 9.839 voyageurs.
 
 Dans la même année, le trafic des marchandises a représenté 
        un tonnage global de près de 2.896.000 tonnes dont près 
        de 89 % pour les exportations. Dans le tonnage des exportations, les minerais 
        de fer représentent près de 70 % et les phosphates et superphosphates 
        les 20 % environ ; viennent ensuite les vins, alcools et eaux-de-vie, 
        les céréales et les farineux, les charbons de soute, l'alfa 
        et le crin végétal, les lièges et les écorces 
        à tan, les tabacs.
 
 Les importations sont constituées par la houille et le coke (plus 
        des 4/10è) les combustibles minéraux, les matériaux 
        de construction, les céréales et les farineux, les denrées 
        alimentaires, les bois.
 
 Le trafic des marchandises se répartissait sensiblement comme suit 
        en 1938 :
 Aux entrées : 7/10 pour 
        le pavillon français ;
 3/10- 
        pour les pavillons étrangers.
 Aux sorties : 25 % vers la Métropole 
        ;
 75 
        % vers l'étranger dont 21 % vers la Grande-Bretagne et 32 % vers 
        l'Italie.
 MOUVEMENT DES PRINCIPALES MARCHANDISES 
        DEPUIS 1930(Les poids sont indiqués en milliers de tonnes métriques. 
        Pour le bétail, les nombres indiquent des milliers de têtes.)
 
         
          |  MOUVEMENT 
              DES PRINCIPALES MARCHANDISES DEPUIS 1928
 |  Bône est le troisième port algérien 
        après Alger et Oran.
 En 1938, le tonnage de jauge des navires entrés et sortis a été 
        de 4.843.541 tonneaux, les marchandises et la pêche ont représenté 
        2.892.341 tonnes métriques ; 3.435 navires sont entrés et 
        sortis.
 
 Le port de Bône occupait en 1938 parmi les ports de France et de 
        l'Afrique Française :
 la neuvième place du 
        point de vue du tonnage des marchandises et de la pêche (deux places 
        seulement après Oran) ;
 la treizième place du 
        point de vue tonnage de jauge ;
 et la dix-huitième place 
        du point de vue du nombre des navires.
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