L'eau nécessaire aux besoins de la ville d'Alger est fournie, pour la plus grande partie, par des nappes artésiennes. Des usines la refoulent, après captage, sur les hauteurs environnantes dans des réservoirs qui en assurent la distribution dans les différents quartiers de la cité.

Un personnel spécialisé assure le fonctionnement des usines. Il est placé sous la direction générale d'un ingénieur mécanicien.

Usines principales

Au nombre des principales usines, il faut citer celles de l'Harrach, où des groupes de motopompes électriques, au nombre de dix, ont pu, en 1933, élever jusqu'à 26.000 mètres cubes d'eau par vingt-quatre heures.

Ces pompes puisent l'eau dans un réservoir de 10.000 mètres cubes qui est contigu à l'usine. Elles la refoulent par quatre conduites dont le diamètre varie entre 250 et 500 millimètres jusqu'au réservoir de Kouba qui est situé à la cote 113 m 60.

Ce puisard des usines de l'Harrach, qui fournit presque à lui seul plus de la moitié de l'eau journellement consommée, est alimenté d'abord par une conduite de 900 millimètres passant sous l'oued Harrach pour amener l'eau des puits artésiens de Baraki, où le pompage s'opère à l'air comprimé. II reçoit ensuite celle des puits creusés à proximité de l'usine, dans la propriété de la ville.

Nous n'entrerons pas dans le détail de la puissance élévatoire des usines de l'Harrach ; nous ferons simplement remarquer que le seul groupe de motopompes électriques pourrait atteindre à lui seul 42.240 mètres cubes par vingt-quatre heures.
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