| Salle 
        à coupole DORIENT ET OCCIDENT
 ---------Au 
        mur encadrant la fenêtre et aux deux murs adjacents---------Tapis 
        orientaux de Perse et d'Asie mineure.
 ---------Dans 
        la vitrine à droite de la porte d'entrée ---------Legs 
        Rodolphe Rey :
 ---------Grande 
        bouteille en verre décorée d'émaux colorés 
        et de filets d'or. Art syro-égyptien XIVe siècle.
 ---------Chandelier 
        en cuivre damasquiné d'argent. Art syro-égyptien XIIIe siècle.
 ---------Plateau 
        en cuivre gravé. Perse XIVe siècle.
 ---------Ecritoire 
        en cuivre damasquiné d'argent, portant une inscription poétique. 
        Art syro-égyptien XIVe siècle.
 ---------Vase 
        forme " vase de l'Alhambra " en poterie gravée et émaillée 
        de vert. Espagne XVe -XVIe siècle.
 ---------Dans 
        la vitrine faisant pendant à cette dernière---------Bouquetin, 
        motif de fontaine (?) en cuivre damasquiné (hauteur 477 mm). Art 
        syro-égyptien XVe siècle,
 ---------Gourde 
        en cuivre gravé. Perse XVIIe siècle.
 ---------Coffret 
        et son souvercle, munis de tubes permettant de les relier par des chainettes, 
        ayant servi de brûle parfum. Le couvercle porte l'inscription coufique 
        : " Bénédiction à son possesseur Saïd ben 
        Ali ". Bronze Art égyptien XIIe siècle.
 ---------Petite 
        boîte en cuivre gravé. Art égyptien XVI'
 siècle.
 ---------Seau 
        de cuivre gravé. Art syro-égyptien XVIe siècle.
 ---------Tasse 
        en bronze. Art syro-égyptien XVe siècle.
 ---------Coupe 
        magique en argent. Egypte XIIIe siècle.
 ---------Coupe 
        magique en cuivre avec godet central à pendentif. Art syro-égyptien 
        XVe-XVIe siècle.
 ---------Miroir 
        portant deux sphinx adossés, avec bordure à inscription 
        coufique. Art persan ou mésopotamien. XIIe-XIIIe siècle.
 ---------Des 
        objets identiques à ce miroir figurent dans diverses collections. 
        Duc de Blacas, Reinaud, Monuments musulmans 
        II pl. VIII ; Louvre, Migeon, L'Orient musulman II pl. 16 n° 
        42 ; Collection Harari A. U. Pope. A Survey of Persian art, VI 
        pl. 1302 F ; D'Allemagne, Du Khorassan au pays des Baktiaris II 
        pp. 76-77.
 ---------Trois 
        petits panneaux d'os et d'ivoire sculpté, ayant fait partie d'une 
        chaire ou d'une porte - Egypte XIIIe-XIVe Siècle.
 ---------Sous 
        la vitrine
 ---------Grand 
        brasero de bronze Kkorassan (?). XVIIe siècle (?).
 ---------Voir 
        d'Allemagne, du Khorassan au pays des Baktiaris II p. 64.
 ---------Dans 
        la vitrine, au-dessous de la fenêtre
 ---------Exposition 
        temporaire de nouvelles acquisitions.
 ---------Sous 
        la même vitrine
 ---------Plateau 
        de cuivre à bords dentelés, Egypte XVIe siècle.
 ---------Voir 
        Martin, Altere Kupperarbeiten ausdem Orient, Stockholm Chelius1902 
        pl. 10.
 ---------Aspersoirs 
        (mrech).Tasses (tâssa).Aiguière avec cuvetteDrageoir.Bouillottes. 
        (liane).
 ---------En 
        face de la fenêtre
 ---------Grande 
        porte en bois sculpté. Oeuvre attribuée à Ahmed ben 
        Lablatchi, qui fut amine (syndic) de la corporation des menuisiers à 
        Alger (fin du XVIIle siècle). http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. 
        Cette porte faite pour la mosquée Ketchaoua (actuelle Cathédrale) 
        fut, en 1843, après la démolition de cet édifice, 
        transportée à l'Eglise Notre Dame des Victoires, puis mise 
        en dépôt au Musée.
 ---------Voir 
        A. Devoulx, Les édifices religieux de l'ancien Alger, Alger 
        Bastide 1870 p. 57.
 ---------Sur 
        les murs encadrant la porte et les murs adjacents
 ---------Tapis 
        marocains de Rabat (voir 
        p. 21).
 ---------Au 
        bas de ces tapis
 ---------Bahut 
        d'Alger, portant une jebana, faïence de Fès (voir 
        p. 28).
 ---------Meuble 
        à tiroirs, importé de France à Alger, XVIIIe siècle.
 ---------Coffre, 
        importé d'Italie à Alger, XVIIIe siècle (?). ---------Fauteuil 
        importé d'Espagne à Alger, XVIIe siècle.
 ---------Vitrine 
        centrale
 ---------Echarpes 
        d'étamine, broderies d'Alger
 
 ARGENTERIE ALGERIENNE
 ---------Brûle 
        parfums (mebkhâra).
 ---------Aspersoirs 
        (mrech).
 ---------Tasses 
        (tâssa).
 ---------Aiguière 
        avec cuvette
 ---------Drageoir.
 ---------Bouillottes.
 
 ---------Sur 
        l'étagère, au-dessous de la fenêtre : DINANDERIE 
        ALGERIENNE.
 ---------Les 
        vases en cuivre à usage domestique étaient très abondants 
        dans l'Alger turc. Dans le palais de la Kasba notamment, "il y avait 
        une quantité prodigieuse de ces ustensiles... de foute forme, de 
        toute grandeur et pour tous les usages " (J.T. Merle, 
        Anecdotes historiques et politiques pour servir à l'histoire 
        de la conquête d'Alger en 1830. Paris Dentu 1931 p. 232). 
        http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. Les casernes de la milice en contenaient 
        aussi, les anciens janissaires les offrant à la chambrée 
        où ils avaient résidé pendant leur service. Certaines 
        pièces portent des inscriptions qui attestent ces dons. Une inscription 
        turque sur marbre exposée dans la Salle F et provenant de la caserne 
        d'Osta Moûsâ (voir p. 46) est ainsi libellé : " 
        [Année 1199 (1784 AD) ] L'homme de bien Alî ben Solaymân, 
        le Cypriote, second achji (chef des cuisines) au palais du Sultan, à 
        offert à sa chambrée, comme bien de mainmorte, la boutique 
        de cordonnier, située dans le voisinage de la Porte du Pacha, à 
        la condition que le loyer en serait affecté à la réparation 
        et à l'étamage des grands chaudrons de la chambrée 
        ; il en a été fait mention en cet endroit. " (G. 
        Colin, Corpus des inscriptions arabes et turques de l'Algérie 
        Paris Leroux 1901 - pp. 148-1949.
 ---------Alger 
        était le principal centre de fabrication de ces cuivres ; on cite 
        également Bou Saada, Laghouat et Boghar (Viollard, 
        Industries d'art indigènes, Alger - Jourdan 1902 p. 15.) 
        Il faut sans doute ajouter Constantine. Enfin certains vases venaient 
        de Tunisie - Kairouan en produisait dont nous retrouverons des spécimens 
        Salle G.
 ---------Faites 
        de cuivre rouge martelé et gravé, ces pièces étaient 
        généralement étamées. La plupart ont perdu 
        leur étain ou ont été décapées pour 
        satisfaire au goût des collectionneurs.
 ---------Les 
        types les plus habituels sont, outre les plateaux parfois énormes, 
        les suivants, qui figurent ici.
 ---------Plats 
        creux, dit " couscoussiers " à couvercle en cône 
        largement évasé, souvent décorés de reliefs 
        en godrons ou en pointes de diamant ;
 ---------Aiguières 
        (liane) avec leur support perforé et leur cuvette, servant au lave-mains 
        qui suit le repas ; Sceaux à anse (setla, stîla).
 ---------Bassines 
        et casseroles à manche droit ;
 ---------Petites 
        cafetières et grandes pour les réceptions ;
 ---------Porte-manger 
        (mrek) composés de gamelles s'emboitant les unes dans les autres, 
        que réunissent deux tiges latérales articulées ;
 ---------Pots 
        de bain (mahbès) (quatre de ces pots sont placés sous la 
        vitrine centrale) servant à transporter au hammam les objets et 
        produits nécessaires et pouvant aussi contenir l'eau pour le lavage.
 ---------Ces 
        pièces de dinanderie algérienne, dont les plus anciennes 
        ne semblent pas antérieures au XVIIe Siècle, affectent des 
        formes visiblements orientales. Les prototypes seraient à rechercher 
        en Turquie d'Europe et d'Asie, voire en Perse.
 Salle 
        E dite " Salle de Luce Ben Aben"
 ---------Aux 
        murs : TAPIS DU SUD ALGERIEN.---------Ces 
        tapis, souvent très riches de couleur, sont dérivés 
        des tapis de prière d'Asie mineure à médaillon central, 
        soit directement, soit par l'intermédiaire des tapis de Kairouan. 
        http://perso. wanadoo.fr/ bernard. venis. Toutefois le caractère 
        rural de ces tapis s'affirme par la tournure géométrique 
        qu'affectent les éléments floraux empruntés. De plus, 
        la nécessité d'accommoder les emprunts à une proportion 
        étroite et très longue a conduit à multiplier les 
        panneaux à médaillons hexagonaux - terminés par deux 
        arcs rectilignes - et à élargir les bandes intercalaires.
 ---------Au 
        mur latéral en face des fenêtres et au mur du fond
 ---------Tapis 
        de la tribu des Nememcha (région de Tébessa) .
 ---------A 
        droite de la porte d'entrée
 ---------Tapis 
        du Hodna (région de Msila).
 ---------Au-dessus 
        et à gauche de la porte de sortie
 ---------Tapis 
        des Harakta (Nord-Est de l'Aurès).
 ---------Sous 
        la fenêtre à droite
 ---------Tapis 
        d'El-Oued, Souf.
 ---------Tissage 
        des Maadid, Sud de Sétif.
 
 ---------Au-dessus 
        de la porte d'entrée est exposée 
        un petit tapis d'Asie Mineure, à comparer avec les tapis de l'Afrique 
        du Nord, qui en sont inspirés.
 
 ---------Dans 
        les vitrines : BRODERIES D'ALGER.
 ---------La 
        broderie en soies de couleurs sur étamine, sur soie ou sur toile, 
        fut, par excellence, l'art des femmes d'Alger pendant les trois siècles 
        de la domination turque. Des maîtresses ouvrières l'enseignaient 
        aux jeunes filles de la ville.
 ---------Exécutés 
        sur métier bas, où l'étoffe est tendue horizontalement, 
        les points de broderies sont de différents genres : le rna'alka 
        (tapissé), point diagonal ; le zelîlej (petit carreau de 
        faïence), point étoilé ; le menezzel (aligné), 
        point passé formant de minces galons ; le meterha (matelassé), 
        où la nappe des soies tendues est jalonnée de distance en 
        distance par des points qui la retiennent à l'étoffe.
 ---------La 
        couleur permet également de distinguer deux familles principales 
        : les broderies à dominante violette et les broderies à 
        dominantes bleues et rouges.
 ---------L'origine 
        du décor uniquement végétal, mais où il est 
        difficile de reconnaître une plante déterminée, doit, 
        semble-t-il, être recherchée dans la Péninsule des 
        Balkans ou les îles de l'Archipel. Toutefois on notera, dans certaines 
        broderies rouges et bleues en ma'alka présumées les plus 
        anciennes, l'analogie des formes florales découpées et disposées 
        en couronnes concentriques autour d'un fleuron central avec les décors 
        des brocarts et velours génois, vénitiens ou espagnols du 
        XVe Siècle, soit que l'imitation ait été directe, 
        soit que les modèles de ces pays méditérranéens 
        aient été transmis par la Turquie et y aient déjà 
        subi une adaptation à la technique de la broderie.
 ---------Voir 
        A.J.B. Wace, Mediterranean and Near eastern Embroideries, 2 vol. 
        Londres Halton, 1935; du même, Catalogue of Algerian embroideries 
         (Victoria and Albert Museum, Département of textiles) 2e éd. 
        Londres, Board of Education, 1935; G. Marçais, Les broderies 
        turques d'Alger (Ars islamica, IV 1937 pp. 144-153).
 ---------Dans 
        les vitrines basses
 ---------Echarpes 
        (tenchîfa) servant au bain et dans la
 maison.
 ---------Dans 
        les vitrines hautes
 ---------Rideaux 
        de portières à trois bandes, assemblées au moyen 
        de rubans, dont un au moins est d'importation européenne, souvent 
        française.
 ---------Bonnets 
        (benika) formés d'un capuchon, se prolongeant par deux pans très 
        longs.
 ---------Dans 
        la vitrine centrale, face opposée aux fenêtres
 ---------Tenture 
        murale et nappe en menezzel, sur soie et sur toile ; du côté 
        des fenêtres : tenture de velours rouge brodée d'or à 
        décor floral d'Alger.
 ---------Même 
        vitrine : pistolets d'Alger (Voir p. 46).
 ---------Sous 
        les vitrines basses
 ---------Cuivres 
        d'Alger (voir p. 39) ; plateaux ; pots de bain ; plats à couvercle 
        ; lanternes pliantes en toile avec plateaux perforés. lampes en 
        bronze à six becs (Importation d'Italie).
 ---------Au-dessus 
        des vitrines hautes, sous les fenêtres
 ---------Etagères 
        en bois découpé et peint - Alger.
 ---------Cadre 
        de porte : Faïences de Delft (Hollande). ---------
 Au-dessus de la porte et de la vitrine du fond
 ---------Glaces 
        italiennes, en usage à Alger.
 ---------A 
        droite de la vitrine du fond :
 ---------Petite 
        table en bois découpé et peint (Alger), avec plateau en 
        faïence de Delft.
 ---------A 
        gauche de la même vitrine
 ---------Coffre 
        peint (Alger) - Lampe en bronze d'importation italienne - Inscription 
        attestant la donation pieuse de cette lampe, 1221 Hégire/1806 AD.
 ---------Sur 
        la vitrine à droite de la sortie
 ---------Verreries 
        de Bohême en usage à Alger.
 Salle 
        FALGERIE ET TUNISIE
 ---------Au mur, 
        à gauche de l'entrée---------Tapis 
        du Sud constantinois (Harakta).
 ---------Au 
        mur, à droite de l'entrée
 ---------Tapis 
        du Guergour (Petite Kabylie) dit Tapis de Sétif.
 ---------Le 
        décor de ce grand tapis est très proche de celui des tapis 
        d''Asie Mineure (voir Salle E, au dessus de la porte d'entrée) 
        ; http://perso.wanadoo.fr/ bernard.venis mais sa proportion toute en longueur 
        a nécessité la juxtaposition de trois médaillons 
        hexagonaux empruntés au modèle oriental.
 ---------Sur 
        l'origine de ces tapis voir P. Ricard, Bulletin de l'Enseignement des 
        Indigènes de l'Académie d'Alger, Alger Jourdan 1912 
        p. 43.
 ---------Au 
        mur, à gauche des fenêtres
 ---------Tapis 
        du Guergour.
 ---------Au 
        mur, à gauche de la porte donnant dans la Salle III:
 ---------Tapis 
        dit " qtifa " des Hamama.
 ---------Au 
        mur, à droite de la même porte
 ---------Tapis 
        de Kâlaa (département d'Oran).
 ---------Deux 
        tapis de Kâlaa sont exposés dans la Salle A, au dessus 
        de la porte d'entrée.
 ---------Porte 
        en marbre
 ---------Travail 
        italien provenant de la Caserne d'Ostâ Moûsâ ou Dâr 
        ed-droûj (Caserne des Escaliers).
 ---------Ces 
        " Escaliers ", montant du port, accédaient à la 
        rue de la Marine. Là se trouvait la Caserne des janissaires qui 
        fut remplacée par la Caserne Lemercier, elle-même démolie 
        en 1898.
 ---------Voir 
        G Colin, Corpus des inscriptions p. 39; H. Klein, Feuillets 
        d'El-Djezair, Alger Chaix p. 91.
 ---------Insérée 
        en frise de la porte
 ---------Inscription 
        turque de 1199 Hég./1784 AD, donnée p. 39.
 ---------Au 
        dessus de la porte :
 ---------Frise 
        et tympan à décor de plâtre sculpté (nokch 
        hadîda) provenant de Tunis.
 ---------Sous 
        les fenêtres, au bas des murs
 ---------Grande 
        tenture (haïti) décorée d'arcatures en
 application, ayant fait partie de la tente du Maréchal Mac Mahon.-
 ---------A 
        droite de cette tenture
 ---------Panneau 
        composé de fusils algériens décorés d'incrustations 
        et d'applications d'argent.
 ---------Ces 
        fusils, spécifiquement algériens de forme et de décor, 
        étaient surtout l'oeuvre d'armuriers de Kabylie, qui en sculptaient 
        le bois et l'incrustaient, qui en forgeaient et ciselaient les batteries 
        (Voir la vitrine centrale) et qui y adaptaient des canons généralement 
        importés d'Europe. Ils étaient un des luxes des chefs algériens 
        et figuraient souvent parmi les cadeaux envoyés par le Pacha d'Alger 
        à son suzerain, le Sultan de Constantinople (Voir 
        P. Eudel, L'orfèvrerie algérienne et tunisienne, 
        pp 36-37).
 ---------Vitrines 
        hautes, à droite et à gauche de la porte donnant dans la 
        Salle III
 ---------Rideaux, 
        écharpes et bonnets brodés d'Alger (voir p 42).
 ---------Grande 
        vitrine en fer à cheval : VELOURS ET 
        CUIR BRODES, HARNACHEMENTS ET ARMES.
 ---------Les 
        velours et cuirs brodés, au décor floral de palmettes et 
        de rinceaux, dans lequel on note des souvenirs de la Renaisance italienne, 
        voire de l'art français du XVIIe Siècle, étaient 
        surtout l'oeuvre de Maures d'Alger, descendants des Musulmans d'Espagne. 
        " Une des industries d'Alger qu'il ne faut pas oublier, c'est 
        celle des brodeurs : les Maures sont d'une habileté remarquable 
        dans ce genre de travail ; ils font, dans des petites boutiques, où 
        n'oserait pas se placer chez nous un savetier, des ouvrages en broderie 
        d'or et d'argent du travail le plus parfait et des dessins les plus riches 
        et les plus compliqués. Ils brodent avec le même talent sur 
        le velours et sur le marocain. " J.T. Merle, Anecdotes 
        historiques et politiques pour servir à l'histoire de la conquête 
        d'Alger, Paris Dentu 1931 p. 6.
 ---------Voir 
        aussi P. Eudel, L'orfèvrerie algérienne et tunisienne. 
        pp. 208-211.
 ---------D'autres 
        centres algériens, comme Blida et Tlemcen compent aussi et comptent 
        encore d'excellents brodeurs.
 ---------Dans 
        le segment de droite
 ---------Vêtements 
        d'enfants.
 ---------voir 
        G. Marçais, Le costume musulman d'Alger, Pari-,, Plon 1930, 
        pp. 101-102.
 ---------Sacs 
        juifs.
 ---------Dans 
        les trois segments du centre
 ---------Harnachements 
        de cheval ; tapis et housses de selles ; sangles de poitrail ; oeillères. 
        Bottes, fontes de pistolets, sabretaches ( jebîra).Eperons et étriers.
 Fusil et pistolets ornés d'argent et de corail. Dagues à 
        fourreau d'argent.
 --------Dans 
        le segment de gauche.
 ---------Sur 
        un brocart tunisien (Kairouan), coffret d'argent, hautbois (ghaïta) 
        plaqué d'argent. Fonte de pistolet (Tunisie). Sabres à fourreaux 
        d'argent (Tunisie).
 ---------Sous 
        la fenêtre du milieu, dans la vitrine :
 ---------Broderies 
        de Bône - Pantalons de mariée et bonnet (benika).
 ---------" 
        Sur le littoral oriental de l'Algérie, à Djidjelli, à 
        Bône... existe une broderie sur toile qui s'apparente d'une part 
        aux broderies du bassin oriental de la Méditérranée 
        (Syrie, Balkans, etc...), d'autre part à celles de Salé 
        (Maroc) " Marguerite A. Bel, Les arts indigènes 
        féminins en Algérie, p. 7 pl. 8-10.
 ---------Sous 
        cette vitrine---------Cuivres 
        d'Alger : plat couvert et buires de porteurs d'eau.
 ---------Sous 
        la fenêtre de droite, vitrine haute
 ---------Broderies 
        d'Alger en point meterha (matelassé). Voir p. 42.
 ---------Sous 
        la fenêtre de gauche, vitrine haute
 ---------Tissus 
        de Tunis : Ceintures d'hommes et voile de tête de femme.
 ---------L'industrie 
        du tissage de la soie fut importée à Tunis, dan: la première 
        moitié du XVIIe Siècle par les " Maurisques ", 
        Musulmans expulsés d'Espagne, dont les descendants ont conservé 
        cette technique jusqu'à nos jours.
 ---------Sur 
        l'étagère courant au-dessous des fenêtres, sous 
        cette même étagère, sur les vitrines hautes de la 
        salle et sur la vitrine octogonale du centre : 
        CUIVRES ALGERIENS (Voir p. 39).
 ---------Plateaux, 
        plats couverts.
 ---------Soupières, 
        drageoirs et sucriers. Cafetières, vases à versoir. Aiguières 
        et cuvettes.
 ---------Petit 
        seau à anse, réservoirs portatifs de barbiers.
 ---------Dans 
        la vitrine octogonale du centre, en tournant de gauche à droite 
        :
 ---------ARGENTERIE 
        ALGERIENNE : aspersoir, brûle parfums, petits flacons à 
        koheul (poudre de sulfure d'antimoine servant à noircir le bord 
        des paupières).
 ---------Voir 
        P. Eudel, Dictionnaire des bijoux de 1'Alrique du Nord Paris Leroux 
        1906, pp. 117, 138, 163.
 ---------MONTRES 
        anglaises signées Prior, London (en usage à Alger) et boîtiers 
        ; boucles de ceinture ; anneaux de chevilles (khalkhâl) ; colliers 
        ; bracelets, étuis à amulettes.
 ---------Voir 
        P. Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 23, 69.
 ---------BIJOUX 
        TUNISIENS : colliers en argent doré et ambre ; pendants 
        d'oreilles ; collier et pendentif décoré d'émaux 
        cloisonnés (Moknine, Sud de Sousse).
 ---------BIJOUX 
        D'ALGER, en argent orné de diamants taillés 
        en rose : diadème (açâba) ; parures de tête 
        (khaït er-rôh) ; épingles trembleuses (ouardat, kronfelat) 
        ; fibules (bzaïm).
 ---------Voir 
        Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 4, 28, 93, 171, 185.
 ------Ceinture 
        et boucles de ceintures (Alger et Msila) ; anneaux de chevilles.
 ---------Voir 
        Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 142-143.
 FERRONNERIE : serrure, poids et mesures de 
        longueur, coins monétaires.
 ---------Cf 
        G. Marçais, Un coin monétaire almoravide - Annales de 
        l'Institut d'Etudes orientales 1936 p. 180 pl. II.
 ---------Etriers, 
        mors de cheval, batteries de fusils.
 ---------Petites 
        tasses de porcelaine (d'importation) et porte-tasses (zarf) d'argent ciselé 
        et de filigrane.
 ---------Voir 
        Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 142-193.
 ---------Dans 
        la vitrine double en pupitre, à droite
 ---------Broderies 
        de métal lamé sur tulle (Constantine).
 ---------Voir 
        Marguerite A. Bel, Les arts indigènes féminins en Algérie 
        pp. 18-21.
 ---------Bonnets 
        brodés (chkoûfia) de femmes juives (Tunis).
 ---------Voir 
        G. Marçais, Le costume musulman d'Alger, p. 112.
 ---------Même 
        vitrine, à gauche
 ---------Etoffe 
        de soie à bandes ; ceintures (Tunis).
 ---------Rideau 
        formé de rubans brodés (Djerba, Tunisie).
 ---------Sous 
        la vitrine :
 ---------Faïences 
        de Tunis (Voir p. 52).
 Salle 
        G:ART TUNISIEN
 ---------Au mur 
        en face de la fenêtre : TAPIS DE KAIROUAN.---------La 
        Tunisie tissait sans doute des tapis dès l'époque romaine 
        et peut-être antérieurememnt. Au IXe Siècle de notre 
        ère, les Emirs de Kairouan envoyaient tous les ans comme redevance 
        des tapis au Calife de Bagdad. http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. 
        On ne dut jamais cesser d'en fabriquer. Toutefois, à l'époque 
        turque, les types anciens firent place à des modèles inspirés 
        par les tapis d'Asie Mineure. De même que les tapis algériens 
        du Guergour ou les tapis marocains de Rabat, ceux de Kairouan dérivent 
        des tapis de Geordês ou de Koula (Voir la pièce de comparaison 
        exposée sur la rampe du balcon).
 ---------Voir 
        L. Poinssot et J. Revault, Tapis tunisiens, I Tapis de Kairouan, 
        Paris, Horizons de France 1937.
 ---------Au 
        mur du balcon : TISSAGES 
        TUNISIENS.
 ---------Grande 
        tenture murale : mergoum (Kairouan) ; mouchtiya : vêtements de femmes 
        (Jebeniana).
 ---------Au 
        centre : Tapis ras (Sud Tunisien-Tripolitaine).
 ---------Voir 
        L. Golvin, Les tissages décorés d'El-Djem et de Djebeniana, 
        Tunis Bascone et Muscat, 1949.
 ---------Sur 
        le balcon
 ---------Table 
        et cabinet à tiroirs décorés de nacre et d'écaille 
        (Tunis).
 ---------Au 
        bas de la rampe d'escalier
 ---------Berceau 
        tunisien, modèle turc, décoré de nacre,
 d'écaille et d'ébène.
 ---------Sous 
        la fenêtre
 ---------Grand 
        lit à colonnes - travail italien - en usage à Tunis, garni 
        de tentures tunisiennes à bandes de soie et de velours.
 ---------Sur 
        le lit
 ---------Coffret 
        tunisien décoré de nacre, d'écaille et d'ivoire.
 
 FAIENCES DE TUNIS.
 ---------Grands 
        plats creux, plats à piedouche, vases, terrines, écuelles, 
        urinaux.
 ---------Comme 
        l'industrie du tapis, la faïence est fort ancienne en Tunisie. Nous 
        commençons à en suivre le développement depuis le 
        IXe Siècle de notre ère ; mais biens des étapes nous 
        sont encore mal connues. http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. Certaines 
        pièces par leur forme, leur décor et leur coloration semblent 
        représenter la vieille tradition locale (On notera la palette brun, 
        vert et jaune qui est déjà celle des faïences du XIe 
        Siècle de la Kal'a des Beni Hammâd, voir salle A) Cependant 
        les modes levantines s'imposèrent dans ce domaine encore. L'inspiration 
        orientale est visible dans quelques faïences présentées 
        ici et dans les panneaux de revêtement à arcade et à 
        bouquet central exposés à l'extérieur du Musée, 
        mur de gauche, et, dans la cour, sur la façade de la Salle III.
 Enfin la faïence tunisienne dût subir l'influence de l'Italie. 
        des faïenciers italiens vinrent installer leurs fours à Gamarth, 
        près de Carthage. Un vase exposé représente cette 
        industrie d'importation.
 ---------Dans 
        la cour, galerie latérale de gauche
 ---------Moulage 
        du corps d'un supplicié.
 ---------Lorsqu'en 
        1853 fut démoli le fort turc dit " des Vingt-quatre heures 
        ", construit par le Pacha Mohammed en 976/1563 (voir l'inscription 
        n° 35) et terminé par le Pacha El-Eulj Alî, on trouva 
        la cavité laissée par un corps dans un bloc de pisé 
        du rempart et qui contenait des ossements. Ce supplicié fut identifié 
        avec un personnage mentionné par Haedo (Dialogo 
        de los martyres. Valladolid 1612 pp. 171-174). Un jeune musulman, 
        pris en 1540 par les Espagnols d'Oran, fut converti à la foi chrétienne 
        ; il fut baptisé et reçut le nom de Geronimo. Etant revenu 
        dans sa famille, il reprit la religion musulmane, puis il retourna à 
        Oran et redevint chrétien. Capturé par des corsaires, il 
        fut amené à Alger. Là il refusa d'abjurer le christianisme 
        et subit le martyre.
 ---------Voir 
        Berbrugger, Geronimo, le martyr du Fort des Vingt Quatre Heures, 
        Alger Bastide 1859 ; Devoulx, Alger, Etude archéologique... 
        Revue Africaine 1878 p. 151 ; El-Z'dam (de Grammont) Géronimo 
        ... a-t-il existé ?...
 Etude critique. Alger, Docks de l'Imprimerie 1882 ; G. Colin, Corpus 
        des inscriptions arabes et turques, Paris Leroux 1901, p. 23 ; A. 
        Noureddine, Un épisode de l'histoire de l'ancien Alger, Mélanges 
        de géographie et d'orientalisme offerts à E. F. Gautier, 
        Tours Arrault 1937 pp. 391-399.
 APPENDICE ---------Les inscriptions 
        arabes et turques exposées sous les galeries de la cour ne sont 
        pas rangées selon l'ordre chronologique. Nous avons, dans le présent 
        appendice, rétabli cet ordre en renvoyant aux numéros des 
        inscriptions, qui, dans le Musée, se suivent de la maniere que 
        voici1°Galerie antérieure, à partir du milieu et de gauche 
        à droite .
 2°Galerie de droite, en allant vers le fond ;
 3° Galerie antérieure, à partir du milieu et de droite 
        à gauche ;
 4°Galerie de gauche, en allant vers le fond.
 ---------Nous 
        nous référons au Corpus des inscriptions arabes et turques 
        de l'Algérie. I Département d'Alger, de Gabriel 
        Colin, Paris Leroux 1901.
 Voir aussi A. Devoulx, Epigraphie indigène du Musée archéologique 
        d'Alger, Alger Jourdan 1874 (Extrait de la Revue africaine 1872-1873) 
        ; du même, Les édifices religieux de l'ancien Alger, 
        Bastide 1870 (Extrait de la Revue Africaine, 1862-1870) ; Van Berchem, 
        L'épigraphie musulmane en Algérie, Revue africaine, 
        1905 pp. 160-191.
 ---------Inscription 
        funéraire en écriture coufique, au nom de... Et-Tamîmi, 
        mort en 413/1022 J.-C., provenant d'Achir (Nord-Ouest de Boghari). Don 
        du Colonel Laquière (10).
 ---------Voir 
        G. Marçais, Achir, Revue africaine, 1922 pp. 35-37.
 ---------Stèle 
        funéraire en forme de colonne, marbre blanc, donnant le nom d'Ibrâhîm 
        ben Mohammed... mort le 10 dhou'l-hijja 428 (22 septembre 1037). Le reste 
        de l'épitaphe martelé et regravé de formules pieuses. 
        provenance inconnue (Tunisie ?) (96).
 ---------Stèle 
        funéraire en forme de colonne, marbre blanc, nom indéchiffrable, 
        mort en Rabî II 428 (28 février 1037) Provenance inconnue 
        (Tunisie ?) (68).
 ---------Stèle 
        funéraire du même genre que les précédentes, 
        entièrement regravée de formules pieuses (78).
 ---------Stèle 
        funéraire prismatique de Abd Allâh fils de Kâlifa, 
        mort le 1er, ramadân 488 (8 septembre 1095). Kal'a des Beni Hammâd 
        - Don Massiera (33).
 ---------Stèle 
        funéraire prismatique de Fâtima fille de Abd -el-Mâlik, 
        morte en 435/1143 - Don Massiera (44).
 ---------Voir 
        G. Marçais, Sur deux stèles funéraires hammâdites, 
        Bulletin de la Société historique... de Sétif, 1941 
        pp. 171-178.
 ---------Epitaphe 
        de Mass'oud ben Abd er-Rahmân, mort en 715/1315, provenant de Bougie 
        (?). (81).
 ---------Fondation 
        par Mâmî er-Raïs de la mosquée de Sidi Hedi(rue 
        de la Lyre) 910/1505 (79).
 ---------Fondation 
        par Khaïr ed-dîn (Barberousse) de la mosquée dite de 
        Khaïr ed-dîn ou Jama' ech-Chouach (voisine de la Jenina) 936/1520 
        (91).
 ---------Stèle 
        funéraire du Khâlifa Hassan Agha, esclave de Khair ed-dîn 
        (Barberousse), amiral de la flotte lors de l'attaque de Charles Quint, 
        952/1545 (7).
 ---------Fondation 
        du Bordj boû lîla : Fort des Vingt-quatre heures (à 
        Bab-el-Oued) par Mohammed Pacha 978/1568 (35).
 ---------Construction 
        d'un égout dans le rempart d'Alger par Ahmed Pacha, 980/1573 (37).
 ---------Stèle 
        de Khâdija fille de 'Ali Tchalabi, 993/1585, provenant du quartier 
        de la Marine Alger (48).
 ---------Construction 
        d'une porte dans la caserne supérieure de la rue Médée 
        par Mustafa pacha, 1005/1596 (88).
 ---------Construction 
        par le maître (ma'lem) Moûsa l'Andalou de la Porte de la Marine 
        (Bâb el-Jihâd) pour Husein pacha, 1039/1627 (43).
 ---------Epitaphe 
        (sculptée au revers de celle de Khâdija déjà 
        mentionnée) de Fâtima fille de 'Alî Tchalabi, 1048/1638 
        (48).
 ---------Mechhed 
        de tête de la même tombe (48 bis).
 ---------Construction 
        d'un magasin à grains pour la milice, par El-Hajj 'Alî Agha, 
        1080/1669 (73).
 ---------Construction 
        du Borj Kamat el-foûl (dit Fort des Anglais, sur le bord de la mer, 
        Nord-Ouest d'Alger) par El-Hajj Alî, 1080/1669 (61).
 ---------Construction 
        de la mosquée de Bâb Dzira par Haji Cha 'ban, 1105/1693 (8).
 ---------Décision 
        de la milice au sujet des biens des soldats tués à la guerre 
        ou prisonniers, 1122/1710 (72).
 ---------Décision 
        du divan d'Alger contre les beys prévaricateurs, 1122/1710(29).
 ---------Restauration 
        du palais du divan par Soûkali 'Ali dey, 1123/1711 (17).
 ---------Construction 
        d'un édifice par Soûkali 'Alî dey 1123/1711 (26).
 ---------Construction 
        d'une école par 'Alî Pacha, 1125/1713 (20).
 ---------Achèvement 
        de la caserne d'El-Kerrâtin (rue BabAzoun) par Mohammed ben El-Hasen, 
        khaznaji (ministre des finances) de 'Alî Pacha, 1125/1713 (12).
 ---------Construction 
        de la Grande Mosquée de Médéa par Abou'r-Ridha Khalîl 
        ben Mohammed, 1127/1715 (77).
 ---------Stèle 
        funéraire d'Lr-Rogïa fille d'El-Hajj Ahmed ben Abd el-Latîf, 
        1128/1715 (56).
 ---------Mechhed 
        de la même tombe (56 bis).
 ---------Stèle 
        funéraire de Bou Mohammed, soldat (?), 1135/1722 (22).
 ---------Stèle 
        funéraire de Abdi Pacha, 1145/1732 (16).
 ---------Construction 
        du pont de l'Harrach par Ibrâhîm Pacha ben Ramdân, 1149/1736 
        (65).
 ---------Stèle 
        funéraire d'Ibrâhîm Pacha, 1158/1745 (27).
 ---------Inscription 
        mentionnant le maître ouvrier (çahib) Malik Abd Allah, provenant 
        de la caserne d'El-Kerrâtin, 1162/1748 (42).
 ---------Construction 
        d'un magasin à grains, situé à l'emplacement du Square 
        Bresson, par Mohammed Pacha ben Bikr, 1163/1749 (70).
 ---------Stèle 
        funéraire d'El-Hadj Hassan Khoja, bach defterdar (archiviste en 
        chef), 1165/1751 (38).
 ---------Stèle 
        funéraire de Mohammed Pacha ben Bikr, 68/1754 (63).
 ---------Fondation 
        d'une chambrée de caserne rue Médée par Sîvri 
        Hiçârî, 1171/1757 (18).
 ---------Stèle 
        funéraire de Sultâna, fille de 'Abdi Pacha, 171/1757 (5).
 ---------Restauration 
        de la mosquée de 'Alî Pacha, rue Médée, 1172/1758 
        (34).
 ---------Construction 
        d'une fontaine par 'Ali Pacha, 1174/1760 (93).
 ---------Construction 
        d'une fontaine, dite Aïn el-Kaisariya, par 'Alî Pacha, 1176/1762 
        (86).
 ---------Construction 
        d'une fontaine dans la rue des Consuls, 1176/1762 (24).
 ---------Construction 
        d'une fontaine (?) par 'Alî Pacha 1178/1764 (90).
 ---------Construction 
        de la Mosquée Saïdiya (?) par Mohammed Pacha (Ben Osmân, 
        1766-1791 ?) (84).
 ---------Construction 
        d'une fontaine (?) par Mohammed Pacha, 1180/1766 (36)
 ---------Stèle 
        funéraire de Fâtima fille de 'Amîna fille de 'Abdî 
        Pacha, 1182/1768 (3).
 ---------Restauration 
        d'une chambrée dans la caserne voisine de la porte Bâb Azoûn 
        par le Khaznadar (ministre des finances) Ibrâhîm ben Ismaïl, 
        1183/1769 (30).
 ---------Restauration 
        d'une chambrée de caserne par le achji (chef des cuisines) 'Alî 
        fils de Mustafa, 1184/1770 (87).
 ---------Construction 
        d'un fort (?) par Abou '' l' Alî - Hosaïn (?) 1197/1782 (23).
 ---------Restauration 
        d'une chambrée dans la caserne de la rue Médée par 
        le 'achji Hasan, 1205/1790 (82).
 ---------Stèle 
        funéraire du chef des finances El-Hadj 'Alî 1207/1793 (32).
 ---------Construction 
        de la Mosquée Ketchaoua (cathédrale d'Alger) par Hasan Pacha, 
        1209/1794 (75).
 ---------Inscription 
        pieuse provenant de la Mosquée Ketchaoua (64).
 ---------Construction 
        d'une caserne voisine de la porte Bâb Azoûn par Hasan Pacha 
        1211/1796 (67).
 ---------Stèle 
        funéraire de Fâtima fille de 'Abd Allâh, morte couches, 
        1211/1796 (4).
 ---------Mechhed 
        de tête de la même tombe (4 bis).
 ---------Construction 
        d'une mosquée à Médéa (El-Jâma' el ahmar) 
        par Hasan bey ben Khelil, 1213/1798 (92).
 ---------Stèle 
        funéraire de Souleyman Khoja, ancien Khojet el-Kheil (secrétaire 
        de la cavalerie) 1206/1801 (57).
 ---------Construction 
        du fort dit Borj jedid (sur l'emplacement de la caserne Pelissier) par 
        Mustafa Pacha, 1217/1802(21)
 ---------
 ---------Construction 
        de la fontaine dite Aïn Bab es-Souk de de la rue Bruce et de la rue 
        du Soudan), par le khaznaji (ministre des finances) Mustafa Kâzdali, 
        1218/1803 (15).
 ---------Construction 
        du fort dit Borj Râs Tafoûra (Fort Bâb Azoun par Mustafa 
        Pacha. 1219/1804 (au-dessus de la porte de la Salle III).
 ---------Stèle 
        funéraire de Mustafa Pacha, 1220/1805 (55).
 ---------Mechhed 
        de tête de la même tombe (55 bis).
 ---------Inscription 
        ayant surmonté la porte du palais de la Jenina (rue Bruce) 1227/1812 
        (40).
 ---------Stèle 
        funéraire de Hajj 'Ali Pacha, 1229/1813 (51).
 ---------Cons 
        truction du fort dit Borj el-Goumen (à l'entrée du port 
        d'Alger) par 'Omar Pacha, 1231/1815 (85).
 ---------Travaux 
        à une caserne par Ibrâhîm ben Khelil Hussein Pacha 
        (1818-1830) (60).
 ---------Construction 
        de la Mosquée extérieure de la Kasba (Eglise Sainte-Croix) 
        1233/1818 (28).
 ---------Construction 
        d'un édifice par Hussein Pacha, 1226/1820 (76).
 ---------Construction 
        de la grande fontaine de Médéa par Ahmed Khoja, 1238/1822 
        (89).
 ---------Construction 
        d'une mosquée par Ibrâhîm Agha de Bafra (Anatolie) 
        1243/1827 (9).
 ---------Inscription 
        du mausolée de Mohammed fils de Solaymân fils de Abd Allah, 
        médecin (Ce mausolée était sis au-dessus de la mosquée 
        funéraire de Sidi Abd er Rahmân (25).
 ---------Dans 
        le parc, à gauche du Musée
 ---------Entablement 
        de marbre avec longue inscription gravée en creux, jadis remplie 
        de plomb et en partie partie martelée : Construction de la Mosquée 
        de la Pêcherie (Jâma el-jedîd) vers 1075/1664.
 ---------Dans 
        le parc, à droite du Musée, dans un mur précédant 
        le bâtiment de l'administration---------Inscription 
        sur marbre gravée en creux et remplie de plomb, encadrée 
        dans un arc de marbre à décor floral - Fondation d'une fontaine 
        par HL,sein Pacha 1235/1819.
 ---------Sise 
        jadis, comme la fontaine qu'elle datait, dans un endroit indéterminé 
        de l'enceinte turque, cette inscription fut ensuite encastrée dans 
        la muraille dominant le port " au point d'origine de la jetée 
        Kheir ed-dîn " et de là transportée au Parc 
        de Galland.
 ---------Voir 
        G. Colin, Corpus des inscriptions, pp. 214-215.
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