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Le quartier des Sept-Merveilles a subi particulièrement
les méfaits de la tempête du 4 août !
RAREMENT, Alger l'été a connu la violence d'un tel orage
! Le 4 août. entre 4 heures 30 et 5 heures 30, 45 millimètres
d'eau se sont abattus sur la Cité. Au
stade Leclerc, un remblai finissait par céder à
une extraordinaire poussée des éléments en colère.
Par cette brèche, un fleuve de boue déferla sur les Sept
Merveilles.
Et ces eaux sauvages d'envahir caves et appartements.
Le député-maire, M. Jacques Chevallier, MM. Loviconi et
Dejoux se rendirent rapidement sur les divers lieux du sinistre. Ils constataient
que la ville d'Alger venait d'être victime de dégâts
dus à des malfaçons de travaux qui ne dépendaient
pas d'elle !
Les algérois levés tôt ont pu constater ce jour-là,
le plus extraordinaire envahissement du carrefour Michelet-Mulhouse-Saint-Saêns
par les eaux descendues des hauteurs de la Cité et qui avaient
charrié toutes sortes de matériaux !
Les pompiers furent mis rudement à l'épreuve. Ils s'en tirèrent
comme d'habitude... Mieux que d'habitude car leur tâche fut particulièrement
pénible !
Ils devaient décidément être les héros de la
journée puisqu'ils ne furent pas sollicités moins de deux
cents fois. Ils durent se rendre aux Halles, rue du 4 Septembre, cité
Douïeb, rue Horace Vernet, au Climat de France.
rue Dupuch, cité Nador et en dix autres endroits.
Braves pompiers du commandant Subra !
Et comme ils ont bien mérité les compliments que leur a
adressés le député-maire, M. Jacques Chevallier,
et l'adjoint Zigliara, au nom de la Ville d'Alger !
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