|  Sidi-Abd-er-Rahmân | 
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 Le 20 septembre 1953, au cours d'une séance 
        publique, le Conseil Municipal d'Alger a adopté à l'unanimité, 
        un rap-port présenté par M. Arnold, adjoint, donnant un 
        avis favorable au principe de la cession à l'Algérie d'une 
        parcelle de terrain communal de 815 mètres carrés, sise 
        à l'angle des rues Ben Cheneb et Sidi Abderrahmane. | 
| Une lettre de l' Emir ABDELKADER don du batonnier de Fez KAID HAMOU à M. Jacques CHEVALIER, Député-Maire d'Alger 
 Louange à Dieu seul ! Ce 25 Djoumada Eth Thanéa 1293 (de l'Ere hégirienne 
          1873). | 
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 Le sanctuaire de Sidi Abderrahmane se compose 
          d'une mosquée, flanquée d'un élégant minaret 
          carré à étages d'arcatures, où brillent 
          des revêtements de faïences de Perse et de Rhodes. A Sidi 
          Abderrahmane, on peut admirer aussi des colonnettes triples munies de 
          chapiteaux de style saâdien, provenant de Marrakech. | 
| Cliquer sur l'image pour agrandir Sur la terrasse de Sidi Abderrahmane, il 
          y a plusieurs tombeaux. Celui de Ouali Dadda, dont les restes étaient 
          autrefois rue du Divan. Selon la légende, ce saint, venu d'Orient 
          par la mer, sur une natte, souleva contre des navires de Charles Quint 
          les flots qu'il battit au préalable de verges. Il mourut en 1554. 
          Il y a aussi le tombeau de Lalla Aïcha, petite fille de Ouali Dadda 
          qui, elle aussi, contribua d'après la légende, à 
          da déroute des vaisseaux de Charles Quint. On peut remarquer 
          également les tombeaux d'Ahmed Bey, de Constantine ; celui de 
          Sidi-Mansour, dont la koubba se trouvait près de l'ancienne porte 
          Bab-Azoun ; et enfin la magnifique sépulture de marbre de Youssef 
          Pacha, ciselée d'épigraphie et de fleurs stylisées. | 
| Cliquer sur l'image pour agrandir L'actuelle Sidi Abderrahmane qui a remplacé, sans doute un édifice plus ancien, a été commencée en 1696, sous le dey El Hadj Ahmed. Elle a été achevée en 1730. Dans l'intérieur du temple, repose Sidi Abderrahmane, sous une magnifique chasse de bois sculpté et doré, entouré de bannières de soie. A la coupole sont suspendus des lustres de cristal et des étendards d'étoffes précieuses, caressant des ex-voto et des faïences rares. Dans ce sanctuaire se trouvent les tombeaux de Mustapha Pacha, du dey Ahmed, d'Hassem Pacha. Au fond du mirhab, il y a le tombeau de Rosa, fille d'Hassem Pacha, et au pied de la chasse, sont inhumés les restes du savant Boudjema, qui fut le professeur de Sidi Abderrahmane. |