| William Shaber, Consul Général 
        des Etats-Unis à Alger, écrivait en 1826------"On 
        va d'Alger à l'embouchure de l'Harrach par une belle route qui 
        parcourt le rivage le long d'une plage agréable dans une plaine 
        belle et fertile qui produit des légumes en abondance".
 ------Le site est si agréable que 
        Hussein, le dernier Dey d'Alger qui dispose déjà une campagne 
        au-delà de la porte de Bab el Oued, y a installé une maison 
        de plaisance à proximité des plages sur laquelle s'échouèrent 
        autrefois les navires de l'expédition de Charles Quint, plages 
        désormais gardées par des batteries côtières. 
        Cette maison de campagne du Dey Hussein donnera son nom au lieu dit. Après 
        la crise d'Alger, elle sera occupée par le Général 
        Lamoricière avant de devenir quelques années plus tard l'entrepôt 
        central des tabacs.
 ------Le 23 Mai 1835, une commission spéciale 
        travaille à la répartition du territoire du massif d'Alger 
        entre quatorze centres dont celui d'Hussein Dey qui s'étendait 
        sur 4291 hectares et comptait une population de 433 habitants (dont 94 
        Européens).
 ------Le 20 Mai 1870 un décret impérial 
        de Napoléon III érigeait le centre d'Hussein Dey en commune 
        libre autonome, séparée définitivement de Kouba. 
        La superficie totale est de 1390 ha. Le 15 Octobre 1870, l'installation 
        officielle de la Mairie et la première Municipalité d'Hussein 
        Dey sous la présidence de Monsieur F. Trottier est effective. Le 
        28 Mai 1885, Monsieur L. Narbonne est élu Maire. Au recensement 
        de 1886, la population (3095 habitants) se décomposait comme suit
 o Français (et naturalisés) : 744 habitants
 o Musulmans : 384 habitants
 o Etrangers (Européens) : 1931 habitants
 o Israélites : 36 habitants.
 Cette population allait s'accroître rapidement
 o 6298 habitants en 191 1
 o 10 376 habitants en 1926
 o 20 489 habitants en 1936
 o 37 189 habitants en 1946
 (Européens 175 00 + Musulmans 19 689)
 o 62 048 habitants en 1954
 (Européens 19 175 + Musulmans 42 873).
 ------On peut 
        supposer, qu'en 1962 la population d'Hussein Dey dépassait largement 
        100 000 habitants. A ce stade des statistiques, il serait injurieux pour 
        les familles place de l'Eglise. de nos morts à la guerre 1914-1918 
        de ne pas rappeler qu'ils étaient 131 Français de sang à 
        défaut de nom. Pour 1939-1945, je ne peux citer le chiffre exact. 
        Après la cassure et l'éloignement, avec le temps qui ne 
        connaît de pause, nos souvenirs se sont estompés mais ils 
        ressurgissent parfois, soudainement et leur violence n'a d'égale 
        que la tristesse qui nous étreint. Aujourd'hui, j'ai gratté 
        la croûte qui recouvrait mon mal ; les gouttes de sang qui en perlent 
        ont la couleur du deuil.------Ma ville est un fille de la mer. Elle 
        jalonne une partie du littoral algérois. Sur la Méditerranée 
        sèche inlassablement ses larmes douces-amères. Du haut de 
        la colline voisine, Kouba, encore un peu frustrée d'en être 
        séparée, surveille sa voisine. Surs jumelles par l'histoire, 
        elle ont grandi un temps ensemble puis se sont séparées 
        l'âge de raison venu. En ces temps-là, la vie était 
        dure, le sol ingrat. II a fallu beaucoup de volonté et de courage 
        à ces hommes humbles venus d'ailleurs pour subsister misérablement 
        d'une culture primaire. Tout était à faire mais tout était 
        à prendre. Nos pères et les pères de nos pères 
        ont tout fait et ont tout pris.
 ------Ces terres incultes ont été 
        transformées en potagers puis en jardins maraîchers. Le travail, 
        comme toujours, avait payé.
 -------Hussein-Dey est devenu un grand centre 
        de culture maraîchère et les artisans de sa réussite 
        (des Mahonnais en majorité) pouvaient en tirer une légitime 
        fierté. Plus tard, l''accroissement démographique, la recherche 
        de diversification incitèrent les responsables économiques 
        à entamer une industrialisation souhaitable. On voit alors surgir 
        de terre de nouvelles constructions publiques, des usines aux hautes cheminées, 
        des logements, des écoles. Le rail favorise le transport. Bientôt 
        Hussein-Dey compte même un terrain d'aviation, modeste, bien sûr, 
        à son image, mais quand même...
 ------Principale artère de la ville, 
        la rue de Constantine (RN 5), continuation de la rue Sadi Carnot (Alger) 
        depuis sa frontière (rue Polignac) irrigue Hussein Dey d'ouest 
        en est jusqu'à Maison Carrée. Ses affluents oxygènent 
        toute la ville. Elle abrite tous les acquis du moment : commerces, cafés, 
        banques,... Sur son dos accueillant passent, brinquebalant, tramways électriques 
        des C.F.R.A.. Elle est bordée d'arbres en jardinières. Ses 
        trottoirs sont larges et propres. Les beaux soirs venus, par petits groupes, 
        filles et garçons y promènent leurs espoirs secrets. Quête 
        du BONHEUR !
 ------Maintenant la preque nuit est là. 
        Les lampadaires sont allumés et leur faux-jour dore la rue. Les 
        cafés sont copieusement garnis. Leurs enseignes lumineuses appellent 
        les chalands qui souhaitent s'offrir une pause réparatrice devant 
        quelques assortiments de "Kémia" et le verre de "blanche" 
        qui transpire sa fraîcheur.
 ------Hussein-Dey comptait deux cinémas 
        : l'un à côté du café des "Anti-Bilieux", 
        s'appelait "le Royal", sa salle était grande. Le second 
        cinéma "le Moderne" se situait quartier Saint Jean. Plus 
        tard, un troisième cinéma " l'Etoile" vit le jour.
 ------Le Sport en général, 
        le football en particulier tenait une place particulière dans la 
        vie extra-professionnelle des Husseindéens.
 -------Croisée d'individus d'origines 
        différentes, notre ville a su s'en accorder dans un climat de tolérance 
        naturelle. Nos relations de voisinage ont été toujours cordiales. 
        Le soleil qui nivelle les êtres et les choses y fut pour beaucoup. 
        Il facilitait les rapports humains pourtant si complexes. Le respect des 
        autres était une règle intangible. La vie en communauté 
        se pratiquait portes ouvertes. Elle humanisait les gens et leurs contacts. 
        Nous les jeunes (de cette époque), avons grandi et mûri dans 
        cette atmosphère chaleureuse parmi nos vieux merveilleux qui nous 
        marquaient de leur sagesse et de leur bon sens. Notre roman d'amour avec 
        une "ville de coeur" a duré longtemps. Mais il est dit 
        que le bonheur est fragile, nous avons payé pour le comprendre.
 
 Trois modes d'industrialisation
 ------ Au début de ce siècle, 
        Hussein-Dey, banlieue d'Alger est considérée comme une région 
        à vocations maraîchères. Pourtant l'industrialisation 
        de notre ville va prendre rapidement son essor avec les décentralisations 
        réussies.
 1.Des ateliers Durafour
 Ce complexe industriel à vocation multiple
 o Constructions industrielles.
 o Menuiseries, huisseries, métalliques et serrurerie
 o Chaudronnerie et Emaillage
 o Immeubles avec ossatures classiques, constructions mixtes béton-acier 
        a été créé par André Durafour, ingénieur 
        des Arts et Métiers, à Alger en 1902. Ci-après ses 
        réalisations :
 ------En 1913, installation d'un atelier 
        à Hussein-Dey et des premières contructions importantes 
        à ossature métallique, Hôtel des Postes, Préfecture, 
        Galeries de France, Théâtre de l'Alhambra...
 ------De 1922 à 1939, création 
        des ateliers de Bone (1924) 160 ossatures d'immeubles, 50 caves coopératives, 
        tabacoops, hangars pour chambres de commerce, gares d'Oran, Bone et Setif.
 ------De 1939 à 1960, après 
        le décès de Monsieur André Durafour (1942), son frère 
        Louis lui succède à la tête de la Société.
 ------En 1960, le complexe Alger / Hussein-Dey 
        couvre 22 000 mètres carrés (dont I 500 m carrés 
        couverts) et emploie 800 personnes. Sa production est de I 000 tonnes 
        par mois.
 
 2. Des Etablissements Blachère
 ------Créée en 1889 (13 employés) 
        la Société Blachère a été réalisée 
        par Monsieur Auguste Blachère rue Thiers à Hussein-Dey. 
        Elle se composait d'un atelier de mécanique et de chaudronnerie 
        initialement spécialisé dans la réparation des machines 
        à vapeur.
 ------C'est en 1912 qu'elle se transforme 
        en Société Anonyme au capital de 137 812 000 francs par 
        Auguste Blachère et ses fils Charles et Gustave. Une usine est 
        construite à Nouvel - Ambert sur une surface de 22 000 m2 de jardins 
        maraîchers, la surface couverte est passée de 2 000 à 
        l 200 m2 au cours des ans et les effectifs du personnel de 50 au départ 
        a atteint 600 personnes en 1950. Une fonderie s'était ajoutée 
        à l'atelier de mécanique et de chaudronnerie. Elle produisait 
        500 tonnes par an de fonte. En 1945, deux convertisseurs Bessemer de 1,5 
        tonnes ont été installés pour les besoins propres 
        de la production de pièces d'acier coulé. La capacité 
        de l'aciérie était de 3 tonnes/heure. Les fabrications étaient 
        à l'origine destinées à l'agriculture et les réparations 
        diverses.
 ------En fonction des besoins croissants 
        du pays, Blachère S.A. complète sa gamme de matérie 
        de cave qui a fait sa réputation mondiale, ainsi que du matériel 
        d'extraction d'huile d'olive.
 A compter de 1939, par rachat de la marque Recta, implantée également 
        à Hussein-Dey, un département hydraulique a connu un développement 
        continu. Les pompes Recta se sont révélées les mieux 
        adaptées au pays et à ses habitants. Elles ont été 
        exportées dans tout le bassin méditerranéen.
 ------Les évènements précédant 
        l'abandon de l'Algérie par la France ont eu comme conséquences 
        la fermeture de la fonderie. la diminution de l'activité vinicole, 
        mais le renforcement de la production hydraulique.
 ------Jamais nationalisée, la Société 
        n'en a pas moins été algérianisée et s'appelle 
        actuellement S.P.A. Recta Industrie au capital de 4 400 000 dinars.
 3.De la minoterie Narbonne.
 ------C'est en 1862 que Louis Gonzagues Narbonne 
        alors âgé de 34 ans se fixe à Hussein-Dey. Il construit 
        et exploite un grand moulin à vapeur de 8 paires de meules. Cette 
        usine agrandie et transformée en moulin à cylindres permet 
        la mouture de 350 à 400 quintaux de blé par jour. C'est 
        la première industrie créée à Hussein-Dey.
 1884-1888 Mandat de Maire (3e municipalité) par Louis Gonzagues 
        Narbonne.
 15 avril 1893, décès de Louis Gonzagues Narbonne à 
        Hussein-Dey à l'âge de 65 ans.
 ------C'est Jules Narbonne, fils de Louis 
        Gonzagues Narbonne qui continue l'activité de minotier de son père. 
        II décèdera le 28 juin 1939 à Verneuil-sur-Vienne 
        à 77 ans et sera enterré à Hussein - Dey. Ses fils, 
        Louis l'aîné et Roger, le cadet, poursuivront l'oeuvre de 
        l'entreprise.
 ------Louis et Roger Narbonne connurent tous 
        deux une fin tragique le 26 Mars 1962 pour le premier nommé, en 
        août 1987 pour le second.
 Leurs noms sont inséparables de l'Histoire d'Hussein-Dey.
 
 
 L'activité 
        sportive à Hussein-Dey  ------Pour 
        une jeunesse ardente et passionnée, le sport était une voie 
        incontournable. Les souvenirs qu'il a généré en nous 
        éclairant nos vieux jours. Passer en revue toutes ses activités, 
        elles le méritent toutes, est malheureusement impossible dans le 
        cadre de cette rubrique. Nous avons donc décidé de nous 
        en tenir, volontairement, aux deux points forts de notre réussite
 |  |  
        La Société de Gymnastique 
          et de tir d'Hussein-Dey ------Le 
          doyen des clubs locaux, fondé en 1892, a, au cours de sa longue 
          carrière sportive, participe de manière fort honorable 
          à différents concours fédéraux de France 
          et d'A.F.N. tant en gymnastique qu'en athlétisme, tir, natation 
          et même football. Citons-en quelques uns :1896 Alger / 1897 Roubaix/1898 
          Saint-Étienne /1900 Paris/ 1902 Le Mans / 1903 Marseille / 1904 
          Arras, Alger, Blida /1908 Tlemcen, Altier 1909 Setif / 1911 Arles / 
          1913 Alger, Vichy / 1921 Maison Carrée / 1922 Oran. Marseille 
          / 1923 Bone / 1924 Blida/1925 Perrégaux / 1926 Constantine /1927 
          Maison-Carrée, Saint-Etienne/ 1928 Relizane, Blida / 1929 Bordj-Menaiel, 
          Orléans, Constantine / 1930 Alger, Sétif, Sète 
          / 1931 Paris / 1932 Chambery / 1933 Bougie / 1934 Alger, Toulon / 1935 
          Tunis / 1936 Oran, Annecy / 1937 Paris / 1938 Alger /1939 Genève 
          /1949 Casablanca / 1952 Roubaix / 1953 Blida / 1954 Hussein-Dey /1955 
          Maison-Carrée, Oran.------Dans la participation à tous 
          ces concours la S.G.T.H.D. se couvrit de lauriers. Elle est détentrice 
          de plusieurs coupes : Steeg, Morinaud, Ferrer, Rockland, Dubonnet, Philips, 
          Lebon, Nizière, La Ruche. Romoli, Milandre, Mauricette Aubry, 
          Llorens, J.-B. Mayer, Ricard, etc.
 ------A ce magnifique palmarès tous 
          les participants doivent être associés. Toutefois, un nom 
          : Pons François, moniteur général, rnéritait 
          plus que l'anonymat d'une équipe de champions.
 
 L'H.O.D. (Olympique d'Hussein-Dey) Section 
          Fooball.
 ------ Le 
          13 Décembre 1913, un groupe d'athlètes du Gallia, tous 
          d'Hussein-Dey, créèrent une société sportive 
          dans leur ville.
 -------Sous l'impulsion des Portella, Bensiam, 
          Bruiguières, Ceventon et Sintes une section d'athlétisme 
          était constitué, puis le football prenait bien vite le 
          dessus, il devenait vite l'activité la plus florissante du club. 
          celle qui devait lui apporter la renommée.
 ------C'est en 1928 que l'O.H.D. accédait 
          en division d'honneur après avoir battu l'ASM par 4 buts à 
          2.
 ------En 1930, l'OHD regagnait la 2e division 
          pour s'en évader en 1932. II fit une ample moisson de succès 
          et s'adjugea durant trois années consécutives 47-48, 48-49 
          et 49-50 le titre de champion départemental.
 ------Mais son grand rêve fut toujours 
          la coupe d'AFN. En 1947, elle était pourtant art bord des lèvres 
          cette coupe tant convoitée. Hélas, un penalty plus que 
          douteux généreusement accordé à l'USM par 
          un arbitre très motivé !!! (Monsieur Benzelat d'Oran) 
          anéantit les espoirs de tout un peuple passionné. 2 à 
          1 et le couvert était mis... pour longtemps.
 Florilège local  -------Quand 
        coule dans nos veines un sang civilisé, il est normal que nous 
        cèdions parfois à la magie du verbe..."Et les mots 
        pour le dire..." Nous avons réuni ci-après quelques 
        extraits de poèmes conçus par des amis d'Hussein-Dey, bien 
        sûr, tout n'est pas parfait, mais tout est sincère. Et si 
        parfois les cris du coeur paraissent naïfs, ils raisonnent tellement 
        vrais... Maisons bassesAux toits dorés
 Petites places
 Et vieux clochers
 Lampions, cortège
 Amourettes
 Beaux manèges
 Et jours de fête
 Larmes aux yeux
 Bouquets fanés
 Triste Adieu
 Volets fermés.
 G. Visca
 A rnon père (interrogations)Pas assez dur l'exil
 Pas assez dur l'hiver !
 Pourquoi existe-t-il
 Paradis et enfer ?
 Pourquoi a-t-il fallu pour la seconde fois
 Partir un peu plus loin,
 ce loin toujours plus froid...?
 Charles Pons
 Vos souvenirs (adressé aux Pieds-Noirs)
 A travers vos récits, vos larmes et vos regrets
 A travers votre joie quand vous vous retrouvez
 Moi qui n'est pas connu votre coin de jeunesse
 Votre plage d'or fin et vos soirées d'ivresse.
 J'ai comme la nostalgie d'un bonheur inconnu.
 Moi qui est pour racines vos coeurs déracinés
 Vos rues et vos maisons à jamais éloignées
 Ce cimetière en photo qui ne peut refleurir
 Que par votre fidèle et tendre souvenir.
 J'ai comme la nostalgie d'un quartier inconnu.
 Je ne suis qu'une "Patos", excusez-moi du peu
 Mais je me sens Pieds-Noirs aux larmes de vos yeux
 Vos plus belles histoires ont bercé mon enfance
 Et mon coeur a appris touts vos déchirances
 Elisabeth Santiago
 
 
 Laisse-moi rêver de toi Hussein-Dey que j'ai tant aimé...
 Seul ton nuage peut me rassénérer
 En attendant je t'aime et pour toujours
 Hussein-Dey de mes amours
 Petite ville de mes rêves
 Souvenirs de mes beaux jours
 Je te chérirai sans trêve
 Mme et M. Michel Quil
 Hussein-Dey. Hussein-Dey, trois syllabes magiques
 Résonnent dans mon coeur, après bien des années
 Et comme un voyageur, vers les rives d'Afrique
 Mon esprit vagabonde et scrute le passé.
 Après ce tut le tram. qui emprunte le rail
 Et qui nous conduisait, contre vents et marées
 Vers tous les terminus, dans un bruit de ferraille
 Saint?Eugène et Kouba, Alger, Maison-Carrée
 Et je pense à ce temps où toutes les familles
 Lassées par la chaleur des étés brûlants,
 Cabassette à la main partaient en longues files,
 Souper à la fraîcheur, auprès du Piquet-Blanc
 'Le soir, les braseros de marchands de brochettes
 Répandaient leurs odeurs de viandes trop grillées
 Et les badauds soucieux de prolonger la fête
 Encombraient les terrasses de tables empilées.
 Charles Pons
 La ballade des C. F. R. A. (2)
 Le tramway électrique
 Qui d'El-Harrach aux DeuxMoulins
 Avec son allure excentrique
 Caracole et fait mille chemins
 Tressautant sur le pavé
 Grinçant dans les virages
 Haletant dans la montée
 Toujours assurant le voyage.
 C'est le tramway de mon père.
 Mario Longo
 Amours mortes
 J'en ai vu des Amours
 Mourir trop tôt matin
 Parce qu'elles n'avaient su
 Garder leur innocence...
 La Place d'Hussein-Dey sur l'air de "Pigalle" Paroles de 
        Maria Longo
 ler COUPLET
 C'est une place, une Mairie
 Une école tout à côté
 On y passe, on y rit
 Mais c'est là tout HusseinDey
 Partout quand on parle d'elle
 Elle fait trembler les quartiers
 Elle n'a rien d'exceptionnel,
 Si ce n'est qu'on y dans l'été...
 Et en été les fauchés du quartier
 Ont la mer à côté, la Place... etc.
 
 Cet article est le résultat d'un recherche d'osmose entre tous 
        ceux de là-bas
 -----Son 
        fond a été puisé dans quinze revues, parues à 
        ce jour, de l'Amicale des Enfants d'Hussein-Dey (Présidente, Madame 
        Huguette Pons, demeurant Résidence "Beausoleil", Bt B, 
        Avenue J.Giono, 13090 Aix en Provence).-----C'est 
        donc l'aboutissement du travail collectif d'un groupe d'amis qui de 45 
        au départ compte aujourd'hui 1200 familles.
 -----Le n° 
        1 de notre revue est daté du 20 octobre 1985. Le n°l6 paraîtra 
        en juin 1993.
 -----Rendons 
        hommage à la Présidente de notre Amicale
 Madame Huguette Pons et à tous ceux qui ont contribué à 
        son succès
 -----En tout 
        premier lieu à notre ami trop tôt disparu. Monsieur Jean 
        Claude Concession, créateur de notre revue, à son rédacteur 
        en chef : René Genet à nos adhérents et collaborateurs.
 M.M.C. NDLR : Nos références :J. Concession, Maria Longo.Visca, 
        mme Santini, Mme Curot-Morlat , G. Soler, Marcel-Michel Cardona.
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