| AUX ÉCHOS 
        D'ALGER ÉDITORIAL DE JUIN 1991 NUMÉRO 34 Les beaux jours amènent leurs lots de réunions, 
        de rassemblements, après une léthargie certaine pour beaucoup 
        d'associations ou amicales regroupant nos compatriotes, notamment celles 
        propres aux quartiers, villes ou villages des anciens départements 
        français qu'était l'Algérie. Au total, 1900... de 
        quoi faire rêver les politiciens qui ont réussi ànous 
        diviser pour leur permettre de mieux régner sur notre Communauté 
        turbulente ... qu'ils disent... et ils ont raison... Nous nous agitons peut-être un peu plus que les 
        autres, mais nous avons une raison majeure de le faire pour ne pas laisser 
        sécher nos racines. et pour cela, d'organiser des rencontres autour d'un repas, 
        d'une conférence, de manifestations pacifistes comme nous savons 
        le faire. Mais par rapport à toute cette énergie que 
        nous dispensons, une question nous est posée pour un seul rassemblement 
        organisé par les associations de quartiers ou villages, comment 
        sont utilisés les bénéfices de cette journée 
        et surtout le montant de la cotisation? et très souvent des subventions? - Pas de social repas de 1'Age d'or, arbre de Noël, 
        colis aux plus défavorisés hospitalisés, aides diverses 
        (retraites, logements), pas de bulletin, rien d'autre qu'une rencontre, 
        qu'un courrier. - Pas de solidarité, sinon celle de favoriser tel 
        membre d'un Conseil d'administration qui a un commerce et qui s'installera 
        ce jour-là, en espérant que les amis de son quartier ou 
        village, viendront chez lui comme s'ils allaient au commerce du coin. 
        Sa journée sera rentabilisée et ses amis, dans l'euphorie 
        des retrouvailles, auront permis des revenus à une personne qui 
        statutairement est bénévole.Le souvenir et le sentiment coûtent chers!
 Aussi, comment s'étonner des interrogations de nos amicalistes 
        sur le rapport des journées que nous organisons ? Ils le vivent 
        ailleurs. Je tiens à les rassurer. Nous ne pratiquons pas de la 
        même manière les recettes vont directement dans la trésorerie 
        de l'Amicale et les bénéfices qui s'en dégagent sont 
        utilisés pour les actions sociales, l'édition de notre journal.., 
        sans subventions.
 - Nous sommes des BENEVOLES qui uvront toute l'année 
        pour vous, tant dans le Gard que dans les autres départements où 
        nous avons des délégués nous ne devons pas faire 
        de favoritisme au sein de notre Conseil d'administration (ceux qui essaient 
        d'en tirer profit, ne restent pas longtemps), car nous avons choisi de 
        vous apporter et non de nous offrir. - Notre satisfaction, nous l'avons dans votre fidélité 
        et les encouragements que vous nous apportez depuis la création 
        de l'Amicale en août 1967, à Nimes, que vous soyez d'Alger 
        ou de Miliana, de l'Aima ou de Kouba... - Nous avons favorisé des rassemblements. L'année 
        qui suivait, de nouvelles associations étaient nées. Comme le disait l'abbé DAHMAR, pour les "25 
        ans " à Nice " Trois Pieds-Noirs qui se rencontrent = 
        deux associations qui se créent." Quelle dispersion d'énergie! Et puis, nous ne sommes pas tous mariés entre gens 
        d'un même village ou quartier! Grâce à Dieu nous sortions 
        là-bas... Et nous n'avons pas attendu ces nouvelles associations 
        pour nous rassembler! Le souvenir et le sentiment coûtent chers! Mais pas pour tous. Francette MENDOSA.
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