| LE projet de création d'un marché d'intérêt 
        national à Alger se situe à la confluence de deux sortes 
        de préoccupations. En premier lieu l'encombrement des halles centrales 
        d'Alger et du quartier qui les environne. Les conditions matérielles 
        qui résultent de l'insuffisance de l'espace et des installations 
        mises à la disposition des usagers du marché sont telles 
        que celui-ci n'est plus à même de remplir le rôle économique 
        qui lui incombe.
 Les autres considérations résultent de la création 
        d'une institution nouvelle : la chaîne des marchés d'intérêt 
        national dans laquelle les départements algériens et tout 
        particulièrement ceux de la Région d'Alger doivent être 
        représentés.
 
 Les travaux de la Commission constituée dès 1957, à 
        la demande des Pouvoirs publics, sous l'égide de la Chambre de 
        Commerce d'une part, et d'autre part l'étude qu'un organisme d'études 
        métropolitain, la C.O.F.R.O.R., a effectuée à la 
        demande des professions et pour le compte de celles-ci, ont abouti à 
        la décision de principe de créer le marché d'intérêt 
        national.
 
 A la suite de cette décision, la Société d'Equipement 
        de la Région d'Alger (S.E.R.A.) reçut la mission de préparer 
        les plans de masse du futur marché et, ceux-ci mis au point et 
        approuvés, d'en réaliser la construction.
 
 La S.E.R.A. a paru particulièrement qualifiée pour apporter 
        le concours qui vient d'être défini en raison d'une part 
        de son attache à l'échelon central à Paris, avec 
        la Société Centrale pour l'équipement du territoire, 
        la Caisse des Dépôts et Consignations, le Commissariat au 
        Plan, et d'autre part le fait qu'ici cette Société comprenait 
        parmi ses participants principaux, la Chambre de Commerce, la Chambre 
        d'Agriculture et la Ville d'Alger.
 
 Le projet traduit par un ordonnancement spatial approprié, le concept 
        même de service public du marché d'intérêt national.
 
 Ce marché ressemble à tous les marchés de fruits 
        et légumes ; et en ceci il est un marché concret où 
        doivent se rencontrer, sous l'arbitrage du prix, les offres et les demandes 
        de marchandises. Ces marchandises sont généralement présentées 
        dans leur totalité sur le marché ou parfois représentées 
        par des échantillons.
 
 Le bon fonctionnement de ce marché intéresse les producteurs, 
        les commerçants et les consommateurs ainsi que la puissance publique 
        responsable de l'ordre civique et économique du marché.
 
 Ce marché d'intérêt national comporte en outre un 
        caractère lié à cette nouvelle notion. II est inclus 
        dans une chaîne de marchés régis par une réglementation 
        spéciale et qui seront étroitement reliés entre eux 
        par des voies de communications et surtout par des moyens d'information 
        immédiats et constants.
 
 Sur les cours pratiqués, il est espéré que la fluidité 
        des transactions et les transferts inter-régionaux des marchandises 
        seront facilités sur l'ensemble du territoire national et qu'il 
        en résultera ainsi pour les producteurs des cours suffisamment 
        rémunérateurs, pour les intermédiaires dont l'intervention 
        est nécessaire une juste rétribution, et pour les consommateurs 
        un coût de production aussi bas que possible.
 
 Cette institution présentera un intérêt supplémentaire 
        dont le commerce français des fruits et légumes devra tirer 
        profit pour défendre sa place au sein de l'organisation du Marché 
        Commun.
 
 L'appellation de marché d'intérêt national est particulièrement 
        justifiée à Alger par l'importance du trafic qui dépasse 
        dès à présent 300.000 tonnes l'an pour les fruits 
        et légumes, et qui pourra comprendre en outre à l'avenir 
        le négoce de marchandises, telles que les fleurs, les oeufs, les 
        volailles ; en second lieu par la variété des opérations, 
        le marché d'Alger étant à la fois marché de 
        transit de réexpédition, par le fait qu'il dessert non seulement 
        la Région d'Alger mais encore à proportion de près 
        d'un tiers de son activité, la Kabylie, le Constantinois et l'Oranie, 
        et pas seulement les départements nord-africains mais encore la 
        Métropole.
 
 La première tâche entreprise par la S.E.R.A. a été 
        le choix de l'emplacement.
 
        
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              ko 
  Plan de situation 
              du marché national (carré noir) dans la zone algéroise.Trait 
              pointillé : limites du Grand alger. En grisé : nouvelles 
              zones industrielles. |  Le choix de Maison-Blanche parmi une dizaine de sites 
        envisagés a été fait en considération des 
        caractéristiques suivantes : zone dégagée de quartiers 
        d'habitation ; emplacement autorisant la création de vastes zones 
        annexes pour faire face largement aux besoins actuels et à ceux 
        des populations de l'avenir, proximité de la voie ferrée, 
        du port et de l'aéroport ; bonne desserte routière per-mettant 
        des liaisons faciles avec les centres de production Est, qui sont proches, 
        et Ouest par le moyen d'une voie d'évitement d'Alger prévue 
        au plan régional.
 L'opération se situe à l'Est d'Alger, sur le territoire 
        de la commune de Maison-Blanche, en bordure de la voie ferrée Alger-Constantine 
        et de la RN 39 qui dessert l'aérodrome.
 
 Après avoir procédé à l'acquisition d'un terrain 
        d'une superficie de 50 ha, la S.E.R.A. présente un projet intéressant 
        un terrain de 75 ha environ, répondant à une double fin 
        :
 
        
          | 90 
              ko
               Disposition 
              et surfaces consentiesde chaque zone d'activité.A)Marché 
              ; B) Abattoirs ; C)Zone de circulation et stationnement des services 
              ; D) zone annexe (banques, postes, magasins, hôtels, cantines, 
              ateliers,...). A remarquer les espaces libres réservés 
              au parking. |  1) MARCHE D'INTERET NATIONAL2) ABATTOIRS
 Les architectes chargés de l'opération ont pris comme données 
        de base :
 A) le terrain
 B) le programme du Marché d'Intérêt National
 C) le programme des Abattoirs.
 Les impératifs qui ont particulièrement influencé 
        l'étude sont :
 i) Zoning du quartier
 2) Plan d'aménagement d'Alger et des environs
 3) Conditions climatiques
 4) Accès et liaison (route, fer, air, mer)
 5) Surface utile des bâtiments et des circulations
 6) Fonctionnement interne
 7) Besoins communs des programmes
 8) Création d'une zone annexe
 9) Coût des opérations (répercussion sur le prix des 
        marchandises)
 10) Parti et aspect architectural.
 
 La solution de présenter l'opération sur un terrain de 75 
        ha permet notamment de :
 - disposer aussi largement que possible les ensembles du Marché 
        et des Abattoirs, tout en créant entre les deux une solution de 
        continuité.
 - Eloigner vers le Nord-Ouest les Abattoirs qui sont ainsi placés 
        aussi loin que possible du nouveau quartier résidentiel de Maison-Blanche
 - créer une cité ou quartier sous forme de zone annexe très 
        importante, à proximité des deux établissements, 
        et dont les conditions d'établissement doivent être bénéficiaires.
 
 En outre, ce quartier, situé au Nord de l'ensemble Marché-Abottoirs, 
        bénéficie d'une situation très ,favorable par rapport 
        aux vents dominants.
 
 OPÉRATION 75 HA "
 Paragraphe 1 - Données de base
 A) TERRAIN
 -------- a
 
         
          | 1) Surface totale | 75 ha. |   
          | dont |  |   
          | Marché d'Intérêt 
            National | 30 ha |   
          | Abattoirs | 21 ha |   
          | Zone de circulation | 8 ha |   
          | Zone connexe | 16 ha  |   
          | NB. - Il y a lieu d'ajouter en réalité 
            pour raccordement de la grande voirie à l'autoroute. | 3 ha |  ---------a 2) Situation : Au Nord-Ouest de Maison-Blanche, 
        à 10 km d'Alger, à 1,5 km de l'aérodrome de Maison-Blanche, 
        en bordure et au Nord de la voie ferrée Alger-Constantine, en bordure 
        et à l'Ouest de la RN 39.---------a 3) Incidences : Une zone inondable de 7.600 m2 environ existe 
        ou Nord-Ouest du terrain. Un remblai de 0 m 50 est à effectuer 
        dans cette zone.
 ---------a 4) Voies : 1. - Routes - Actuelles : RN 39 - Chemin latéral 
        Ouest - Futures : Elargissement RN 39 - proximité voie B Est-Ouest 
        - Déplacement vers l'Ouest et élargissement du chemin latéral.
 2. - Fer : Voie ferrée Alger-Constantine à double voie normale. 
        Prévu : une troisième voie.
 3. - Air : Aéroport de Maison-Blanche.
 4. - Mer : Liaison par fer et camions au port d'Alger
 ---------a 5) Alimentation en eau : Actuel : Néant - Futur : Alimentation 
        par forage et station de pompage autonome.
 
 B) PROGRAMME DU MARCHE D'INTERET NATIONAL
 Ce programme a été défini par un rapport de la C.O.F.R. 
        O.R. en date du 15 Mars 1957, approuvé par les organismes intéressés.
 
 Les principaux nombres retenus sont
 SURFACE ACTUELLE DES HALLES : 2 HA ENVIRON
 SURFACE PROJETEE : 30 HA.
 Tonnage annuel : 320.000 tonnes - Tonnage actuel journolier : 1.000 T. 
        - Moyenne : 1.033 T. - Pointe : 1.300 T.
 
 POPULATION SERVIE EN 1960 : 1.000.000 (un million) Tonnage prévu 
        : 1- phase : 2.000 T. - 2è phase : 4.000 à 5.000 tonnes.
 
 POPULATION A SERVIR EN : 1960 : 1.200.000 - 1980 : 2.400.000.
 
 Paragraphe 2. - Impératifs
 
 1) ZONING DU QUARTIER
 Le terrain est situé à l'Ouest de l'agglomération 
        de Maison-Blanche. Le zoning actuel prévoit : au Nord, une zone 
        agricole, à l'Est et au Sud une zone résidentielle, à 
        l'Ouest, une zone industrielle.
 
 Le principe d'une réserve 'portant sur tous les terrains s'étendant 
        au Nord jusqu'à la voie " B ", au Nord-Est jusqu'à 
        la RN 39, a été retenu et les services de l'urbanisme font 
        le nécessaire dans ce sens.
 
 Au Sud, au delà de la voie ferrée, il a été 
        décidé une servitude de verdure de 65 m., et de 150 m. dans 
        la zone contiguë aux Abattoirs, tout au long dé la voie ferrée, 
        à l'Ouest du chemin rural actuel longeant le terrain sera supprimé 
        et le tracé de la nouvelle voie prévue (avec passage supérieur) 
        a été arrêté par les services de l'urbanisme 
        avec une emprise de 100 m. (voie et verdure) .
 
 La réserve de terrains à l'Ouest s'étend jusqu'à 
        cette nouvelle voie.
 
        
          | EN QUOI CONSISTE LA VENTE 
            AU CADRAN 
 La salle de vente est un amphithéâtre. 
            Sur les gradins sont assis les acheteurs. Devant eux un immense cadran 
            électronique sur lequel s'inscrivent des chiffres. Si le produit 
            mis en vente (la vente se fait sur échantillon) a une valeur 
            moyenne de 75 francs (légers) au kilo, l'appariteur fait démarrer 
            la vente à 100 francs, chiffre qui s'inscrit sur le cadran. 
            Très rapidement le chiffre décroît pour se rapprocher 
            de 75 francs. L'acheteur est le premier qui, en appuyant sur un bouton 
            à portée de sa main, arrête la vente sur un chiffre 
            donné.
 
 Quels sont les avantages de ce système ?
 En premier lieu, et c'est là un bouleversement complet des 
            méthodes habituelles, telles qu'elles se pratiquent aux Halles, 
            le producteur reste véritablement maître de sa vente, 
            car si le prix descend au-dessous d'un chiffre qu'il juge insuffisant, 
            il lui est possible, en appuyant lui aussi sur un bouton, d'arrêter 
            la vente.
 
 Chacun, acheteur ou vendeur a la pleine connaissance du marché, 
            aussi bien pour les cours pratiqués que pour la qualité 
            correspondante de la marchandise (ce qui est essentiel), que pour 
            les volumes achetés.
 
 Un certain nombre de tractations, et donc d'intermédiaires, 
            deviennent inutiles. Les manipulations sont réduites au minimum, 
            les frais et les risques de perte s'amenuisent considérablement, 
            ce qui permet aux prix à la production de se rapprocher davantage 
            des prix à la consommation
 |  Le nouveau quartier résidentiel de Maison-Blanche 
        au Sud de la voie ferrée se trouve ainsi défini et limité 
        par deux zones vertes.
 2) PLAN D'AMENAGEMENT D'ALGER ET DES ENVIRONS
 
 Les études en cours au plan d'Alger en liaison avec les services 
        de l'Urbanisme et des Ponts et Chaussées portent entre autres choses 
        sur l'équipement futur en voies à grande circulation.
 Le plan masse des bâtiments projetés est imposé par 
        la forme du terrain et le respect des programmes.
 En fait, les constructions sont à angle droit entre elles, orientées 
        sensiblement Est-Ouest et Nord-Sud ce qui leur donne la meilleure orientation 
        fonctionnelle, parallèle à la voie ferrée et perpendiculaire 
        à la mer, d'où la ventilation la plus favorable.
 
 3) CONDITIONS CLIMATIQUES
 
         
          | Vents dominants | Vitesse | Fréquence |   
          | Vent Nord-Est | de 4 à 10 m/s | 30 % |   
          | Vent d'Ouest | de 4 à 15 m/s  | 60 % |   
          | Vents divers  | de 4 à 8 m/s  | 10 % |  4) ACCES ET LIAISONS a) Accès : Double voie à 3 couloirs de circulations 
        traversant le terrain.b) Liaisons : Routières : Dans chaque sens, voie à 
        3 couloirs de circulation doublant la RN 39, entre l'accès Nord-Est 
        du terrain et le futur noeud routier RN 39 - Voie " B ".
 Ferrées : Raccordement des voies intérieures du Marché 
        et des Abattoirs à une troisième voie parallèle aux 
        voies existantes Alger-Constantine
 Aériennes : Liaisons avec l'aéroport de Maison-Blanche 
        par l'élargissement de la RN 39 (pour exportation des fleurs et 
        fruits).
 Maritimes ; le port d'Alger est relié au terrain par liaison 
        routière et voie ferrée ( trafic importation et éventuellement 
        exportation).
 5) SURFACES UTILES DES 
        BATIMENTS ET DES CIRCULATIONSa) Surfaces utiles :
 Ire phase : 2.000 tonnes par jour (su-faces unitaires)
 
   b) Circulations :
 
         
          | Marché d'intérêt 
              national | Voirie lourde  | Parkings |   
          | 2.000 tonnes | 93.500 m2 | 38.000 m2 |   
          | 4.000 à 5.000 tonnes  | 104.000 m2 | 58.500 m2 |   
          | Zone de circulations communes |  |  |   
          |  | 45.000 m2  | 6.000 m2 |  6) FONCTIONNEMENT INTERNE- Pour le Marché les principaux impératifs de fonctionnement 
        et de désapprovisionnement.
 - Grouper les bâtiments administratifs au voisinage de l'entrée 
        principale.
 - Disposer les halls des emballages de façon à les rendre 
        accessibles aussi bien pour les véhicules entrant dans le Marché 
        que pour les véhicules en sortant.
 
 7) BESOINS COMMUNS DES DEUX PROGRAMMES
 -- Les installations frigorifiques nécessaires aux abattoirs et 
        au marché sont à placer dans des bâtiments voisins 
        avec salles des machines communes.
 -- Les services administratifs peuvent être en partie communs en 
        particulier les postes, le central téléphonique, les banques, 
        les services de personnel, etc...
 -- Les besoins en eau seront satisfaits à partir d'un réservoir 
        commun.
 - Pour de nombreux services et prestations, assainisse-ment et drainage, 
        enlèvement des eaux, traitement des ordures, production de vapeur 
        pour les besoins industriels et pour le chauffage des locaux, production 
        d'air comprimé, etc... les installations seront communes.
 
 8) CREATION NEECESSAIRE D'UNE ZONE CONNEXE
 La zone annexe dont nous avons parlé au début, répond 
        à la nécessité de créer des logements pour 
        le personnel employé au marché, de prévoir des restaurants 
        et des bars. Là pourront s'inclure des commerces de détail 
        et, éventuellement de demi-gros, des garages, des ateliers de réparation 
        et les stations-services indispensables, compte tenu du nombre considérable 
        des véhicules oc-cédant au marché. Les installations 
        bancaires et les postes pourront s'insérer dans cet ensemble qui 
        comportera également quelques hôtels.
 
 9) COUT DES OPERATIONS
 A. - Marché d'intérêt national
 -- pour 2.000 tonnes/jours .................................................................2.245.000.000
 - supplément pour passer de 2.000 t/jour à 4.000/5.000 tonnes/jour 
        .... 1.055.000.000
 Total pour 4.000 à 5.000 t/jour...................................................... 
        .... 3.300.000.000
 C. - Zone connexe............................................................................. 
        1.700.000.000.
 10) PARTI ET ASPECT ARCHITECTURALLe programme, traité de manière à répondre 
        strictement à son caractère, avant tout fonctionnel, n'en 
        a pas moins donné lieu à une recherche de grande composition, 
        d'équilibre architectural bâti en ensemble orthogonal (en 
        équerre)
 
 La disposition des trois zones prinicpales, marché d'intérêt 
        national, abattoirs et zone connexe, répond aux impératifs 
        fonctionnels et climatiques. En effet, les différents accès, 
        route, fer, donnent satisfaction et les vents dominants entraînent 
        les odeurs vers le Sud de la voie ferrée, laissant la zone connexe 
        hors de leur atteinte.
 L'ensemble des bâtiments du marché, répartis en longues 
        bondes horizontales, plus ou moins longues, en une seule direction, vient 
        se buter au Sud contre les bâtiments des importateurs, légèrement 
        surélevés, et au Nord contre les bâtiments administratifs.
 ****************************** MISE EN ROUTE Constituée par les collectivités 
        intéressées, une société s'est formée 
        qu'un décret ultérieur constituera en société 
        d'économie mixte de douze membres. Voici sa composition actuelle 
        : Président : M. le préfet Richardot, administrateur général 
        d'Alger. - Membres : MM. Schiaffino (Chambre de commerce) ; Grellet (Chambre 
        d'agriculture) ; Burkhardt (Conseil général) ; Baldo (Conseil 
        municipal) ; Piquer (maire Maison-Blanche) ; Milton (Caisse Dépôts 
        et consignation) ; Gaillard (Caisse aménagement territoire)..
 Une première tranche de travaux sera exécutée avant 
        un an et demi. Elle portera sur le système routier, 5 bâtiments 
        servant de halles, 4 bâtiments d'emballages, un bâtiment administratif. 
        Son financement (1 milliard 650 millions) sera supporté pour 60 
        % par la Caisse de Dépôts et la Caisse algérienne 
        de crédits agricoles ; pour 20 % par les communes d'Alger et Maison-Blanche 
        ; 10 % par le département ; 10 % pax les Chambres de commerce et 
        d'agriculture.
 
 La propriété définitive des installations du marché 
        reviendra au département d'Alger
  Les pavillons des 
        mandataires. Un quai d'accès abrité facilite le chargement 
        et déchargement des marchandises. la circulation est très 
        dégagée.
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