| Grande, blonde, 
              en élégant tailleur écossais, veste à 
              gros carreaux noirs sur une jupe gris fer, écharpe et turban 
              bleu dur laissant entrevoir ses cheveux d'or, attablée à 
              la terrasse de chez 
              Aletti, Elvire Popesco m'accueille d'une manière 
              charmante.
 Après la Suisse et les grandes villes de France, notas, ment 
              Marseille, elle vient, pour une tournée de deux mois en Afrique 
              du Nord et au Portugal, interpréter deux succès de 
              Louis Verneuil, Ma cousine de Varsovie et l'Amant de Madame Vidal, 
              avec pour partenaires : Jacques Catelain, Hubert de Malet, André 
              Varenne, Lucienne Givry, Charles Castelain, Henri Henriot, Madeleine 
              Vanda et Claude Jourdan, tous transfuges de grandes scènes 
              parisiennes. Deux pièces où elle affirme avec autorité 
              la netteté presque classique de sa verve, sa fantaisie trépidante, 
              de l'abatage, en un mot son talent de comédienne.
 
 Toute la tournée voyage en autocar, accompagné d'une 
              remorque transportant décors et bagages, ce qui lui permet 
              de jouer non seulement dans les grandes villes, mais dans des centres 
              plus éloignés, avant de se 
              produire à Alger, les 18, 19 et 20 novembre, au théâtre 
              municipal.
 (suite dans l'article)
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