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         KHENCHELA, KENCHELA, 
          KENCHELLA, 
         
          | DE BATNA à KHENCHELA (Guides 
              bleus hachette, 1955.-)
 105 k. Khenchela (ch. de fer, p. 30; services automobiles pour Batna, 
              Aïn Beïda et Constantine, Auguste-Comte ;  hôt.très 
              simples), ch.-l. de canton de 11.800 hab., (note du site: 28 000 
              en 1962). ch.-1. 
              d'une commune mixte de 86.500 hab., à 1.200 m. d'alt., position 
              stratégique importante au débouché du passage 
              qui s'ouvre entre l'Aurès et les plateaux des Nemencha (p. 
              406).
 
 Khenchela est sur l'emplacement de l'ancienne Mascula, 
              qui était, de même que Lambaesis et Thamugadi, une 
              des grandes villes romaines jalonnant le versant N. de l'Aurès.
 L'armée française atteignit Khenchela en 1850 après 
              de violents combats et une résistance des plus ardues et 
              mit en place une administration militaire. Des travaux d'organisation 
              de la ville furent entrepris. Les premiers colons français 
              furent autorisés à partir de 1878. L'administration 
              militaire dura jusqu'en 1912.
 
 ENVIRONS. - Khenchela, par sa situation au pied des pentes N.E. 
              de l'Aurès, peut être pris comme point de départ 
              d'excursions dans ce massif, notamment pour la visite de la vallée 
              de l'oued El Arab.
 1° Ksar Baghaï (12 
              k. N. ; chemin carrossable par, 10 k., Auguste Comte), sur l'emplacement 
              de la ville romaine de Bagaï, qui fut, au IVe centre principal 
              des donatistes, schismatiques en lutte avec les catholiques : restes 
              d'une grande enceinte byzantine construite par Solomon au VIe s., 
              avec tours rondes et carrées. A l'intérieur, au N., 
              les ruines d'une citadelle renferment un donjon. Des rangées 
              de colonnes indiquent probablement l'emplacement d'une mosquée.
 2° Fontaine-Chaude (6 k. 
              O. par route carrossable, dont 3 k. sur la route de Batna et 3 k. 
              sur un embranchement à g. en forêt), en arabe Ain El 
              Hammam, source thermale appelée dans l'antiquité Aquae 
              Flavianae, où se voient des restes intéressants de 
              thermes romains : deux grandes piscines, l'une ronde, l'autre rectangulaire 
              ; les eaux sont chlorurées sodiques (60 à 75°). 
               De là, un sentier forestier conduit, par le djebel 
              Akar (1.307 m.), à (15 k. S.-O.) la maison forestière 
              d'Ain Mimoun ( V. 3°).
 3° Forêt de cèdres des 
              Ouled Yakoub (28 k. O. jusqu'à Ain Mimoun par 
              route carrossable, dont 15 sur la route de Batna et 13 sur chemin 
              forestier se détachant à g. par le Faid Iskiouene, 
              la maison cantonnière de l'oued Isouel (1.058 m.) et le col 
              de Titi Ala (1.334 m.), sur le flanc de la montagne du même 
              nom).  Cette forêt, de 9.000 hect. de superficie , renferme 
              des cèdres de très belle venue et très sains, 
              que l'on pourra admirer soit de la maison forestière d'Ain 
              Mimoun, soit (2 k. O. de la précédente) du gourbi 
              forestier du djebel Faraoun (1.345 m.).  D'Ain Mimoun, les 
              piétons pourront regagner Khenchela 
              par le sentier forestier qui relie directement Ain Mimoun à 
              Fontaine-Chaude ( V. 2°),
 4° Djebel Djahfa (10 k. 
              S., à g. de la piste de Khanga Sidi Nadji)  Le djebel 
              Djahfa est une montagne isolée (1.171 m.) qui se termine 
              par une table bordée, au S. et à l'O., d'escarpements 
              verticaux portant les ruines d'une guelaa.
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 mise sur site : mars 2013...août 
          2017
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