| --------En 1832, 
        dans le Jardin du Dey, au pied de la colline de 
        Bouzaréah, parmi les riches allées d'orangers 
        et de bananiers, les tonnelles couvertes de jasmins, de clématites 
        et de liserons, se dressait une grande habitation luxueuse datant de la 
        seconde moitié du XVIIè siècle. Il y avait là 
        trois petites bâtisses de style mauresque avec le classique jet 
        d'eau au milieu du bassin de marbre... et, aussi, neuf longues baraques 
        en planches où étaient installés les lits de soldats 
        malades. 1. L'école de 
        médecine militaire --------Elle fut 
        la première créée, par nécessité. Très 
        vite, en effet, on envisagea la mise en place d'une "Ecole 
        de médecine", sur l'initiative du savant opérateur 
        Baudens qui, malgré sa jeunesse - dit 
        Pélissier de Reynaud - s'était acquis une réputation 
        européenne. Avec le soutien de l'intendant Bondurand, 
        ses efforts virent l'aboutissement de la création du premier établissement 
        français d'enseignement supérieur, moins de deux ans après 
        le débarquement de Sidi-Ferruch !--------L'un 
        des pavillons du jardin fut aménagé en salle de conférences 
        avec quelques tables et quelques bancs. Devant une assistance d'une trentaine 
        de futurs praticiens, M. Stéphanopoli, 
        médecin principal du corps d'armée, a fait l'ouverture du 
        cours de physiologie qui eut lieu désormais les lundis, mercredis 
        et vendredis.
 --------Dès 
        le lendemain, le chirurgien major Baudens commença ses conférences 
        d'anatomie descriptive qu'il continua tous les mardis, jeudis et samedis. 
        Le 23 janvier 1833, avait lieu la première distribution des prix 
        de l'École de médecine militaire, devant le général 
        en chef et les plus hautes autorités. Chargé de prononcer 
        le discours d'usage, le baron Bondurand définissait le but poursuivi 
        qui devait déborder considérablement le cadre de l'enseignement 
        médical : "L'institution d'une école 
        de médecine à Alger, disait-il, n'est pas seulement 
        un événement utile aux officiers de Santé appelés 
        à en profiter et aux nombreux malades qu'ils sont destinés 
        à traiter : ne peut-elle pas être le prélude d'une 
        régénération des sciences dans un pays jadis si connu, 
        et dont il faut étudier aujourd'hui le climat, le sol, les productions, 
        les améliorations à faire dans la culture, les maladies, 
        leurs causes, leurs effets, les moyens curatifs, les niveaux des habitants, 
        leurs habitudes, leur manière de vivre, leur degré de civilisation 
        et d'instruction, la possibilité de perfectionner l'un et l'autre. 
        "
 --------Des 
        cérémonies analogues se déroulaient en décembre 
        1833 et en avril 1835. Les médecins et pharmaciens les plus en 
        vue de l'armée tenaient à honneur d'enseigner à l'hôpital 
        du Dey. Avec Stéphanopoli et Baudens, c'étaient 
        Molinard, Guyon, Maillot, Monard, Chevreau, Desbrières, Juving... 
        En mai 1835, le ministre de la Guerre nommait officiellement un corps 
        professoral de trois médecins, quatre chirurgiens et trois pharmaciens. 
        On parvenait à créer un jardin botanique de 5 à 600 
        plantes. La bibliothèque de l'École s'enorgueillissait de 
        7 à 800 volumes provenant, pour quelques-uns, du ministère 
        de la Guerre, pour la majeure partie de la générosité 
        du corps médical et, en particulier, du legs de Chevreau, 
        chirurgien en chef de l'Armée, décédé en février 
        1834 et qui avait abandonné toute sa bibliothèque à 
        l'hôpital d'instruction où il enseignait la clinique chirurgicale.
 --------L'Ecole, 
        cependant, était menacée. On l'accusait de coûter 
        cher et de créer des embarras peu compatibles avec les exigences 
        de la guerre. Au début de 1836, se répandait le bruit de 
        sa suppression prochaine.
 --------Les 
        étudiants découragés ne savaient que penser. Dans 
        une lettre émouvante, Baudens en appelait aux inspecteurs généraux 
        : "Je vous conjure de venir à notre 
        secours ; l'hôpital d'instruction d'Alger est notre ceuvre ; vous 
        ne lui refuserez pas votre appui. Je m'efforce de remonter le moral de 
        nos élèves et chaque jour je passe quatre heures avec eux, 
        depuis 6 h du matin jusqu'à 10 h. Ce temps est partagé entre 
        la clinique et les leçons de chirurgie opératoire.
 --------Je 
        fais mes leçons à l'hôpital du Dey, dans mon logement 
        militaire. J'ai fait de l'une de mes chambres une salle de clinique, et 
        j y ai fait déposer mes amputés.
 --------L'autre 
        a été convertie en amphithéâtre. "
 --------Il 
        terminait en signalant une intervention spectaculaire qu'il avait pu pratiquer 
        suivant un nouveau procédé opératoire.
 --------Tout 
        cela en vain : en juin 1836, Clauzel supprimait 
        l'hôpital d'instruction et, l'année suivante, Baudens quittait 
        l'Algérie où il avait séjourné sept ans.
 --------Ainsi, 
        passèrent plus de dix ans au cours desquels l'organisation militaire 
        absorba l'essentiel des activités... Cependant, à partir 
        de 1839, l'importance des travaux réalisés par la commission 
        scientifique de l'Algérie (à laquelle appartenaient notamment 
        trois médecins de l'ancien hôpital d'instruction), montrait 
        ce que l'on pouvait attendre d'une équipe de chercheurs fixés 
        à demeure en terre d'Afrique.
 --------... et 1848 
        vit poindre le renouveau. 
 --------D'abord, 
        l'Algérie fut érigée en " 
        académie " par un arrêté du 7 septembre. 
        Belle distinction, à une époque où le nombre d'académies 
        de la métropole était ramené de 27 à 19 ! 
        La Corse, notamment, perdait cette qualité et le titulaire d'Ajaccio, 
        M. Delacroix, allait être nommé en Algérie (de préférence 
        à Victor Duruy, qui avait sollicité le poste). Il fallait 
        donc trouver des médecins ou, tout au moins, des auxiliaires médicaux. 
        Dès 1848, le docteur Trollier, médecin 
        en chef de l'hôpital civil, avait demandé la création 
        à Alger d'une école préparatoire de médecine 
        et de pharmacie. En 1849, l'idée était soutenue par la Société 
        de médecine, en 1850 par le conseil municipal d'Alger, mais le 
        recteur Delacroix s'y opposait en demandant 
        "que la sollicitude et les ressources de 
        l'Etat fussent portées d'abord sur l'instruction primaire. " 
        Une nouvelle campagne commençait en 1853 dont l'initiateur semble 
        avoir été Baudens. Devenu inspecteur du service de Santé 
        et membre du Conseil de santé, il effectuait alors une tournée 
        d'inspection médicale en Algérie et adressait au 
        maréchal de Saint-Arnaud, ministre de la Guerre, un rapport 
        dans lequel il déclarait "le moment 
        tout à fait opportun pour restaurer l'enseignement médical 
        à Alger". Rappelant la première école, 
        il ajoutait: "En ce qui nous concerne, nous 
        considérons comme un titre glorieux d'avoir eu la bonne fortune 
        de rouvrir sur cette terre d'Afrique, les cours d'anatomie et de chirurgie 
        qu'avaient illustrés dans les anciens siècles, Rhazez, Avicenne 
        et Albucasis ".
 --------De 
        nombreux soutiens se manifestaient conseil municipal d'Alger, préfet, 
        conseil de gouvernement, autorité universitaire, sans parler du 
        maréchal Randon que Bertherand 
        considère comme le véritable fondateur de l'école 
        et qui appuyait la création surtout en vue des services qu'elle 
        pourrait rendre aux indigènes.
 --------Mais 
        Baudens se doutait-il qu'au moment même où il plaidait la 
        cause d'une école de médecine, un enseignement médical 
        existait déjà à Alger ? Une sage-femme de l'hôpital 
        de la rue Bab-Azoun, Mme Mahé, avait, 
        en effet, décidé d'initier à l'obstétrique 
        l'élément féminin mauresque, songeant peut-être, 
        elle aussi, à l'uvre accomplie en Egypte où Clot 
        Bey et ses disciples étaient parvenus, quelques années 
        auparavant, à ouvrir un établissement unique au monde, école 
        d'accouchement où les femmes n'avaient d'autres médecins 
        que des femmes. Mme Mahé faisait ses cours en arabe et son succès 
        s'étendit bien au-delà de la génération estudiantine 
        puisqu'elle vit venir à elle une élève de cent trois 
        ans ! L'histoire ne nous dit pas si cette dernière fut une des 
        huit lauréates que couronna, en 1853, un jury composé de 
        trois médecins français, d'un médecin maltais, de 
        l'interprète Bresnier et des membres du medjelès 
        !
 --------Cette 
        institution pittoresque semble avoir été éphémère, 
        mais, en 1855, sur l'ordre du maréchal Randon, on inaugurait officiellement, 
        à l'hôpital militaire du Dey et à l'hôpital 
        civil de Mustapha, des cours de médecine en faveur de dix élèves 
        musulmans recrutés dans les écoles primaires arabes-françaises 
        et dont on espérait faire des praticiens capables de pallier dans 
        les tribus l'insuffisance numérique des médecins militaires. 
        Sous l'habile direction d'un élève de Baudens, Bertherand, 
        les résultats étant encourageants, on envisageait rapidement 
        l'ouverture d'une véritable école préparatoire de 
        médecine et de pharmacie.
 --------La 
        création dépendait du maréchal Vaillant, 
        ministre de la Guerre. Celui-ci sollicita l'avis de Baudens qui revenait 
        d'une nouvelle inspection en Algérie. La réponse du 21 février 
        pesa d'une manière décisive. Baudens accumulait les arguments 
        : "l'aptitude fort remarquable" des 
        indigènes pour la médecine opératoire, les dépenses 
        assumées par la ville d'Alger, l'existence d'un corps de professeurs 
        (il donnait les noms), la possibilité d'utiliser comme sous-aides 
        les dix élèves qu'il avait vu travailler... Il ajoutait: 
        "L'institution existe de fait, il ne lui 
        manque plus qu'une consécration, un décret émanant 
        de votre Excellence, Monsieur le Ministre. "
 --------Et 
        ce fut le décret du 4 août 1857, qui décernait ses 
        lettres de noblesse à l'enseignement supérieur algérien.
 2. L'école de 
        médecine et de pharmacie --------Le décret 
        du 4 août 1857 créait un véritable établissement 
        d'enseignement supérieur, comme le prouvent les considérants 
        qui invoquaient "le décret du 22 
        août 1854 sur le régime des établissements d'enseignement 
        supérieur" et l'article 5 plaçant l'école 
        préparatoire de médecine et de pharmacie d'Alger, quant 
        aux sessions d'examen, dans la circonscription de la faculté de 
        médecine et de l'école supérieure de pharmacie de 
        Montpellier.--------Afin 
        de faciliter le recrutement des étudiants, il avait cependant fallu 
        prévoir une adaptation locale et le décret spécifiait 
        que les indigènes et les étrangers ("chrétiens 
        et musulmans", précisait l'article 9) seraient 
        admis sur simple présentation d'un certificat délivré 
        par les autorités académiques et attestant leur aptitude 
        à suivre les cours.
 --------Le 
        corps enseignant comprenait huit professeurs titulaires et quatre professeurs 
        suppléants. L'un des professeurs titulaires, désigné 
        par le ministre de l'Instruction publique, devait remplir les fonctions 
        de directeur : cette charge échut à Bertherand, connu par 
        ses travaux de clinique chirurgicale et aussi par un ouvrage remarquable 
        paru deux ans auparavant sous le titre Médecine 
        et hygiène des Arabes. Il présidera aux destinées 
        de la jeune école jusqu'en 1862. Prenant part alors à l'expédition 
        du Mexique, il sera remplacé par un médecin civil, le docteur 
        Patin.
 --------Le 
        décret de 1857 prévoyait que le siège de l'école 
        serait établi dans un édifice domanial que l'État 
        céderait gratuitement à la ville d'Alger, à charge 
        pour elle de pourvoir à l'entretien du bâtiment et à 
        toutes les autres dépenses. Pour l'instant, il fallut se contenter 
        d'un local au n° 4 bis de la rue René-Caillé, 
        et c'est là que, le 17 janvier 1859, le docteur Patin. chargé 
        de l'anatomie descriptive, ouvrit les cours de la nouvelle école 
        devant 21 élèves inscrits et quelques auditeurs.
 --------Le 
        10 novembre 1859 avait lieu la première rentrée solennelle.
 --------Le 
        nombre d'élèves progressait lentement et encore en 1882 
        il n'atteindra que 72 au total : candidats pour le doctorat, l'officiat, 
        le grade de pharmacien de première classe et celui de pharmacien 
        de deuxième classe.
 --------Y 
        avait-il des étudiantes en médecine ? La première 
        fut Mlle Rengguer de la Lime, à laquelle 
        le ministre de l'Instruction publique accorda l'autorisation de s'inscrire 
        en 1865.
 --------Dès 
        le début, l'École disposa d'une belle collection de plantes 
        africaines, grâce à la générosité du 
        docteur L. Leclerc et à un legs d'un 
        colon-botaniste, nommé Clauson, qui 
        avait consacré tous les loisirs de sa vie à constituer un 
        herbier riche de 4000 végétaux. Par contre, aucun jardin 
        botanique pour les étudiants jusqu'en 1866. A ce moment, le professeur 
        Bourlier obtint une partie du jardin Marengo et là il fit ses leçons 
        non seulement aux élèves de l'Ecole, mais à tous 
        les Algérois qui s'intéressaient au règne végétal. 
        Cela dura une quinzaine d'années puis un jardin botanique fut créé 
        à l'hôpital de Mustapha. Il comprenait quelque 600 plantes 
        auxquelles s'ajoutaient les ressources du Jardin d'essai, toujours ouvert 
        à l'Ecole bien que devenu propriété particulière 
        en 1867.
 --------D'après 
        le décret de création, les cliniques pouvaient être 
        établies à l'hôpital civil et à l'hôpital 
        militaire. Elles se localisèrent rapidement dans le premier et, 
        jusqu'en 1878, elles fonctionnèrent dans les baraques en planches 
        qui composaient l'hôpital et que le génie militaire avait 
        construites, à l'origine, pour servir d'écuries et de casernement 
        aux troupes de cavalerie : on n'y avait installé les malades, en 
        1854, qu'à titre tout à fait provisoire.
 --------L'Ecole 
        de médecine, malgré certaines attaques, s'était imposée 
        parce que, en formant médecins, pharmaciens et sages-femmes, elle 
        rendait d'incontestables services.
 --------Le 
        décret du 31 juillet 1889 transforma cette école préparatoire 
        en école de plein exercice de Médecine et de Pharmacie. 
        Celui du 30 décembre 1909 l'érigea en faculté mixte 
        de Médecine et de Pharmacie.
 --------Le 
        décret du 4 janvier 1910 institua les chaires d'enseignement ci-après 
        : Anatomie ; Physiologie ; Anatomie pathologique et histologie ; Chimie 
        médicale ; Physique médicale ; Pharmacie ; Hy
 giène et médecine légale ; Matière médicale 
        ; Histoire naturelle médicale ; Pathologie générale, 
        microbiologie et parasitologie ; Clinique médicale ; Clinique chirurgicale 
        ; Clinique obstétricale ; Clinique des maladies des enfants ; Clinique 
        ophtalmologique ; Clinique des maladies des pays chauds et des maladies 
        syphilitiques et cutanées.
 
 --------Pour 
        beaucoup d'Algérois, elle représentait le symbole de l'enseignement 
        supérieur algérien. Elle était la seule dont l'existence 
        fut connue.
 --------Une 
        loi de 1893 l'érigea en école de plein exercice et accrut 
        notablement le nombre de ses chaires. Elle comptait 179 élèves 
        en 1894.
 --------À 
        la direction se succédaient les docteurs Trollier, 
        Texler, Broch et Curtillet. Elle s'illustrait par les travaux de 
        Cochez, Vincent, Trolard, Trabut, Battandier, Moreau, 
        Souliéo, Cange... et de nombreux autres qui voyaient graviter 
        autour d'eux une phalange de plus en plus nombreuse d'anciens élèves 
        habitués à considérer l'école comme l'alma-mater.
 --------Et 
        les professeurs avaient réussi à créer des publications 
        telles que la Gazette médicale de l'Algérie, 
         Alger médical et le 
        Bulletin médical de l'Algérie.
 (A suivre)
 Madiana Delaye-Lastrajoli Source : In "Université d'Alger" - Cinquantenaire 
        1909-1959 Historique des chaires Anatomie--------Créée 
        par décret du 4 août 1857, porta le nom de chaire d'anatomie 
        et physiologie puis celui d'anatomie (décret du 5 juin 1880).
 --------Professeurs 
        : Trolard, Weber, Leblanc, de Ribet.
 
 Anatomie médico-chirurgicale et technique 
        chirurgicale
 --------Créée 
        en 1957.
 --------Pr: 
        Bourgeon
 
 Anatomie pathologique
 et oncologie humaine et comparée
 --------Le 
        décret du 4 janvier 1910 comptait une chaire d'anatomie pathologique 
        et histologie. Par décret du 19 mars 1913, la chaire est dédoublée 
        en chaire d'anatomie pathologique et chaire d'histologie. Par décret 
        du 24 juillet 1944, la chaire prend le titre de chaire d'anatomie pathologique 
        et d'oncologie humaine et comparée.
 --------Pr: 
        Poujol, Montpellier, Laffargue.
 
 Bactériologie
 --------Précédemment, 
        cette chaire portait le titre de chaire de pathologie générale, 
        microbiologie
 et parasitologie (créée en 1902), puis chaire de microbiologie 
        et parasitologie (D. du 17
 mai 1928), microbiologie et cryptogarnie (D. du 25 février 1930). 
        Le décret du 7 juillet 1936 la transforme en chaire de bactériologie.
 --------Pr: 
        Soulie, Pinoy, Laigret, Fabiani.
 
 Botanique
 --------Créée 
        en 1946 par dédoublement de la chaire de botanique et matière 
        médicale.
 Pr: Trabut, Roques.
 
 Chimie biologique et médicale
 --------D'abord 
        chaire de chimie et pharmacie (1` janvier 1859). Une chaire de chimie 
        médicale est créée en 1909. L'enseignement de la 
        chimie biologique est dispensé sous forme de cours complémentaires 
        en 1912. Par arrêté du 18 février 1920, la chaire 
        de chimie médicale
 prend le titre de chaire de chimie biologique et toxicologie, transformée 
        en chaire de chimie biologique et médicale (D. du 12 juillet 1930).
 --------Pr: 
        Malosse, Sambuc, Maillard, Gilberton, Grangaud.
 
 Chimie générale pharmaceutique
 --------Précédemment 
        chaire de chimie minérale et chimie organique, transformée 
        en chaire de chimie générale pharmaceutique et toxicologie 
        puis en chaire de chimie générale pharmaceutique (4 mars 
        1952).
 --------Pr 
        : Guillemard, Wunschendorff Grangaud, Collet.
 
 Histologie et embryologie
 --------Précédemment 
        chaire d'anatomie pathologique et histologie (1910), puis chaire d'histologie 
        (A.M. 19 mars 1910) et chaire d'histologie et embryologie (A.M. du 25 
        juin 1924).
 --------Pr 
        : Bouin, Argaud, Weber, Courrier, Benoit, Kehl.
 
 Hydrologie et de climatologie
 --------Créée 
        par décret du 20 démbre 1952. L'enseignement de l'hydrologie 
        et de la climatologie faisait partie de la chaire d'hygiène qui 
        s'appelait chaire d'hygiène, d'hydrologie et climatologie.
 --------Pr: 
        Gilberton
 
 Hygiène et clinique des maladies des pays 
        chauds
 --------En 
        1880, elle portait le nom de chaire d'hygiène et de médecine 
        légale. En 1919, elle prend le titre de chaire d'hygiène 
        puis d'hygiène, d'hydrologie et climatologie (décret du 
        26 mai 1922). Par arrêté ministériel du 27 avril 1954, 
        la chaire d'hygiène et climatologie est transformée en chaire 
        d'hygiène et de clinique des maladies des pays chauds.
 --------Pr: 
        Chassevant, Benhamou, Gilberton, Lacroix.
 
 Matière médicale
 --------Portait 
        tout d'abord le titre de chaire d'histoire naturelle médicale et 
        matière médicale ( 4 août 1857). En 1880, il y avait 
        une chaire d'histoire naturelle et une chaire de pharrrmacie et matière 
        médicale. Le décret du 4 janvier 1910 comptait une chaire 
        de matière médicale puis chaire de botanique et matière 
        médicale (D. du 17 mai 1928) et enfin chaire de matière 
        médicale (arrêté ministériel du 31 juillet 
        1945).
 --------Pr 
        : Battandier, Hérail, Senevet, Fourment
 
 Médecine légale et médecine 
        du travail
 --------Le 
        décret du 1er janvier 1919 crée une chaire de médecine 
        légale en dédoublement de la chaire d'Hygiène et 
        de médecine légale. Par arrêté ministériel 
        du 18 juin 1947, la chaire prend le titre de chaire de médecine 
        légale et médecine du travail.
 --------Pr: 
        Giraud, Simonin, Thiodet, Michaud
 
 Parasitologie et zoologie médicale
 --------Créée 
        par décret du 25 février 1930.
 --------Pr 
        : Pinay, Senevet, Mandoul
 
 Pharmacie chimique et toxicologie
 --------Le 
        décret du 4 août 1857 créait une chaire de chimie 
        et pharmacie. Celui du 5 mai 1880 une chaire de pharmacie et matière 
        médicale, le décret du 4 janvier 1910 une chaire de pharmacie. 
        Par arrêté ministériel du 4 mars 1952, elle prend 
        le titre de chaire de pharmacie chimique et toxicologie.
 --------Pr: 
        Battandier, Musso, Monnet, Sabon
 
 Pharmacie galénique
 --------Créée 
        en 1957.
 --------Pr: 
        Stanislas
 
 Physiologie
 --------Créée 
        par décret du 5 juin 1880.
 --------Pr 
        : Rey, Tournade, Malmejac, Chardon
 (professeur à titre personnel)
 
 Physique médicale
 --------Créée 
        par décret du 31 juillet 1889.
 --------Pr 
        : Guillemin,Dufour,Strohl,Portes, Chechan.
 
 Clinique médicale
 --------Instituée 
        par décret du 4 août 1857 sous le titre de clinique interne. 
        Elle prend son titre par décret du 4 janvier 1910.
 --------Pr: 
        Cochez, Ardin Delteil, Aubry, Lebon.
 
 Clinique de thérapeutique médicale
 --------Créée 
        par décret du 13 février 1939 par transformation de la chaire 
        de thérapeutique.
 Pr: Lebon, Raynaud
 
 Clinique médicale et hygiène infantile
 --------Le 
        décret du 4 août 1857 crée une chaire d'accouchements, 
        des maladies de la femme et des enfants. Celui du 4 janvier 1910 crée 
        une chaire des maladies des enfants. Le décret du 31 juillet 1910 
        supprime cette chaire et crée la chaire de clinique chirurgicale 
        infantile et orthopédie.
 --------Le 
        décret du 12 février 1917 crée une chaire de clinique 
        médicale infantile. Par décret du 13 août 1930, cette 
        dernière prend son titre définitif.
 --------Prs 
        : Curtillet, Crespin, Gillot, Sarrouy
 
 Clinique des maladies infectieuses
 --------Créée 
        par décret du 4 avril 1942.
 --------Pr: 
        Benhamou, Thiodet
 
 Clinique phtisiologique
 --------Créée 
        par décret du 3 février 1950.
 Pr': Lévi-Valensi
 
 Clinique de dermato-syphiligraphie
 --------Précédemment 
        chaire de clinique des maladies des pays chauds et des maladies syphilitiques 
        et cutanées (décret du 4 janvier 1910).
 --------Pr: 
        Gemy, Brault, Maurice Raynaud, Hadida
 
 Clinique de neuro-psychiatrie
 --------Précédemment 
        chaire de pathologie générale et médicale. Par décret 
        du 9 janvier 1934, elle prend le titre de chaire de pathologie générale 
        et clinique de psychiatrie et par décret du 11 janvier 1936, celui 
        de chaire de clinique psychiatrique puis devient chaire de clinique de 
        neuro-psychiatrie (A-M. du 30 avril 1948). --------Pr: 
        Porot, Manceaux, Sutter
 
 Accouchements et obstétricie sociale
 --------La 
        charge de cours d'enseignement théorique des élèves 
        sages-femmes est transformée en chaire d'accouchements et obstétricie 
        par décret du 23 octobre 1950.
 Pr : Houel, Jahier
 
 Clinique chirurgicale
 --------Le 
        décret du 4 août 1857 a créé une chaire de 
        clinique externe. Celui du 4 janvier 1910 l'a transformée en chaire 
        de clinique chirurgicale.
 --------Pr: 
        Vincent, Costantini, Duboucher, Vergoz.
 
 Clinique chirurgicale infantile et orthopédie
 --------Créée 
        par décret du 31 juillet 1910.
 Pr: J. Curtillet, Lombard, E. Curtillet, Lagrot
 
 Clinique thérapeutique chirurgicale et chirurgie 
        expérimentale
 --------Précédemment 
        chaire de thérapeutique chirurgicale créée par décret 
        du 3 février 1950. Prend son titre définitif par arrêté 
        ministériel du 16 septembre 1953.
 --------Pr: 
        Goinard
 
 Clinique d'urologie
 --------Créée 
        par transformation de la chaire de clinique de gynécologie (A.M. 
        du 1er mai 1945).
 --------Pr: 
        Sabadini
 
 Clinique ophtalmologique et d'ophtalmologie intertropicale
 --------Le 
        décret du 4 janvier 1910 comportait une chaire de clinique ophtalmologique. 
        Par arrêté ministériel du 26 août 1942, elle 
        prend son dernier titre.
 --------Pr 
        : Cange, Toulant, Larmande
 
 Clinique d'oto-rhino-laryngologie
 --------Enseignement 
        assuré par une charge de cours de clinique annexe puis, en 1922, 
        par un cours complémentaire. La chaire est créée 
        par arrêté ministériel du 14 juin 1946.
 --------Pr 
        : Aboulker,Yves Lemaître,Canuyt, Giraud
 
 Clinique obstétricale et gynécologique
 --------Le 
        décret du 4 août 1857 instituait une chaire d'accouchements, 
        de maladies des femmes et des enfants. Par décret du 4 janvier 
        1910, la chaire devient chaire de clinique obstétricale. En 1922, 
        elle est transformée en chaire de clinique obstétricale 
        et de puériculture du premier âge. Enfin, en 1945, (A.M. 
        Du 1er mai 1945) cette chaire prend le titre de chaire de clinique obstétricale 
        et gynécologique.
 --------Pr: 
        Trollier, Merz, Goinard, Rouvier, Laffont, Houel.
 
 Clinique stomatologique
 --------Créée 
        par décret du 16 juillet 1957.
 --------Pr 
        : Peri
 
 Pathologie générale et médicale
 --------Créée 
        par décret du 28 juin 1948.
 --------Pr: 
        Boulard
 
 Pathologie chirurgicale
 --------Créée 
        par arrêté ministériel du 17 mars 1949. --------
 Pr: Duboucher, Vergoz, Liaras
 
 Cliniques annexes
 Electro-radiologie, arrêté ministériel du 16 
        janvier 1951
 Pédiatrie et pneumo-phtisiologie, A.M. du 21 mars 1956
 Maladies nutritionnelles, A.M. du 21 mars 1956
 Chirurgie thoracique, A.M. du 6 juin 1955 Stomatologie.
 
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