| Un tableau est fait, selon moi, à priori, pour susciter 
      une émotion...tout d'abord celle que tente d'exprimer le peintre 
      (souvent vainement d'ailleurs) puis celle ressentie par la personne qui 
      regarde le tableau, émotion qui est propre à cette personne. Et c'est pour ne pas interférer avec le spectateur que je signe au 
      verso.
 Ce qui me rappelle une de mes premières copies 
        de philosophie en classe de math élem en 1958-59 au lycée 
        Bugeaud à Alger, copie dans laquelle je citais une phrase de Saint 
        Exupéry dans Pilote de guerre:"Quand une femme me paraît belle, je n'ai rien à dire; 
        je la regarde sourire tout simplement.
 Les intellectuels démontent le visage pour l'expliquer par les 
        morceaux, mais ils ne voient plus le sourire.
 Connaître, ce n'est point démonter, c'est accéder 
        à la vision"
 et l'annotation du professeur:
 "belle définition de l'intuition comme connaissance par l'amour".
 Alors, avec un peu d'empathie pour les personnes qui ont 
        vécu les événements d'El Alia, vous accéderez 
        à la connaissance, sinon, vous devrez en passer par les explications, 
        au risque de perdre l'émotion.  Contrairement à mes habitudes, pour ce tableau 
        intitulé "El Alia" (80P i.e 146 x 97 cm), je précise 
        ci-après certains éléments qui ont participé 
        à son élaboration.Mais qu'il est difficile de "faire"!!!!
 Tout est parti d'un souvenir: celui de ma mère au téléphone (n°350 
        84) à Alger, en correspondance je pense avec sa soeur Paulette, 
        qui parlait d'une personne qu'elles devaient sans doute connaître 
        et qui s'en était sortie en se cachant, donc qui avait tout vu 
        en étant obligée de ne pas se manifester. Peut être 
        était-ce une personne de la famille de Pierre ?  (ma mère avait trois surs: l'aînée 
        morte à seize ans de tuberculose, puis Paulette, toutes deux plus 
        âgées que ma mère, enfin la dernière, Marthe 
        (appelée Marthoune) mariée à Pierre Buono, militaire, 
        prisonnier en allemagne, évadé deux fois pendant la seconde 
        guerre mondiale puis interné au camp d'extermination de Ravaruska 
        en Pologne. Il dut d'avoir la vie sauve à une inspection d'une 
        commission de la croix rouge).  puis de témoignages:
 celui de Claudette Goussot date : mardi 22 février 2011 18:40
 à : psalessycotems <cotems@wanadoo.fr>
 (Claudette est une nièce de Pierre, nièce 
        que j'ai "retrouvée" lors d'un déplacement professionnel 
        à Papeete (Tahiti) en 1989) Nous n'habitions pas à El Alia mais au filfila. 
        Il y avait un grand bâtiment de 1 étage et chaque famille 
        avait un petit appartement.Nous, nous avions une grande cuisine 2 chambres et une pièce qui 
        servait de cantine tenue par ma mère pour les célibataires. 
        Et toutes les pièces, l'évier et la terrasse étaient 
        carrelées de marbre et quand je jouais à la marelle c'était 
        avec un morceau de marbre et quand je lançais un caillou c'était 
        un morceau de marbre!!!!
 
 Moi j'ai une demi soeur (par ma mère) que je connais peu!!!
 Je te joins une photo de la carrière, le bâtiment s'appelait 
        georgebourg!!!
 Elle était cachée sous le matelas pendant qu'on égorgeait 
        son mari.
 Tu sais les autres détails que j'ai sur cette journée à 
        El Alia sont trop horribles
 J'en parle rarement mais quand j'en parle je vois bien dans le regard 
        des gens qu'ils pensent que j'affabule.
 Je ne savais pas que tu étais doué en dessin et peinture. 
        Quand tu étais petit tu étais bien plus doué pour 
        tirer les cheveux des filles (!!!!)
 Sur le fait que je t'ai relaté concernant la mine d'El Alia non 
        je ne peux te donner de noms. La seule chose que je peux te dire c'est 
        qu'à la carrière de marbre où travaillaient mes parents 
        il y a eu un mort Joseph Zabatta et un blessé monsieur Bélanger.
 Joseph a pensé qu'il aurait plus de chances en se sauvant dans 
        la forêt mais hélas il a été ramené 
        à l'atelier où il a été égorgé 
        et mutilé....!!!! Il avait un jeune bébé de quelques 
        mois. Mr Bélanger lui a eu une balle dans la cuisse. Il a pu regagner 
        la maison, a réussi à en tuer 2 qui cassaient sa porte et 
        ainsi il a été sauvé. Ce jour là j'étais 
        partie à Constantine avec des amis et sur la route nous n'avons 
        rien vu, rien entendu.
 Tu ne devrais pas cultiver ces mauvais souvenirs. Tu devrais tourner la 
        page et profiter des bons moments que tu peux passer avec tes enfants 
        et petits enfants.
 La personne dont tu parles n'était pas apparentée à 
        Pierre; çà c'était à la mine de fer d'el alia. 
        Et le sang de son mari lui coulait sur la figure. Mais il ne faut pas 
        continuer ainsi, ce serait encore une victoire pour eux!!!!!
 Je t'en prie Paul passe à autre chose tourne la page de l'Algérie 
        et profite des tiens au maximum.
 celui de Philibert Perret, camarade d'ENSI (math sup) 
        au lycée Bugeaud d'Alger en 1959-60 J'étais à Philippeville le 20 août 
        1955 (puisque je passais presque 2 mois, tous les étés, 
        là-bas, chez les parents de ma mère).Je dois te dire que je n'ai pas vu grand chose. Je me souviens qu'il y 
        avait le couvre-feu en plein jour.
 Je me souviens très bien que ma mère et ma grand mère 
        sont revenues du marché, le 20 août
 vers 11h, chargées, comme d'hab., comme des bourricots, en disant 
        :
 on nous a dit de vite rentrer chez nous, quand nous sommes passées 
        devant le
 commissariat central, devant lequel les agents avaient les mitraillettes 
        braquées vers la montagne (sic).
 En effet, on habitait une rue non entièrement construite, et où 
        les maisons étaient
 littéralement adossées à la montagne.
 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 Je n'ai pas vu grand chose, mais j'ai entendu ce que les adultes voulaient 
        bien dire en ma
 présence, c-à-dire très peu de choses. On "protégeait" 
        les enfants (à l'époque).
 Mais j'ai su certaines choses très vite. et mon grand père 
        avait "sorti" d'une boîte en carton ficelée, un 
        pistolet, MAB 7,65, avec lequel il aurait été bien capable 
        de se blesser.
 Heureusement, les émeutiers ne sont pas arrivés jusque dans 
        notre rue.
 Je me souviens que Giscard D'Estaing, étant Président, avait 
        fait un voyage officiel en Algérie. Il était allé 
        à Philippeville, et avait remonté (ou descendu) la rue de 
        France, et même, je crois qu'il l'avait descendue à pieds.
 Il avait été acclamé. La rumeur disait que les chaouïas 
        du coin, croyaient que la France était revenue.
 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 Les mêmes ou les fils des mêmes, qui s'étaient répandus, 
        haches à la main, le 20 août 55, dans les rues de Philippeville, 
        en criant "les américains débarquent"
 20 Août 1955. Philippeville. Mine d'El-Halia. Des 
        dizaines de civils, hommes, femmes, enfants, bébés, sauvagement 
        massacrés, par les émeutiers téléguidés 
        par le FLN.Le jour des obsèques les cercueils des bébés étaient 
        cachés sous des gerbes de fleurs.
 Ceux qui étaient là se souviennent de l'horreur.
 
 Celui, trouvé sur internet,
 de Marie-Jeanne PUSCEDDU  Insoutenable horreur barbare. Quelle était la culpabilité 
        des enfants d'El-Halia?
 Je m'appelle Marie-Jeanne Pusceddu, je suis Pieds-Noirs, née à 
        Philippeville en 1938 de parents français, d'origine italienne.
 Mes parents étaient des ouvriers; toute ma famille, frères, 
        oncles, cousins, travaillait à la mine d'El-Halia, près 
        de Philippeville.
 Ce petit village d'El-Halia n'était qu'un village de mineurs, d'artisans 
        qui travaillaient dur dans la mine de fer.
 Il y avait également des ouvriers arabes avec qui nous partagions, 
        au moment de nos fêtes respectives, nos pâtisseries et notre 
        amitié. Ils avaient leurs coutumes, différentes des nôtres, 
        nous nous respections. Nous étions heureux.
 Les "événements d'Algérie" ont commencé 
        en 1954. Mais pour nous, la vie était la même, nous ne nous 
        méfions pas de nos amis arabes.
 Je me suis mariée le 13 août 1955, nous avons fait une belle 
        fête et tous nos amis étaient là, notamment C..., 
        le chauffeur de taxi arabe que nous connaissions bien... Avec mon mari, 
        nous sommes partis en voyage de noces.
 Le 19 août 1955, avec mon mari André Brandy (ingénieur 
        des mines employé au Bureau de la recherche minière d'Algérie), 
        nous avons pris le taxi de C... pour rentrer à El-Halia.
 Pendant le trajet, C... nous dit : "Demain, il y aura une grande 
        fête avec beaucoup de viande". Je lui répondis : "Quelle 
        fête ? Il n'y a pas de fête". Je pensais qu'il plaisantait...
 Le lendemain, 20 août, tous les hommes étaient au travail 
        à la mine sauf mon mari.
 Il était juste midi, nous étions à table, quand soudain, 
        des cris stridents, les youyous des mauresques et des coups de feu nous 
        ont surpris.
 Au même moment, ma belle-soeur Rose, sa petite dernière Bernadette 
        (trois mois) dans les bras arrive, affolée, suivie de ses enfants, 
        Geneviève 8 ans, Jean-Paul 5 ans, Nicole 14 ans, Anne-Marie 4 ans. 
        Son aîné Roger, âgé de 17 ans, était 
        à la mine avec son père.
 Avec ma mère, mon frère Roland de 8 ans, Suzanne ma soeur 
        de 10 ans, Olga mon autre soeur de 14 ans et mon mari, nous avons compris 
        qu'il se passait quelque chose de grave. Les cris étaient épouvantables. 
        Ils criaient : "Nous voulons les hommes". Je dis à mon 
        mari : "Vite, va te cacher dans la buanderie !".
 Nous nous sommes enfermés dans la maison, mais les fellaghas ont 
        fait irruption en cassant la porte à coup de hache. À notre 
        grande stupeur, c'était C..., le chauffeur de taxi, "l'ami" 
        qui avait assisté à mon mariage. Je le revois encore comme 
        si c'était hier. Il nous a poursuivis de la chambre à la 
        salle à manger, puis dans la cuisine; nous étions pris au 
        piège. C..., avec son fusil de chasse, nous menaçait.
 Il a immédiatement tiré sur ma pauvre mère, en pleine 
        poitrine, elle essayait de protéger mon petit frère Roland. 
        Elle est morte sur le coup avec Roland dans ses bras, lui aussi gravement 
        atteint. Ma belle-soeur Rose a été tuée dans le dos. 
        Elle gardait son bébé contre le mur, ma jeune soeur Olga 
        s'est jetée, dans une crise d'hystérie, sur le fusil, il 
        a tiré à bout portant, la blessant salement. Il nous narguait 
        avec son fusil.
 Bravement et affolée, je lui dis : "Vas-y ! Tire ! Il ne reste 
        plus que moi". Il a tiré, j'ai reçu la balle à 
        hauteur de la hanche, je n'ai même pas réalisé et 
        il est parti.
 J'ai pris les enfants, les ai cachés sous le lit avec moi, mais 
        je souffrais trop et je voulais savoir si mon mari était toujours 
        vivant. Je suis allée dans la buanderie et me suis cachée 
        avec lui derrière la volière. Les fellaghas, les fils de 
        C..., sont revenus. Ils se dirigeaient vers nous en entendant un bruit, 
        mais l'un d'eux a dit en arabe : "C'est rien, c'est les oiseaux". 
        Et nous sommes restés, apeurés, désemparés, 
        sans bouger jusqu'à cinq heures de l'après-midi. Les cris, 
        les youyous stridents, la fumée, le feu, quel cauchemar !...
 Un avion de tourisme est passé au-dessus du village et a donné 
        l'alerte.
 L'armée est arrivée à dix-sept heures. Et là, 
        nous sommes rentrés dans la maison pour constater l'horreur.
 Mon petit frère Roland respirait encore; il est 
        resté cinq jours dans le coma et nous l'avons sauvé.Malheureusement, ma soeur Olga a été violée et assassinée. 
        Ma soeur Suzanne, blessée à la tête, elle en porte 
        encore la marque.
 Puis l'armée nous a regroupés.
 Ma famille Azeï, tous massacrés au couteau, la soeur de ma 
        mère, son mari, ses deux filles dont l'une était paralysée, 
        l'une des filles qui était en vacances avec son bébé 
        a été, elle aussi assassinée à coups de couteau 
        (c'est la fiancée de son frère, qui s'était cachée, 
        qui a tout vu et nous l'a raconté).
 Le bébé avait été éclaté contre 
        le mur.
 Puis, mon cousin a été tué à coups de fourchette 
        au restaurant de la mine, le frère de ma mère.
 Pierrot Scarfoto a été, lui aussi massacré, en voulant 
        sauver ses enfants, à coups de couteau, les parties enfoncées 
        dans la bouche, ainsi que mon neveu Roger, âgé de 17 ans.
 Mon père, sourd de naissance, blessé à coups de couteau, 
        s'était réfugié dans une galerie abandonnée. 
        Il n'a pas entendu l'armée, on ne l'a retrouvé que quinze 
        jours plus tard, mort à la suite de ses blessures. Il a dû 
        souffrir le martyre. Mon jeune frère Julien a été 
        également massacré.
 Treize membres de ma famille ont ainsi été martyrisés, 
        massacrés par le F.L.N.
 Je suis restée à l'hôpital près de trois mois, 
        j'avais fait une hémorragie interne avec infection, car les balles 
        fabriquées étaient bourrées de poils, de bris de 
        lames de rasoir.
 Nous avions échappé à la mort, mais pas à 
        la souffrance. Mon mari fut muté à Bougie, mais le chantier 
        ayant subi une attaque, il a dû fermer; puis à Ampère, 
        près de Sétif, et finalement au Sahara. Mais les femmes 
        n'étaient pas admises.
 J'ai été recueillie avec mes deux frères à 
        Lacaune-les-Bains, chez les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul, j'y étais 
        déjà venue plus jeune.
 Le fellagha meurtrier de ma famille a été arrêté, 
        j'ai dû venir témoigner pendant trois ans en Algérie, 
        car j'étais le seul témoin.
 Mon témoignage fut mis en doute, du moins la façon dont 
        les miens ont été massacrés. Ils ont déterré 
        ma mère pour voir si je disais la vérité, je n'en 
        pouvais plus. On a retiré plusieurs balles et la seule chose de 
        positive dans tout ce cauchemar, c'est le collier qu'elle portait et que 
        l'on m'a remis; collier dont je ne me séparerai jamais.
 Marie-Jeanne Pusceddu
 Les grandes directives retenues pour élaborer la 
        toile ont été:- ne pas faire de la bande dessinée,
 - faire "en noir" tout ce qui était mort et en couleurs 
        ce qui était en vie,
 - être dans un univers clos, sans détails à l'extérieur 
        pour accentuer cette impression,
 - ne pas montrer mais plutôt suggérer,
 - visualiser la révolte contre cette violence par un oiseau enfermé 
        dans sa cage.
 Quelques remarques et problèmes lors de cette réalisation:- un visage de femme est apparu sur le carreau cassé alors que 
        je réalisais un frottis , sans que ce soit mon intention (il se 
        passe parfois des choses inconscientes en peinture 
),
 - comment représenter ce que voit un personnage 
        comme si l'on était ce personnage ? Je n'ai pas su répondre 
        à cette question que je me posais lors de la réalisation 
        de la personne (en bleu) réfugiée sous le lit et me suis 
        retrouvé à peindre une vue classique, personne vue de "l'extérieur". - je crois y avoir répondu en me situant au-dessus 
        de l'oiseau en traçant les barreaux de la cage tels qu'ils seraient 
        vus par ce personnage.- La partie droite est un basculement dessus/dessous de la vision.
 Je pense qu'il faut "être" dans ce que l'on peint, totalement, 
        sans chercher à analyser, pour pouvoir, peut être, atteindre 
        l'image que l'on souhaite réaliser. Vaste programme...
 Qui m'amène à prendre conscience que l'on n'a pas réellement 
        perçu ce que recouvrait le "sourire kabyle" (égorgement 
        d'une oreille à l'autre).
 Il est naturel de se souvenir d'une personne vivante, encore usuel de 
        se rappeler de cette personne morte. Deux "états statiques". 
        Mais en y réfléchissant, on ne se représente jamais 
        l'état intermédiaire / transitoire entre la vie et la mort. 
        Le passage du vivant via "le sourire kabyle" à l'état 
        de mort.
 Même en algérie, je n'y avais jamais pensé; et je 
        crois que nombreux sont ceux qui ont été dans cette attitude.
 Grâce à internet, j'ai pu prendre conscience de ce que cela 
        représentait. Voir les choses "en face", c'est pouvoir 
        exprimer une empathie et entreprendre une démarche de compréhension.
 Voici donc ce qu'il m'est arrivé de recevoir:
 Attention vidéo très dure, en réalité 
        on ne sait pas qui assassine qui, on se doute qu'il s'agit de musulmans 
        peut importe d'où ils sont, mais c'est la technique qui nous intéresse, 
        et d'américains prisonniers.Cette technique a été employé à de nombreuses 
        occasions en Afrique du Nord, et nombre de militaires et de civils sont 
        morts ainsi, alors la REPENTANCE je m'assoie dessus. Comme le dit le narrateur, 
        aucun européen digne de ce nom, n'aurait le courage de faire la 
        même chose à son chien qui n'est qu'un animal, alors sur 
        un humain !!!!
 
 ATTENTION TRES DUR, MAIS VOUS DEVEZ ALLER JUSQU'AU BOUT, POUR LA MEMOIRE;
 Je vous conseille de diffuser largement, pour faire comprendre 
        enfin aux Français que la guerre d'Algérie, n'était 
        pas une promenade de santé, et que nos morts civils et militaires 
        par milliers n'ont servi à rien devant des politicards véreux 
        qui n'ont pensé qu'a leurs carrières. Triste constat.
 JAMAIS MONTRE A LA TELE Attention 
        ! particulièrement dur, âmes sensibles, ne pas visionner 
        !!!!
 Faire pipi sur des cadavre c'est mal !!
 on ne peut pas se cacher la vérité toute sa vie.
 Voilà ce qui se passe en réalité, là bas, 
        dans certains pays où l'on risque notre vie, où la mort 
        n'est pas donnée comme partout, où la guerre pourrait paraître 
        comme une récréation comparé à ce qu'ils nous 
        réservent si, si on a le malheur de se faire attraper.
 Imaginez que ces soldats qui se font décapiter 
        pourraient être, une connaissance, un copain, un ami, un frère, 
        un père, un mari...
 Nous y sommes allés, j'y suis allé et 
        j'ai eu la chance d'en revenir, et même si ces images vous 
        semblent venues d'un autre monde, c'est exactement ce qu'il s'est passé 
        pour nos frères d'armes tombés un 
        à un sur la terre afghane le 18 août 2008, et j'y 
        ai assisté en direct à la radio.
 Pourquoi j'insiste sur le fait que j'y étais, tout simplement pour 
        que vous preniez conscience que cela vous à touché de près 
        à travers moi.
 
 Vous avez le choix, de continuer à vivre 
        dans le mensonge et de vous contenter de votre vie confortable, nous serons 
        peut être épargnés,
 mais nos enfants certainement pas.
 
 Pour les plus solides qui seront allés à la fin du film, 
        je vous demande si vous seriez capable de parler 
        avec un chien pendant 15 minutes, pour 
        finalement lui couper la tête de sang froid avec un poignard.
 
 Je termine ces lignes en vous déclarant que j'ai confiance en nous, 
        français de France, nous qui aimons notre 
        pays tel qu'il devrait être.
 
 Cliquez sur ce lien... ou recopiez le dans votre navigateur :
 http://vk.com/video_ext.php?oid=4395641&id=145358185&hash=95a7a845a167bed9 
        (note du site : au 15 mai 2012, la vidéo 
        semble avoir disparu)
 Je pense que si j'avais eu cette dernière information au début 
        de mes réflexions, la toile aurait été probablement 
        différente.
 Mais surtout que rien ne vous empêche d'essayer 
        d'élaborer par vous mêmes une autre figuration. Je serais 
        très heureux de pouvoir échanger avec vous sur ce sujet.
 |