| 
         
          | Sources:"Alger de ma jeunesse, 
            tome 1,1990,Jacques Gandini aux Éditions J.Gandini, Nice -----La 
            route de la Bouzaréah qui prolongeait l'avenue du même 
            nom, remontait par la rive gauche l'oued Mkacel en passant au moulin 
            Saint-Louis. Elle traversait ensuite le quartier de villas Beau-Fraisier, 
            longeait l'hospice des vieillards des Petites soeurs des Pauvres, 
            avant de continuer la montée vers Bouzaréah.
 -------La 
            petite ville de Bouzaréah, située à 400 mètres 
            d'altitude, était considérée comme le véritable 
            belvédère des environs d'Alger. Malheureusement le point 
            culminant du massif était occupé par un fort dont on 
            ne pouvait approcher. Pour jouir de la vue on devait se rendre à 
            un kilomètre de là, près du cimetière 
            européen.
 -------De 
            Bouzaréah, on apercevait : au Nord les ravins abrupts descendant 
            vers la pointe Pescade et la mer; à l'Ouest, la pointe de Sidi 
            Ferruch, les hauteurs du Sahel, le tombeau de la Chrétienne, 
            le Chenoua; au Sud et à l'Est, les pentes de Mustapha, le cap 
            Matifou, l'Atlas blidéen, avec la coupure de la Chiffa, et 
            les cimes du Djurdjura.
 -------Le 
            massif de la Bouzaréah, qui dominait Alger dans le Nord-Ouest 
            et se prolongeait en pente douce vers le plateau d'El Biar et les 
            coteaux du Sahel, constituait un important château d'eau naturel, 
            alimenté par les pluies abondantes de l'hiver et, parfois, 
            par la neige. Ce massif, vu de la mer, prenait des allures de petite 
            montagne. II était boisé, couvert d'une riche végétation 
            méditerranéenne à base de pins et de lentisques, 
            formant la forêt de Baïnem s'étendant sur son versant 
            Est vers la mer, de Guyotville à Saint-Eugène. Au printemps, 
            les fleurs de bruyères se mélangeaient aux genêts. 
            En automne, les sous-bois cachaient des champignons; et nombreux étaient 
            les Algérois qui, le dimanche soir, revenaient d'une journée 
            au grand air avec des paniers pleins de cèpes, de sanguins 
            ou bien d'escargots.
 |  |  | -------Il existe 
        un site http://www.bouzarea.org 
        , ( auteur : Édouard Pons 
        ) axé surtout sur l'École Normale ------Le 4 mars 1865, un décret impérial 
        fonde l'École Normale d' Instituteurs d' Algérie. D'abord 
        installée à Mustapha Supérieur, elle déménage 
        à Bouzarea en 1877 .
 -------Jusqu'en 
        1962, elle a formé la presque totalité des instituteurs 
        du primaire d' Algérie aidée en 1878 par l'EN de Constantine 
        et en 1933 par celle d' Oran.( La première EN de filles a été 
        créée à Miliana en 1874).
 -------Si 
        vous êtes né en Algérie vous avez sûrement eu 
        un Bouzareen comme instituteur ou professeur de collège ou de Cours 
        Complémentaire. Si vous voulez connaître l'Histoire de cette 
        École, de ses enseignants et de ses élèves, je vous 
        invite sur le site suivant:www.bouzarea.org
 -------Bien 
        cordialement.
 Edouard Pons
 |