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          sur site le 5-08-2004...augmentée le  | 
| ---------En 1952, Dominique Cianfarani, directeur d'école à Batna, conseiller de l'Union française et président de la Commission des Affaires économiques, faisait un bilan de l'uvre française de scolarisation en Algérie. Le texte présenté ici, hormis une citation extraite de l'article de Dominique Cianfarini, est inspiré de ce bilan. | 
| Le texte ci-dessous 
              est extrait d'un numéro spécial de "l'Algérianiste", 
              bulletin d'idées et d'information. - n°14 - 15 mai 
              1981.avec l'autorisation de la direction actuelle 
              de la revue "l'Algérianiste" | 
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| ------------En 1952, 
        Dominique Cianfarani, directeur d'école à Batna, conseiller 
        de l'Union française et président de la Commission des Affaires 
        économiques, faisait un bilan de l'uvre française 
        de scolarisation en Algérie. Le texte présenté ici, 
        hormis une citation extraite de l'article de Dominique Cianfarini, est 
        inspiré de ce bilan. Un peu d'histoire ------------Il n'est 
        donc pas superflu de rappeler que, dès les premières années 
        de notre établissement en Alger, le haut commandement militaire 
        ouvrit des classes d'enseignement français qui se heurtèrent 
        à la méfiance des autochtones, craignant que par l'école, 
        on ne visât à détacher les musulmans de la religion 
        du Prophète. Il faut donc avoir la loyauté de reconnaître 
        que l'opposition des familles fut le principal obstacle au développement 
        de l'instruction en Algérie. La grande insurrection de 1871 ne 
        devait pas aplanir les difficultés ; aussi, à la fin du 
        siècle dernier, à la veille de la loi accordant son autonomie 
        financière à l'Algérie, le nombre des enfants scolarisés 
        n'atteignait pas 30.000. Le plan de 1944 ------------Le Gouvernement 
        provisoire de la République du général De Gaulle, 
        bien qu'assailli par les multiples problèmes que posait la libération 
        de la patrie, se pencha sur celui de la scolarisation algérienne. 
        Par le décret du 27 novembre 1944... un plan, étalé 
        sur vingt ans, fut établi pour la scolarisation d'un million d'enfants. 
 | L'effort algérien ------------L'Assemblée 
        algérienne, trop souvent et injustement critiquée dans son 
        effort financier de scolarisation, n'a jamais méconnu l'ampleur 
        de la tâche à accomplir et fait le maximum de ses possibilités 
        pour en sortir. Devoir et charges de souveraineté ------------L'Enseignement 
        public, tout comme la Défense nationale, est un devoir de souveraineté. 
        La nation doit en assumer la charge au même titre. Dominique Cianfarani |