| LA PLAINE DE LA MITIDJA 
           AVANT 1962 | 
| 220 
        Ko  | 
| BOUFARIK La commune est si grande que j'ai dû scinder sa carte en deux parties : est et ouest. BOUFARIK : partie occidentale. 
 C'est la partie du territoire communal la plus humide. Vers 1935 elle est encore largement marécageuse, du moins dans sa moitié nord. Les canaux de drainage, ou de dessèchement, sont très nombreux. Les indications de marécages sont multiples : les fermes sont peu nombreuses et les routes rares. C'est là que, dans les années 1950 on a introduit la riziculture. On y trouve les altitudes les plus basses de la Mitidja (14m) le long de l'Oued Fatis. On voit nettement le principal canal de dessèchement qui vient du nord de Boufarik et se jette dans l'oued Fatis près de Farghen. BOUFARIK : partie orientale 
 C'est la partie la moins marécageuse de la commune 
        car les altitudes y sont un peu plus élevées. D'ailleurs 
        le drainage se fait d'est en ouest, par l'oued Tleta et par des canaux 
        de dessèchement, vers la trouée du Mazafran toute proche. 
        Près de la ferme des mûriers le marais est celui des Ouled 
        Mendil : il avait été préservé pour y mener 
        des études sur les moustiques et pour améliorer la lutte 
        contre le paludisme. C'est aussi la partie la mieux cultivée et 
        la plus riche. On y trouve la majorité des fermes ; la principale 
        étant celle du domaine de Souk-Ali, 
        créé en 1844 par Borély-la-Sapie qui, en 1852, deviendra, 
        pour 10 ans, le premier maire de Boufarik.  Origine du nom : arabe. 
        C'est le nom d'un lieu-dit de 1830 situé sur un espace toujours 
        sec entouré par des marécages de tous les côtés. 
        C'est la raison pour laquelle s'y tenait un Souk et-Tnine où, chaque 
        lundi, se retrouvaient les fellahs de cette zone de l'Outhan des Beni-Khelil. 
        Il y avait donc déjà de la vie et de l'élevage dans 
        ces marécages à la triste réputation.. Le territoire communal a 
        pour limite, vers Oued el Alleug, un affluent de l'Oued Fatis. Au nord 
        sa limite est confondue avec la route qui longe le pied du Sahel. Vers 
        Beni-Méred et Birtouta les limites sont de pure convention. On 
        a déjà vu que ces terres, malgré de gros travaux 
        d'assainissement étaient, dans la moitié nord, restées 
        très humides et insalubres. Deux centres de peuplement européens : un grand et un tout petit. 
 Les activités présentes 
        dans la commune sont agricoles ou liées à l'agriculture. Valeur symbolique de Boufarik : une colonisation parfaitement réussie qui a transformé, non sans souffrances, un sinistre marécage en splendide verger. Symbole reconnu officiellement avec, dans le cadre des cérémonies du centenaire en 1930, la construction, à la sortie de la ville à droite vers Blida du monument à la gloire du génie colonisateur français. Population en 1954 
        : 22 165 dont 5 577 non musulmans (soit 25,16% : c'est beaucoup) |