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        Gandillot - AlgerLe 22-6-1942
 j'ai 15 jours. Ma mamie me tient dans ses bras
         
          | C'est au 6 de l'avenue Gandillot Dans la cour de la cour intérieure !
 Les escaliers sur la droite menaient à une courette sur laquelle 
            la porte d'entrée de l'appartement de ma grand-mère.Elle 
            donnait directement dans la salle à manger.
 Deux pièces. Une chambre sur la gauche, la salle à manger 
            avec une porte dur la droite qui donnait accés sur une toute 
            petite cour (encore). A gauche, les WC fermés par un rideau, 
            à droite une petite cuisine. Au-dessus la façade de 
            l'immeuble. De cette cour, on pouvait apercevoir le carrefour du Cadix 
            avec son marchand de beignets.
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          | Dès 
              ma naissance , j'ai habité dans l' immeuble du 6 avenue Gandillot. 
              Au rez-de-chaussée, chez ma grand-mère maternelle 
              qui y a vécu jusqu'à l'exode. Sous les fenêtres 
              de la famille Audrat, je crois. Face à la "loge" 
              de la concierge, mme Sarrazin...
 C'était un immeuble "bizarre", drôlement 
              fichu ! : trois entrées ( deux par le haut, une par le bas 
              ), des courettes intérieures, de vastes paliers, des escaliers 
              en plusieurs endroits. Donc, venant de la 
              rue Levacher, j'entrais 
              par le haut, descendais quelques escaliers intérieurs, encore 
              des escaliers, un vaste palier avec mme.Assier (Yvette m'a tenu 
              dans ses bras dans les premiers mois de ma vie) et Sanchis?, des 
              escaliers, suivait une courette extérieure mais intérieure 
              à l'immeuble : chez ma grand-mère. En poursuivant, 
              on sortait dans l'avenue Gandillot, descente à droite : le 
              Cadix. Je me rappelle la famille Audrat, Andres,
 
 Plus tard, j'ai habité à 500-600 m de là, rue 
              Levacher, au 22 
              puis au 20.
 
 Souvent, les dimanches,quand je fus en âge d'aller seul dans 
              la rue, j'allais faire des parties de " 
              ronda"chez ma mamie.Comme je gagnais toujours ( 
              maintenant que j'y pense, c'est bizarre... me laissait-elle gagner 
              ? ) , elle me donnait quelques francs. Ensuite, nous allions ensemble, 
              pour le repas dominical, chez nous, rue Levacher, après un 
              détour par le pâtissier. Ou, sinon, j'avais l'immense 
              plaisir de tourner la manivelle de l'antique ( mais moderne pour 
              l'époque) sorbetière en bois, signe que les gâteaux 
              seraient remplacés par de la très bonne glace. Évidemment, 
              c'est moi qui avais tourné la manivelle
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         mise sur site le 2-10-2011 |